Analyse, c'est un sujet développé plus en profondeur. Ce sont aussi des articles publiés par nous dans d'autres supports. Ce sont enfin des contributeurs extérieurs que nous accueillons sur notre site, y compris des contributeurs en anglais.
• Un étrange silence s’est abattu sur les évènements d’Iran, entrecoupé d’annonce du retour au calme par les autorités, et d’un vote au Conseil de Sécurité où les USA se sont trouvés une fois de plus isolés par rapport aux unanimités du bon vieux temps alors qu’ils ne cessent de répéter que l’Iran, trois ans après la Russie, est complètement isolé dans la communauté internationale. • Eternel redite des mêmes sornettes, avec l’acteur (l’actrice) de plus en plus médiocre, car Nikki Haley arrive à peine à la cheville de la déjà-éprouvante Samantha Powers. • Mais soyons sérieux... • Gardant l'hypothèse d’une action de type-regime change de la CIA en Iran, à partir du texte de Michael S. Rozeff, nous étudions les conséquences des évènements en cours si cette hypothèse est juste. • Nous nous attachons particulièrement au rôle des USA et à la façon dont Trump, par son comportement, affuble la politique-neocon qu’il suit du même ridicule qu’il montre. • Nous nous attachons aussi à la politique française dans cette séquence, comme si la France voulait, comme on disait, “faire sentir sa différence”.
• L’année 2008 débute en fanfare, par la transformation de manifestations de “protestation économique” en Iran en une crise majeure où flotte bien entendu le parfum venimeux des concepts de regime change et de révolution de couleur. • Le déchaînement américaniste à “D.C.-la-fille” a été aussitôt remarquable, dans le sens d’une malédiction lancée contre ce régime dont on souhaite ouvertement la chute : un exercice d’un exceptionnel aveuglement pavlovien, d’un automatisme de déstructuration où Trump est tout à fait à sa place. • L’Europe devrait être infiniment plus réservée, sinon hostile à cette réaction, parce qu’elle tient à la stabilité de l’Iran notamment comme garant du traité nucléaire qui constitue une réalisation de stabilisation remarquable. • D’une façon générale, et pour ceux qui ne reculent pas devant l’hypothèse, des troubles menant à un effondrement du régime serait une catastrophe pour la région et même le monde. • A cette lumière, on mesure la seule certitude que nous offre cette crise : la folie et l’irresponsabilité caractérisant la direction US..
• Dans cette Notes d’analyse, nous tentons de développer une analyse conceptuelle d’une situation opérationnelle générale dont la réalité objective est pulvérisée et dont la vérité ne peut apparaître qu’après des démarches de recherche approfondies, tant avec sa raison sortie de la subversion qu’avec son intuition. • L’aspect opérationnel qui supporte cette analyse concerne deux séquences d’évènements assez proches, géographiquement, historiquement, et par les acteurs eux-mêmes, et qui pourtant semblent évoluer dans deux mondes complètement différents et totalement inconciliables. • Le premier de ces évènements pourrait s’intituler “les aventures de Misha Saakachvili” en Ukraine, comme l’on parlerait des “aventures de Tintin” (mais d’un Tintin corrompu, complètement simulacre). • Le second concerne la séquence de coopération de la CIA avec le FSB ayant permis de démanteler une cellule de Daesh à Saint-Petersbourg, et surtout les remerciements chaleureux de Poutine à Trump et à la CIA. • Poutine est finalement le personnage central de cette analyse, parce que le plus brillant, le plus méritant, et aussi le plus frustré, comme s’il s’était trompé d’époque.
• L’un des grands débats autour de l’antagonisme entre la Russie et le bloc-BAO, c’est l’accusation russe que l’Ouest (pas encore bloc-BAO) du début des années 1990 a trahi sa promesse de ne pas élargir l’OTAN au-delà de l’Allemagne réunifiée, alors qu'on alla jusqu’aux frontières de la Russie. • La réponse des experts occidentaux, très sophistiquée, a été : “Mais non, jamais pareille promesse ne fut faite”. • De nouveaux documents déclassifiés montrent, d’une façon irréfutable que “mais oui, cette promesse fut faite, et à bien plus d’une reprise”. • Le comble est que, à notre sens, la promesse initiale de l’Ouest était sincère. • Avec l’arrivée de Clinton, une nouvelle génération de dirigeants US prit les manettes et proclama que la stratégie n’avait plus d’importance. • La promesse de non-élargissement fut oubliée, non pas pour berner les Russes, mais pour une question électorale US. • Puis on changea d’époque, la stratégie revint plus forte que jamais, l’OTAN fut élargie et les Russes se retrouvèrent bernés. • Depuis, on les accuse de tous les maux, et d'abord de celui de ne pas tenir leurs promesses.
• Nous faisons grand cas, au niveau opérationnel et surtout au niveau symbolique, de l’accord probable entre la Russie et l’Égypte pour une utilisation de l’espace aérien et des bases aériennes nationales de chacun des signataires par l’autre.• Il s’agit d’un événement stratégique qui conforte le triomphe russe au Moyen-Orient, et aussi et surtout d’un événement symbolique qui nous ramène à la grande année de déstabilisation que fut 1973, avec la Guerre d’Octobre, la rupture des derniers liens entre l’Egypte et l’URSS, l’établissement d’une hégémonie au moyen-Orient sans égale et plus jamais réalisée à ce point des USA, jusqu’à la chute du Shah en 1978-1979. • Pour développer ces Notes d’Analyse, nous nous reportons à un texte d’avril 2012 et en reprenons une partie importante, décrivant l’évolution de la situation générale de 1973 à 2012 : depuis, la tendance identifiée par nous en 2012 n’a fait que se confirmer et s’amplifier, et devient triomphe stratégique de la Russie en cette année 2017 et avec cet accord probable avec l’Égypte. • Ce laps de temps a vu ainsi un formidable renversement stratégique qu’on ne peut comprendre qu’en le plaçant dans le cadre de la Grande Crise d’Effondrement du Système.
• A partir d’un événement présenté avec une certaine emphase par le Pentagone, une mission d’attaque sur des laboratoires clandestins de drogue travaillant supposément pour les talibans. • Les chefs américanistes disent d’abord qu’ils ont utilisé notamment le F-22 Raptor, célèbre pour sa furtivité et son prix, qui a utilisé des bombes de taille modeste pour éviter les dégâts collatéraux : le F-22 devient humanitariste postmoderniste-tardif, ou F-22 LGTBQ. • On précise que plusieurs laboratoires qui produisent de la drogue ont été détruits mais il en reste bien beaucoup d’autres (plusieurs centaines). • Le Pentagone annonce qu’il s’agit là d’une nouvelle stratégie, sur ordre du président Trump, ce qu’on pourrait nommer “doctrine Trump” (cela lui fera plaisir). • Il pourrait donc s’agir d’une orientation nouvelle, complètement nouvelle dans la guerre d’Afghanistan, dont on se doute que le Pentagone voudrait bien se débarrasser. • L’attaque contre la drogue, c’est l’attaque contre la source essentielle de revenus des talibans, mais c’est aussi l’attaque contre les combines juteuses de la CIA.
• Nous présentons, sous forme synthétique le Glossaire.dde consacré au “tourbillon crisique”. • Ce concept s’impose comme un concept opérationnel fondamental de la Grande Crise d’Effondrement du Système (GCES), selon les circonstances présentes d’accumulation et d’accélération des crises. • Notre hypothèse est qu’il est sans doute le mouvement crisique ultime conduisant et réalisant opérationnellement cette Grande Crise à son terme ultime (l’effondrement du Système). • Le “tourbillon crisique” permet à toutes les crises qui composent et accélèrent la Grande Crise d’être “stockées” sans qu’aucune ne se termine, ainsi poursuivant le processus d’effondrement, en même temps qu’il constitue la dynamique idéale où le Temps se contracte et l’Histoire s’accélère. • On trouve dans ce sujet différents aspects et caractères du “tourbillon crisique” constituant une parfaite représentation de la Grande Crise, dans sa conception, dans son orientation, dans sa dynamique ; dans ce que, d’autre part, il embrasse et intègre le Système dans son entièreté. • Le concept de “tourbillon crisique” autorise l’hypothèse qu’il s’agit d’une impulsion peut-être finale dans le processus d’effondrement du Système.
• Une interview de chef d’état-major de l’USAF, le Général David Goldstein, donnée à un site pourtant très spécialisé (DefenseOne) notamment à propos des vieux B-52 et de leurs charges nucléaires, explose en deux jours pour apparaître comme une accentuation dramatique de la menace d’une guerre nucléaire. • Le Pentagone aussi bien que l’USAF courent aussitôt en première ligne éteindre l’incendie en démentant la nouvelle la plus dramatisée qui en avait émergée, – et qui est effectivement une extrapolation notablement dramatisée. • Las ! Avant qu’ils aient pu parler et malgré qu’ils aient parlé, la nouvelle s’était répandue effectivement comme un incendie par temps de sécheresse et vent de tempête, et souvent avec l’interprétation la plus apocalyptique et outrancière possible. • La chose s’est faite essentiellement par le canal de la presse et des réseaux antiSystème, sans guère d’échos dans la presseSystème, et pourtant tout s'est passé comme s’il s’agissait du réseau de la presseSystème. • Mesure de la puissance de communication de l’antiSystème et de l’extrême nervosité des temps.
• Les événements vont-ils se dérouler de façon à conduire la Russie à retirer tous les moyens et le personnel d’information qu’elle a installés aux USA ? (Essentiellement RT parce que c’est le réseau plus puissant et le mieux implantéL) • RT est depuis plusieurs années l’objet d’une vindicte extraordinaire de la part de l’appareil de direction américaniste au sens le plus large : centres politiques et d’influence, presse antiSystème, etc. • Depuis le développement de ce que l’on appelle le Russiagate avec l’élection USA-2016, la pression est devenue énorme, avec une durabilité exceptionnelle et une intensité effectivement en augmentation complète. • Cette attaque est en train de prendre des formes législatives qui pourraient obliger les Russes à retirer leur appareil d’information sous peine de saisies et d’arrestations. • Cette fois, et cela pour la première fois dans un domaine de cette importance, les Russes pourraient prendre des mesures de rétorsion. • C’est une étape essentielle de la guerre de l’information, qui révèle l’ampleur d’une situation de simulacre provoquant un conflit fondamental et tout à fait réel, lui. • A cette occasion, les antiSystème vont se trouver devant un dilemme tout aussi fondamental.
• C’est bien la “saison des tempêtes” dans les Caraïbes et jusqu’au Sud des États-Unis. • Après Harvey, Irma, et Jose, voici l’un des “autres”, sous le nom pourtant charmant de Maria. • Parti un peu dans l’indifférence à cause de sa faiblesse initiale, l’ouragan Maria s’est transformé lundi soir, à l’image des “monstres” qui l’ont précédé en un terrible “Catégorie 5” selon un processus d’aggravation reconnu comme “complètement inédit et imprévisible” par les spécialistes du genre. • Nous sommes, comme disent les “climatocrisiques”, “in uncharted waters”, c’est-à-dire sur cette terra incognita de la crise climatique/crise environnementale, objet de tant et tant de polémiques et qui souffle à 250 km/h. • Mais l’essentiel pour nous, ici, n’est pas de nous abîmer dans la fameuse polémique climatique mais bien d’apprécier la signification stratégique de ces événements. • En effet, à l’occasion d’Harvey et d’Irma, les forces armées US ont réalisé des déploiements équivalents aux effectifs et matériels d’une “petite guerre”, – si bien que l’expression de “guerre des ouragans” est tout à fait justifiée. • Ce que nous tentons d'identifier ici, ce sont les conséquences stratégiques possibles de ce fait opérationnel nouveau.
• Où en est la situation à “D.C.-la-folle”, six jours après l’élimination d’un personnage d’une grande importance dans l’équipe de Trump, Steve Bannon. • Cette élimination est certes un tournant, mais pas dans le sens d’un tête-à-queue de 180° conduisant une situation à son contraire : il s’agit d’un tournant vers une accélération et une aggravation de la situation de désordre et de violence de la communication. • Alors que la décision sur l’Afghanistan de Trump faisait penser à une capitulation, son meeting de Phoenix a été une orgie de populisme extrémiste et d’attaque contre la presseSystème, les campagnes progressistes-sociétales, etc., tout cela à quoi la presseSystme a répliqué avec une violence égale. • Désormais à l’extérieur, Bannon est libre de ses mouvements et il préparerait même une chaîne de TV de grande audience pour disposer d’armes encore plus puissantes pour jeter de l’huile sur le feu. • Plus que jamais, les USA sont exceptionnels : c’est aux USA, aujourd’hui, qu’a lieu l’affrontement final suscité par la postmodernité... Armageddon-First !
• Dire, comme nous le répétons dans plusieurs textes, que “la référence n’est plus le Système mais le désordre”, c’est dire également “le maître du jeu n’est plus le Deep State mais le désordre”. • Ce qui a selon nous provoqué cet étonnant phénomène, c’est une sorte de “libération de la parole” et par conséquent des psychologies aux USA, à “D.C.-la-folle”, depuis l’élection de Donald Trump : désormais, tout le monde cite le Deep State et parle du Deep State, soit pour le dénoncer, soit pour menacer Trump de ses foudres. • Il ne nous importe pas ici de chercher un vainqueur et un vaincu, un digne et un indigne, une belle vertu d’alignement et un horrible déviationnisme dépassant du rang, etc., mais de constater que ce qui était vécu symboliquement comme le cadre même du Système, comme la force mystérieuse qui tenait dans sa fascination supérieure Washington D.C., et le reste du monde par conséquent, est aujourd’hui un acteur convié à entrer dans la mêlée gigantesque qu’a provoquée Trump, perdant sa sacralité par conséquent. • Cela nous conduit à une analogie avec la glasnost de Gorbatchev, exemple historique de “libération de la parole” et de déchaînement des psychologies.
• La situation à Washington D.C., désormais devenue pour nous “D.C.-la-folle”, a atteint un tel degré de désordre et d’incohérence, dépassant largement et irrésistiblement le seul fait extraordinaire de l’élection de Trump, qu’elle nous conduit à rechercher une explication générale rendant comptant de ce que l’on désignerait comme “un changement de paradigme”, c’est-à-dire d’une époque entièrement nouvelle. • Le principal caractère aujourd’hui est l’impossibilité où l’on arrive de distinguer et d'identifier les forces en présence : qui est pro-Système, qui est antiSystème ? • L’affaire très récente que nous avons baptisée, cela inspirant le titre de ces Notes d’Analyse, “Le labyrinthe McMaster”, concerne le conseiller du président semblant sans aucun doute un représentant du Deep State auprès de Trump et qui se révèle loin d’être simplement cela. • Notre conclusion est 1) que “le désordre a remplacé le Système comme référence”, et 2) que la situation atteint un point où l’on pourrait parler d’un “Moment-glasnost”, ou “moment-Gorbatchev” pour le Système. • Cela suggérerait ce qui va suivre...
• Rex Tillerson, le Secrétaire d’État de ce qui semble être l’administration Trump, à la direction de ce qui paraît être la superpuissance US, songerait à partir... • Il aimerait bien qu’on lui obéisse quand il donne un ordre, il aimerait savoir quelle est exactement la politique suivie par les USA, il aimerait également ne pas être contredit par un tweet du président cinq minutes après avoir évoqué une perspective importante dans une crise qui ne l’est pas moins. • Et puis, bref, il serait fatigué et, à vrai dire, il en aurait marre... • il n’est peut-être pas le seul : le ministre de la Justice Sessions est continuellement accablé d’insultes et d’injures par son propre président, par tweets aussi bien que dans des interviews de la presseSystème. • Même les “infiltrés” du Deep State à l’intérieur de la non-administration Trump se plaignent en privé de la désorganisation totale qui y règne. • A côté de cela, personne ne profite de rien puisque l’opposition anti-Trump, notamment dans la presseSystème, reste plus que jamais embourbée dans le délire du Russiagate. • En un sens, la direction des USA à Washington D.C. est à vendre et personne ne veut l’acheter, même pour “le franc symbolique” (pardon, “l’euro symbolique”).
• Il n’est rien de plus probant de la crise d’effondrement du Système que certains “spectacles” que l’“industrie du spectacle” (ditto, le système de la communication, le maître du jeu aujourd’hui) produit, parce qu’en même temps que faire des dollars par millions sinon milliards il nous offre le spectacle de l’effondrement en même temps que le mode d’emploi. • La série TV The House of Cards, succès mondial, en est sans aucun doute l’un des exemples les plus achevés. • Nous en sommes à la Saison 5 et il nous est expliqué comment le Système est en train de s’autodétruire, à la grande terreur des penseurs infantiles qui avaient applaudi jusqu’ici et qui soudain s’effraient. • Lorsque le président Underwood (Kevin Spacey) nous annonce « ...Bienvenue à la mort de l’Âge de la Raison », il nous décrit symboliquement le désordre extraordinaire qui s’est saisi de Washington D.C. où tout désormais est réglé par le règne de la haine irrémédiable qui déchire les élites-Système jusqu'à l'arrêt de mort. • Le Système n’a besoin de nul autre que de lui-même pour mourir.
• Selon notre comptabilité, cela fait un an ce mois de juillet que l’actuelle crise du pouvoir de l’américanisme est entrée dans sa phase paroxystique. • C’est en juillet 2016 que Trump a été désigné candidat du parti républicain (et Hillary Clinton candidate démocrate) et c’est en juillet 2016 qu’a été monté et lancé ce qu’on a depuis nommé le Russiagate qui repose sur l’accusation que la Russie a interféré sur la campagne présidentielle au profit de Trump. • Au début de cette séquence, on pouvait penser que la crise commencerait à décroître et cesserait une fois faite l’élection de novembre, quel que soit l’élu, comme il est de coutume dans les élections présidentielles les plus disputées. • il n’en a rien été, et même au contraire. • Une fois Trump élu, la crise a encore accéléré et s’est amplifiée, suscitant une paralysie complète du pouvoir de l’américanisme, y compris et plus que jamais depuis l’entrée en fonction de Trump. • Même si Russiagate perd de plus en plus de crédit, la crise est ancrée dans une haine sans fin, avec trois acteurs principaux alimentant un désordre extrême : Trump, le parti démocrate et la presseSystème. • Cette semaine qui se termine montre que nous sommes dans une crise dont nul ne peut distinguer le terme.
• Macron était annoncé comme une catastrophe à tous égards (de notre point de vue). • Dans ce “tous égards” se trouvait la politique étrangère qui ne pouvait être que celle des globalistes soumise à la bureaucratie UE, continuation de la chose molle-conforme Hollande venue de la frénésie sarkozyste. • Mais il y a eu le sommet de Versailles, la visite du ministre Le Drian à Moscou, la conférence de presse de Macron où il a été annoncé cette chose peu ordinaire qu’il était dans l’intention du nouveau président d’abandonner la politique néoconservatrice. • Dans les domaines aussi sensibles que les relations avec la Russie et la Syrie, Macron semble avoir amorcé un virage profond et extrêmement intéressant. • Pour l’instant, nous ne pouvons qu’enregistrer les faits et mesurer leur différence d’avec ce que l’on attendait, disons instinctivement. • Néanmoins, il y a assez de faits pour admettre qu’il s’avère qu’il s’agit de plus en plus d’une ligne politique spécifique qui rompt complètement avec les deux quinquennats précédents. • Si c’est le cas, on peut parler effectivement de rien de moins que de la possibilité d’une “divine surprise”.
• Depuis dimanche, la tension règne à nouveau en Syrie, à son plus haut niveau comme d’habitude, à cause de la destruction par un avion de combat US d’un chasseur-bombardier Su-22 syrien dans des conditions pour le moins contestées et probablement hautement contestables comme d’habitude pour les forces armées des USA. • La Russie, en tant qu’alliée de la Syrie et signataire de divers accords, notamment avec les USA (accord de “dé-conflictuation”), a répondu par un avertissement sévère qui impliquerait une intervention de sa part, notamment avec la possibilité d’utiliser ses capacités anti-aériennes qui sont aujourd’hui très importantes en Syrie au point de leur assurer un véritable contrôle de l’espace aérien. • Derrière cet incident, y a-t-il la recherche, du côté de certains forces du côté US, d’un affrontement avec la Russie ? Non seulement le New York Times semble le penser mais il le recommande. • En attendant, l’incident a poussé l’Australie à quitter la “coalition” US, alors que ce pays a toujours soutenu les USA dans ses diverses aventures avec la plus grande ardeur. • C’est un signe capital du changement de comportement de ses alliés du bloc-BAO vis-à-vis des USA.
• L’audition au Sénat de Comey, le directeur du FBI viré (“You’re fired !”) par Trump, a été sensationnelle par son inconsistance. • Il a été mis en évidence qu’aucune charge sérieuse ne pèse sur Trump et que plus que jamais Washington D.C. veut la peau de Trump. • Nous avons franchi un tournant de plus dans la crise-labyrinthe où Washington D.C. s’englue depuis deux ans. • De toutes les façons, on songe à une nouvelle audition de Comey. • Il n’y a aucun espoir que Washington D.C. puisse se sortir de ce cloaque gluant, car il est impossible de résoudre une crise-simulacre par la démonstration d’une réalité dont on réfute l’ontologie. • Plus que jamais la vraie-vérité contenue dans ce simulacre suprême est résumée par cette affirmation qui résonnait déjà dans la paranoïa des années 1950 et des années 1960, et que Comey lui-même a répercuté : “The Russians are coming ! The Russians are coming !”. • Dans cette superbe logique, on ne s’étonnera pas que les complots (comment abattre Trump ? Comment bloquer son action ?) se préparent à ciel ouvert dans les ssociations les plus huppées et les plus professionnelles. • Pendant ce temps, on cause “été chaud”, avec diverses tentatives insurrectionnelles de la légalité sociétale-progressist. • Bref, pathology as usual...
• Nous examinons ici les effets et les conséquences de la décision de Donald Trump de faire sortir les USA de l’accord de Paris, dans les domaines politiques les plus importants, – et il y en a, de très importants. • Il s’agit, pour nous, de laisser complètement de côté le fond du problème (crise climatique ou pas, pollution, effets sur l’économie, etc.) pour examiner ce que cette crise dans la crise (interne du bloc-BAO), elle-même dans la crise (Grande Crise Générale du Système), apporte à sa matrice originelle... • En effet, cette crise conjoncturelle apporte des aliments puissants à la Grande Crise Générale du Système, non seulement par ses effets de rupture à l’intérieur du bloc-BAO mais aussi et surtout par les fractures qu’elle officialise dans la structure opérationnelle fondamentale du Système que sont les USA. • Nos diverses observations et réflexions nous conduisent à constater que l’essentiel qui émerge de cet épisode nous conduit à nouveau à la crise fondamentale de l’américanisme, avec l’affirmation illégale d’un pouvoir autonome prétendant avoir des liens directs avec des pouvoirs extérieurs d’ores et déjà de trois États importants : la Californie, New York et Washington, regroupés dans une United States Climate Alliance contre la décision de Trump (USCA vs USA ?).