Ces textes viennent des “archives” de Philippe Grasset, en général de projets de livres ou d'essais non aboutis, voire de livres terminés mais non publiés pour une raison ou l'autre, d'articles divers dont la “résurrection” nous paraît intéressante ou qui présentent un intérêt marquant en eux-mêmes. En général, nous essayons de situer le texte par rapport au projet, avec quelques lignes de présentation. La rubrique a été ouverte le 8 décembre 2011, mais des textes antérieurs y ont été regroupés. Les textes signés de Philippe Grasset de la Chronique du 19 courant... (mensuelle), activée depuis août 2012, sont également regroupés dans cette section du site dedefensa.org. Enfin, derner ajout chronologique : l'insertion dans cette rubvrique des textes repris de la Lettre d'Analyse dedefensa & eurostratégie (dd&e), sous le titre de “rubrique” de “Archives-dd&e”.
• Notre chroniqueur dérape et se désole : il présente ce texte le 19 décembre alors qu’il le met en ligne le 20… • Que voulez-vous, la chère âme, il a de ces coquetteries de prétendre ne jamais rater son “19 courant…”, le 19 du mois justement (ce qu’il a déjà fait pourtant). • Ému par plusieurs sujets, il ne parvenait pas à se décider. • Finalement, c’est l’année 1914, pardon 2014, qui l’a retenu, l’année elle-même avec ses événements interprétés par la symbolique alimentée par l’intuition. • Nullement un bilan, surtout pas, plutôt une promenade tragique dans le jardin mystérieux de notre désespoir, où éclatent soudain des fleurs sublimes.
• Ce mois-ci, notre chroniqueur est un peu allumé (s'est un peu allumé?). • Ses propos n’ont pas toute leur raison, semble-t-il, et méritent d’être médités avant d’être digérés comme il se doit. • Notre chroniqueur, Français comme l’on sait, a décidé de se pencher sur le sort de la France sous la haute destinée du président-poire. • Il s’est tellement penché qu’il nous semblerait qu’il est un peu tombé sur la tête. • Il faut dire que le président-poire, sous le régime français actuel, cela a de quoi vous faire tourner la tête. • Donc, un peu d’indulgence pour notre chroniqueur.
• Quelques extraits des Mémoires du dehors concernant une période de la vie professionnelle de Philippe Grasset où il eut affaire aux affrontements feutrés et fourrés en marge d'un marché d'avions de combat (Rafale contre Agile Falcon en Belgique. • Une manoeuvre classique de désinformation par la rumeur. • Cela se passe en 1987-1988. • Pour illustrer deux Bloc-Notes récents sur ce thème et préparer à un possible nouvel affrontement entre la France et les USA en Belgique..
• Comment peut-on être Russe ? aurait-on pu dire dans les années 1990, comme un Montesquieu parlant des Persans. • La réponse est venue, plus vite qu’on ne l’attendait. • Nous ne savons pas comment “on peut être Russe” mais nous savons pourquoi il faut être Russe, semble dire notre chroniqueur. • Il évoque le grand mouvement qui parcourt cette grande nation et fait d’elle le bastion même de l’antiSystème. • Dommage, la France devrait être à ses côtés... (Comme Céline disait «Dieu est en réparation», la France est en cours d’examen pour être soignée de son affection, dite paralysie-poire.)
• Notre chroniqueur, en retard cette fois pour de bonnes raisons, tomba un jour, sans y prendre garde, sur un documentaire. • On terminait sur cette idée, si noire, si sordide, si complètement satanique : vendre l’Acropole pour rembourser les banques et équilibrer le budget. • Puis il y a la voix de ce vieux monsieur, avec son rire doux et un peu triste : «J’en mourrai... S’ils vendent l’Acropole, à quoi bon rester en vie ?» • Notre chroniqueur a pesé chaque mot et il a exploré l’étrange émotion qui avait saisi son âme.
• Quel est ce mystère qui fait que l’on dédie une vie, ou une partie de sa vie, à un combat intellectuel, un vrai ? • C’est choisir l’aventure incertaine, la solitude, l’angoisse, la crainte, la fatigue, la déception, de préférence à la tranquillité bourgeoise, les certitudes des salons, le confort de l’irresponsabilité. • Qu’est-ce qui fait que nous combattons “le Système”, comme l’on dit dans ces colonnes ? • Le chroniqueur répond en citant Emil Cioran, dans une observation à la fois complexe, contradictoire voire critiquable, mais qui contient une vérité d’une extrême importance.
• Cette fois encore, le chroniqueur tourne son regard du côté de l’Ukraine. • Sur le point de développer son texte, il fut stoppé dans son élan par l’événement aujourd’hui connu sous le nom de “vol MH17”, de Malaysia Airlines. • Lui qui voulait plaider que la crise ukrainienne était complètement étrangère à notre monde BAO, n’était-ce pas la démonstration du contraire ? • Pas si vite... . • Ayant accepté le péché du retard (un jour), le chroniqueur a entrepris de persister dans son jugement. • Il conclut que notre époque est enfermée dans le crépuscule paroxystique et exalté de sa caverne postplatonicienne.
• Cette fois, une fois de plus, le chroniqueur jette un coup d’œil du côté de l’Ukraine. • Il ne vous révèlera rien de bien nouveau, non, parce que l’objet de sa recherche n’a rien à voir avec les événements courants de cette malheureuse affaire. • Ce qu’y cherche notre chroniqueur, ce sont les traces de notre “barbarie intérieure”. • Et figurez-vous qu’il les trouve sans perdre trop de temps, tant elles sont évidentes, toutes fraîches, visibles et hurlantes. • La barbarie intérieure, c’est un des signes les plus significatifs de notre époque, et ce n’est nullement à sa gloire. • Notre époque n’est pas glorieuse.
• A nouveau, notre chroniqueur s’intéresse à cette rubrique des vidéos sur dedefensa.org. • C’est vrai, il semble impressionné, voire même touché, soulevé par de nouveaux enthousiasmes. • Le chroniqueur vous rapporte ses impressions sur les débuts de la rubrique, les perspectives, les méthodologies qui seront employées, les thèmes qui seront suivis, etc. • Â côté de cela, une certaine surprise, mais sans surprise pour nous : il ne croyait pas être encore capable de s’enthousiasmer pour une chose nouvelle, comme il s’observe cette fois. • (Ne vous y fiez pas : il découvre chaque fois la même chose, chaque fois surpris à nouveau.)
• Voici une grande nouvelle : l’introduction de vidéo sur dedefensa.org. • Il s’agit de “conversations” avec Philippe Grasset, dont la première est mise en ligne aujourd’hui, en même tempos que paraît cette chronique. • Le chroniqueur, lui, se penche sur les raisons de cette “innovation” considérable, il se demande quelle mouche a piqué dedefensa.org... • Et puis, tout de même, puisque le chroniqueur et Philippe Grasset ne font qu’un, le premier retrouve un peu de calme pour tenter de comprendre le choix du second. • Lisons-le, le chroniqueur, avant d’aller voir et entendre Philippe Grasset (PhG pour faire court).
• Le chroniqueur s’intéresse aux vicissitudes du temps présent. • D’abord, il est en retard, et cela dû, justement, aux vicissitudes du temps présent... • Le chroniqueur se fait alors l’écho d’une interrogation : comment poursuivre ainsi, pressé par le temps, tiraillé par le travail qui le conduit dans les dédales des faits ou de ce qu’il est convenu de nommer “faits”, réclamé par une enquête permanente pour se rapproche de ce qu’il nomme “la vérité de la situation” ? • Avec la crise ukrainienne, encore une fois et cette fois d’une façon impérative se posent tant de questions auxquelles l’inconnaissance apporte une réponse.
• Pardonnez-lui, Seigneur, mais ce chroniqueur-là est d’humeur à se confesser aujourd’hui et peut-être ne sait-il pas ce qu’il fait. • Le sujet semble n’être pas nouveau, mais il se pourrait qu’il soit traité de façon, elle, complètement différente de ce qui fut jusqu’ici, et donc nouveauté complète. • Le chroniqueur nous parle de La Grâce, donc d’une vie, la sienne, donc d’un destin, le sien et celui de La Grâce, – comme s’il s’agissait du même, ce qui est un jugement bien risqué sinon contestable, – mais on verra son argument... • Le chroniqueur parle au lecteur : La Grâce a sa place dans votre bibliothèque.
• Voici un extrait d’un vaste travail de Philippe Grasset, Les Mémoires du dehors, encore en cours et dont la destination reste à déterminer, dont on dira qu’il fait partie de l’ensemble dit “fonds PhG”. • Il s’agit de l’essentiel d’un passage consacré à la passion d’écrire de PhG, qui constitue la ligne directrice de sa vie. • Ce passage doit être lu comme complément à la mise en vente de La Grâce de l’Histoire, à la fois explication et analyse de cette irrésistible passion. • On trouvera également des éléments psychologiques pour mieux comprendre l’entreprise que constitue le site dedefensa.org.
• Dans ces temps si troublés, parcourus de pressions indicibles, de menaces mystérieuses, d’un malaise si universel qu’on croirait la globalisation accomplie, il importe de se compter et de s'expliquer. • Le chroniqueur compte parmi ses références le philosophe de l’Histoire Lucien Jerphagon, l’homme des “chers Grecs et des chers Romains”. • Pourtant le chroniqueur a quelques remarques critiques à côté de son estime chaleureuse et admirative. • Cela ne porte pas à conséquence grave, puisqu’ils sont entre gens qui ont le privilège de «de vivre consciemment la fin d’une civilisation» mais cela permet d'éclairer quelques situations.
• Cette fois, l’événement se précise : La Grâce de l’Histoire va faire son entrée majestueuse, très bientôt, sous la forme du livre imprimé... • Cet événement-là, à nouveau sollicite le chroniqueur du 19 courant..., dix mois après qu’il ait salué le retour de La Grâce en ligne après une si longue absence. • Il le sollicite d’autant plus qu’on y trouve, dans l’événement, à la fois du mythe et du symbole. • Nous entrons bientôt dans l’année du centenaire de la Grande Guerre. • Les événements se précipitent en un flot déchaîné...
• Evocation du chroniqueur à partir d’un «J’ai rendez-vous avec...» entendu lors d’une émission d’information télévisée. • Ce début de phrase rappelle le poème d’Alan Seeger mort en juillet 1916, «J’ai rendez-vous avec la Mort», qui est l’une des œuvres symboliques de Verdun. • Le poème, «I Have A Rendezvous With Death», était le favori de John Kennedy, et une occurrence tragique le relie à son assassinat. • Tout cela rejoint notre époque qui commémore le 50ème anniversaire de l’assassinat de Dallas et, bientôt, le centenaire de la Grande Guerre. • Tout cela pèse du poids symbolique de notre Grande Crise.
• Décidément, l’époque passionne le chroniqueur, pardonnez-lui ... • Du «poids du rien», nous passons à “Je n’aime pas ce monde où je vis”, dit d’une voix douce et apaisée, citation d’un homme qui était presque centenaire ou qui l’était déjà, et qui souriait avec bienveillance. • Cette phrase va au fond, elle va si loin qu’elle en est vertigineuse. • Elle recèle un état de l’esprit, du cœur et de l’âme, en accord intime avec la tragédie du monde que nous vivons. • Le monde qui nous a été imposé est une imposture, un “Monde-simulacre”, avec lequel aucune identité n’est possible, contre lequel seule la résistance est possible.
•Autre chronique, autre citation, cette fois d’un grand ancien qui continue à effrayer bien des âmes sensibles qui se disent antiSystème et ne parviennent pas à être quitte des chaînes du Système. • Citation de Joseph de Maistre, donc. • Déjà vue et revisitée, parce que convenant parfaitement à l’état de l’esprit du chroniqueur. • Il s’agit de l’«énorme poids du rien»... • Que faire, comment éviter le vertige de la perte du sens lorsqu’on se trouve, percevant la catastrophe qui nous accable, au milieu d’une foule grouillante qui s’amuse d’une poussière et semble vous dire que tout va bien.
• Cette fois, nous n’y comprenons pas grand’chose. • Le chroniqueur aussi, semble-t-il, et il nous semble bien qu’il l’avoue ici ou là. • Voilà qu’il a voulu se plonger dans l’actualité et mettre son grain de sel dans une mer qui n’est pas précisément d’eau douce. • Ainsi vous parle-t-il de la NSA comme d’autres lisent Tintin en ramenant les derniers rebondissements de l’album en cours aux Dupont-Dupont. • Il n’y a que notre époque pour faire en sorte qu’un chroniqueur innocent, qui s’est juré de ne parler que de sujets inactuels, finit par se rendre suspect aux agents Dupont-Dupont de la NSA.
• Il s'agit d'une citation de George Steiner, professeur et philosophe, personnage prodigieusement cultivé et doué. • Le chroniqueur l'avait entendu en 1996, il le retrouve en 2013 dans une interview, avec la même remarque (une citation de José-Luis Borges). • C'est cette citation et l'interprétation qu'en fait Steiner qui sont principalement l'objet du débat. • Il y est question de création, de démocratie et d'angoisse.