A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Sur le front des vrais durs, les Russes face à la coalition OTAN-USA, on est de plus en plus durs... • Les Russes signent-ils sous les auspices turques un accord pour exporter le grain ukrainien d’Odessa ? Ils rythme ce beau progrès de l’arrangement par un tir de missiles ‘Kalibr’ qui démolit une partie des installations militaires du port d’Odessa, dont des missiles ‘Harpoon’. • Lavrov à ses ‘collègues’ du bloc-BAO : “faites ce que vous voulez de vos sanctions, nous n’en avons rien à faire.” • Ne perdez pas espoir : cela peut tourner très mal en Ukraine.
• Un coup d’œil circulaire sur Ukrisis, la GrandeCrise, avec les divers remous qui lui sont liés. • On suit trois théâtres importants, chacun différent des deux autres et pourtant tous trois liés les uns aux autres. • La situation sur le “front” lui-même, en Ukraine, où l’afflux des armes avancées occidentales (essentiellement US) pourrait relancer la poussée russe. • La crise du pouvoir américaniste, avec Biden et le reste, qui n’amorce aucune inflexion sur la politique ukrainienne des USA. • La situation crisique européenne, avec l’Italie en tête.
• La “plus puissante” armée du monde a bien des soucis... • L’US Army ne recrute plus, elle n’attire plus les patriotes et les héros : le 1er octobre, il lui manquera 15 000 hommes (et femmes) sur les engagements qui lui sont nécessaires et elle comptera 445 000 soldats fin 2023 alors qu’elle avait fixé ses effectifs minimaux à 495 000 après la réforme et les réductions de 2015. • Les motifs sont divers, mais on notera surtout les dégâts fait par la “wokenisation” des forces et la crétinisation générale de la population pour les capacités exigées.
• Quelques signes montrent que le président Zelenski est entré dans une zone d’une possible grande tempête pour sa position, ses ambitions et sa sécurité. • Il y a la purge qu’il vient d’effectuer dans divers services de sécurité et de la Justice, liquidant pour le coup le chef du SBU et la Procureure Générale. • Il y a les menaces russes de décapitation de la direction ukrainienne au cas où des frappes inacceptables auraient lieu, en Crimée notamment. • Il y a l’action déstabilisatrice de Mr. Z d’une députée née ukrainienne au Congrès US.
• Le très-fameux Premier ministre (1997-2007) qui mena tambour battant le triomphe de l’“anglosphère” sur le monde au côté de son maître à penser G.W. Bush vous le dit aujourd’hui ! • Un seul jugement qui compte : « Nous arrivons à la fin de la domination politique et économique de l'Occident. » • Mélange d’adaptabilité de type-caméléon et de réserves pour ne pas trop paraître trahir la Belle-Cause, Blair ingurgite la nouvelle dynamique du monde parce qu’il sait qu’on ne peut faire autrement. • A chacun son ReSet...
• Un discours de Blinken sans grandeur, stéréotypé comme d’habitude, mais où pointe la panique et la fureur du constat que les Russes veulent, à partir d’Ukrisis changer l’ordre du monde et congédier l’hégémonisme US. • Cela est apparu en pleine lumière à Bali à la conférence des ministre des affaires étrangères du G20. • Cela constitue un choc terrible pour les psychologies des dirigeants US, pour lesquelles la puissance et la domination sans conteste des USA sont une référence absolue de leur stabilité, mais aussi de leur survie.
• Quelques réflexions parcellaires et sans grand danger sur les réunions de la semaine, du G7 à l’OTAN, où toute la folie du bloc-BAO s’est déployée sans ciller. • L’OTAN et le bloc-BAO comme aboutissement d’une terrible torsion imposée à l’espèce et à l’histoire par quelques grands esprits, de Descartes à Newton. • Mais l’OTAN est devenue la caricature d’elle-même, vivant dans un univers de fantaisie, au rythme de l’épisode maniaque que partagent tous les dirigeants. • Résultat, l’OTAN création du Diable, imposant l’“OTANisation du Diable”.
• Le langage des Russes vis-à-vis du bloc-BAO, y compris et surtout des ex-libéraux russes, se fait de plus furieux et définitifs : « Nous ne ferons plus jamais confiance à l’Occident. » • Dimitri Medvedev, toujours lui, avertit vigoureusement les États-Unis : pour avoir un nouvel accord START (armes stratégiques nucléaires), il faudra venir le chercher en rampant. • Pendant ce temps, les forces armées russes mettent en œuvre une supériorité stratégique nucléaires écrasante, – missiles hypersoniques et défense antimissile sans égale.
• Encore une critique sévère du président mexicain, portant cette fois sur la politique générale suivie par l’OTAN dans Ukrisis, notamment le flot d’armements déversé chez les Ukrainiens. • Lopez Obrador ne cesse, surtout depuis le 24 février, d’affirmer une position d’indépendance très critique des USA, qui le rapproche des pays de la résistance active contre l’hégémonisme du bloc-BAO. • Cela conforte sa position de leader régional du Sud des USA et tend à lui donner une stature globale. • Hypothèses diverses : G-8 anti bloc-BAO, BRICS élargi...
• Intéressons-nous donc à la Turquie et à l’insaisissable Erdogan, – qui, semble-t-il, pourrait désormais bien être saisi dans ses orientations. • Un observateur excellent, Alexander Mercouris, va jusqu’à désigner “sa” Turquie comme « le cheval de Troie de Poutine dans l’OTAN » : voilà qui ouvre de vastes perspectives... • Voyons comment cette analyse, partagée par Eric Zuesse, nous permet de progresser dans l’examen de l’intéressant phénomène de l’effondrement des USA, du bloc-BAO, de notre civilisation, du Système et du reste...
• Après l’imbroglio américaniste concernant la livraison à l’Ukraine de systèmes de lance-roquettes multiples MLRS et HIMARS, puis finalement l’annonce de livraisons effectives assorties de la “parole d’honneur” de Zelenski, l’ancien président Medvedev poursuit dans son rôle nouveau de super-faucon. • Il avertit de la possibilité d’une riposte de frappes nucléaires (ou pas) hors d’Ukraine, aux USA éventuellement. • Agitation de communication considérable sauf pour les bons peuples qui ne sont guère informés.
• Si le basculement qui s’opère dans le Donbass au profit des Russes se confirme, quelle va être l’attitude (sans parler de “politique”) de Washington ? • Des armements permettant des attaques contre la Russie vont-ils être livrés, et dans ce cas quelle serait l’attitude russe ? • Au plus les “événements” progressent, au plus s’accumulent des questions extraordinairement dangereuses. • Examen d'hypothèses, mais il faut surtout percevoir intuitivement la mécanique de ces événements insaisissables qui écrasent notre psychologie.
• Coup d’oeil circulaire sur le bordel globalisé. • Pour ‘Ukrasis’, puisqu’il semble que l’armée russe réduite en bouillie enchaîne les victoires, “experts” et scribouillards du Système s’emploient à expliquer que l’histoire des bataille n’est qu’une suite de cancellations. • Leur “vérité-de-simulacre” commence à céder du grand terrain à l’irrésistible “vérité-de-situation”. • Plus à l’Est où l’on annonce du nouveau, Russes et Chinois observent la naissance de l’“OTAN global”. • Dans cette mêlée, le meilleur rôle de Zelenski : “fatigue-Zélenski”.
• Outre d’être ce qu’elle est, – énorme, terrible, tellurique et volcanique, – Ukrisis ouvre également des débats inattendus, qui peuvent paraître picrocholinesques, entre “dissidents” en quête de définition de la guerre en Ukraine. • Sans prendre parti, simplement en mesurant les différences de méthodologie, on constate la grande difficulté d’atteindre au sommet de la Vérité. • La dissidence est une chose qui vit, de même que la bêtise du Système et l’aide donnée à Kiev. • De même, – surprise, surprise, – que les insultes autour de Davos.
• Il se passe donc quelque chose... • Après l’un et l’autre articles mettant en doute l’action US en Ukraine, c’est cette fois un éditorial du New York ‘Times’ qui conseille de ralentir l’engagement US et recommande des négociations, avec concessions de Kiev. • Il semble qu’il s’agit de l’apparition d’une division importante au sein du DeepState vis-à-vis d’Ukrisis. • Une interprétation est qu’il s’agit de l’effet de la situation interne très difficile des USA. • Loin de l’éclaircir, cela rend la crise générale bien plus complexe pour tous les acteurs.
• Successivement visitées, un enchaînement de situations et de circonstances dans le cadre de la GrandeCrise voyageant de Ukrisis aux États-Unis. • D’abord, l’épisode concernant les échanges entre Lavrov et son “collègue” israélien en rapport avec les juifs et l’Ukraine. • Les craintes stratégiques et nucléaires des chefs militaires US face à la Russie et à la Chine. • Quelques mots sur l’absence de dirigeants-BAO capables de « tenir tête à Poutine » en « négociant la paix » avec lui. • Jusqu’aux USA, où triomphe le trumpisme antiguerre.
• L’un des acteurs les plus actifs du clan neocon est une dame, désormais célèbre et indiscutée dans l’influence au sein du pouvoir US. • Victoria Nuland n’a donc pas sa langue dans sa poche et envisage pour des journalistes ukrainiens la possibilité d’une frappe nucléaire russe. • Elle laisse entendre que les USA seront là, au côté des Ukrainiens. • Promesse sexy, conduitant à la question du nucléaire, – ou pas... • Des armes (hypersoniques) aux grandes capacités conventionnelles pourraient bien jouer un rôle proche de celui du nucléaire...
• Heureusement pour leur confusion, et pour notre édification, des “sources” de haut niveau continuent à fuiter des détails instructifs sur la situation de Ukrisis vue de Washington. • Ainsi apprend-on, via CNN et d’autres respectables institutions, que nul ne sait, à Washington, où se répand le flot d’armements déversé sur l’Ukraine. • Par contre, on sait désormais, de “source” sure, qu’il ne faut pas croire un mot de ce que dit Zelenski puisqu’il mène une “guerre de la communication,”. • Guerre terrible mais aussi guerre-bouffe.
• Pour revenir à une des crises américanistes sans cesse en cours d’intensification, comme en une sorte de paroxysme endémique, une situation de la frontière Sud des États-Unis. • Quelques chiffres qui ne sont guère diffusés pour ne pas trop faire penser au Grand Remplacement. • 2,1 milions d’immigrants illégaux en 2021 (avec l’arrivée de Biden), un million depuis janvier 2022. • Et l’ombre activiste des cartels, qui ont introduit une nouvelle technologie : les drones. • En 2021, 9 000 vols de drones des cartels aux USA.
• Faut-il y aller ou ne faut-il pas y aller ? • Tout ce que l’Amérique compte de faucons hystériques et mystiques maudit ce lien fatal que sa puissance nucléaire lui impose, face à une autre puissance nucléaire dont la capacité fait peur. • Après tout, tant pis ! Puisqu’on y est, allons-y, exhorte le super-neocon Robert Kagan, mari de Victoria Nuland. • Kagan va jusqu’à reconnaître, bien volontiers madame, que si les Russes sont en Ukraine, c’est à cause de la politique américanistotanienne. • Enfin ! L’Amérique a un destin, qu’il s’accomplisse. • On verra.