A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• L’affaire du F-35 avec bombe nucléaire continue à se répandre en une grande polémique au sein de la Résistance antiSystème. • L’affirmation de sa destruction par Pépé Escobar s’est heurté à une levée de boucliers de critiques (Scott Ritter, Andrew Korybko) qui ne sont pourtant pas restées sans réponse. • La meilleure appréciation est celle de Larry Johnson, pourtant sceptique : l’histoire de l’attaque de l’Iran par les Israéliens est une telle montagne de mensonges que vraiment, tout, tout est possible. • L’époque est donc hyper-formidable.
• Pépé Escobar a lancé une bombe (on ne dit pas mieux) : un F-35 chargé d’une bombe nucléaire à larguer très haute altitude au-dessus de l’Iran abattu par les Russes. • Larry Johnson en doute très fortement, avec des arguments. • Il n’empêche, cela nous remet en mémoire des confidences de Mercouris sur les capacités hypersoniques (équivalentes au nucléaire qu’ont les Israéliens) des Iraniens contre rien aux Israéliens. • Du coup, la partie devient très, très sérieuse et le simulacre qu’on nous sert a pour fonction de se rassurer les uns les autres.
• Retour sur cette “étrange” affaire de la riposte iranienne à l’attaque israélienne contre l’ambassade iranienne de Damas..• Tant de choses y sont étranges ! • Les analyses les plus contradictoires s’y croisent et s’entrecroisent dans un affrontement qu’on annonçait (certainement, dans les années 2006-2008) comme le déclenchement de la Troisième dernière. • Au contraire, le désordre et l’incompréhension ont dominé, avec des arrière-plans mystérieux (voir le texte de Dimitri Balik). • Une seule certitude : l’impuissance de la puissance US.
• Notre propos est de faire un lien entre les deux ‘sous-crises’ de la GrandeCrise : celle de la guerre israélo-palestinienne et celle de l’Ukraine.. • Le 7 octobre 2023, nous pronostiquions que la première allait supplanter la seconde du point de vue essentiel du système de la communication. • Six mois plus tard, force est d’admettre que c’est faux, qu’il existe comme un quadrille où, à tour de rôle, la GrandeCrise change de partenaire sans jamais en abandonner aucune. • Cela donne un avantage au seul pays qui danse avec les deux : la Russie.
• Quelques notes et remarques diverses sur le fonctionnement et l’organisation de la machine de guerre russe permettent de comprendre comment cette armée, dont on annonçait l’inéluctable effondrement, s’est retrouvée propulsée sans contestation rang de première armée du monde. • On trouvera des causes paradoxales. • La lourdeur et la pseudo-inefficacité soviétique ont fourni une base solide. • Le terrible traitement du “capitalisme sauvage” des années 1990 a permis de faire une tabula rasa sur laquelle naquit cette puissance nouvelle.
• Il ne faut surtout pas séparer l’attaque israélienne contre l’ambassade d’Iran à Damas des combats qui se déroulent dans les plaines d’Ukraine. • Ces deux événements catastrophiques font partie de la même GrandeCrise, bien entendu. • Simplement, on peut se demander si, en agissant comme il l’a fait contre un allié direct (SCO, BRICS) de la Russie, Netanyahou n’a pas lâché la proie pour l’ombre. • En bien mauvais terme avec l’administration Biden aux abois, il se met les Russes à dos au moment de leur triomphe ukrainien
• Ne nous embarrassons pas trop de nos ombrageuses critiques, si courant chez nos Résistants-jusqu’au-boutistes qui vous dégotent un péché ou l’autre chez ceux qu’on espère mettre de son côté. • Elon Musck, en lançant une grande campagne de réconciliation entre Ukrainiens et Russes, annonce aux premiers qu’ils devront faire amende honorable s’ils ne veulent pas perdre Odessa et l’accès à la Mer Noire. • Musk est un sacré cas à suivre : le plus élevé des ‘Maîtres du monde’, ils pourrait s’avèrer être le traître des ‘Maîtres du Monde’.
• On débat ferme après la tuerie du Crocus City à Moscou, sur les circonstances, sur les buts, toutes ces choses, mais d’abord et surtout, et uniquement : l’Ukraine a-t-elle trempé son petit doigt de pied dans cette affaire ? • “ISIS ! ISIS ! ISIS !”, rythme l’Occident-absurdif qui ne veut pas qu’on touche à la vertu ukrainienne. • C’est un débat sans fin, comme celui qui entoure le destin de ‘NordStream’. • Mais non, ce qui compte plus que tout, c’est que cet affreux massacre est une partie intégrante de la guerre que la Russie livre désormais (en Ukraine notamment).
• Désignons-le comme “le clown de guerre” avec son Nez-Rouge, ou bien encore McMacron, l’homme de la “stratégie de l’écrevisse”. • Il y a trois jours, Macron allait dévorer tout cru la puissante Russie grâce à une habile manœuvre d’un corps expéditionnaire de 15 000 hommes. • Il y a deux jours, il se réfugie dans des imprécations venues de l’Olympe et l’on verra plus tard. • Entretremps, il voit Scholz et tout va bien. • Le clown au Nez-Rouge a tant de maître qu’il ne sait plus qui flatter. • Même des yankees-black s’intéressent au sexe de Brigitte.
• Le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg, homme transparent et sans relief particulier, cette fois s’est distingué. • Il a averti la France qu’elle ne pouvait songer, seule ou avec quelques acolytes de fortune, à agir contre la Russie : elle fait partie complètement de l’OTAN donc elle en dépend complètement, et il n’est pas question, comme pense le Pentagone, d’agir de cette façon en cette circonstance. • Ainsi vogue, vogue, vogue la jolie souveraineté. • Ainsi notre complète servilité nous éviterait-elle au moins une sottise remarquable.
Un départ complètement inattendu : la démission de Victoria Nuland, incontestée architecte de la politique ukrainienne des USA et du projet US de démantèlent de la Russie. • Ces opérations devaient être accomplies sans déclencher de conflits importants ni risquer une Guerre Mondiale. • Nuland a parfaitement réussi tout le contraire ; un “sans-faute dans l’échec” qui sanctionne l’actuelle situation mondiale avec tous ses risques. • Elle est saluée comme une des grandes stratèges des USA : tout est donc catastrophique dans le pire des mondes.
• Surprise, surprise : l’armée russe et derrière elle l’industrie de l’armement russe, tant décriées, méprisées, moquées, s’avèrent être un modèle pour l’U.S. Army. • C’est le chef d’état-major de l’U.S. Army et sa ministre qui l’affirment devant un groupe de journalistes US accrédités au Pentagone. • C’est donc une déclaration tout à fait officielle : l’armée US va se restructurer selon les normes que l’armée russe a développées en Ukraine. • Les deux officiels ne ménagent pas leurs éloges pour les Russes en Ukraine. • Voilà, c’est aussi simple que cela.
• Biden ou Trump ? Encore un commentateur de haute volée pour donner son point de vue sur l’intérêt de Poutine et de la Russie dans le vote pour le prochain président des USA. • Fiodor Loukianov, personnalité éminente de la direction russe, estime que l’élection de Trump serait du plus grand avantage pour la Russie. • La question se pose-t-elle vraiment ? • Que ce soit Biden ou Trump, l’Amérique entrera dans le cœur brûlant de sa grande crise d’effondrement. • L’événement de la crise a d’ores et déjà dépassé l’événement de l’élection.
• Une intervention remarquée en Russie, de la part d’une jeune Italienne, qui étudie à Moscou et demande à Poutine de faciliter toutes les mesures pour les étrangers voulant s’“impatrier” en Russie. • On pourrait comprendre “trouver une nouvelle patrie” en Russie, mais cela doit à notre avis être lu différemment. • Ce terme, ce débat, cette perspective renvoie à la bataille finale à laquelle nous assistons, entre la modernité et la Tradition (ou néo-Tradition). • Une appréciation et une interprétation fondamentales caractérisant la Grande Crise.
• Dimitri Medvedev a souvent parlé pour agiter des frayeurs seulement dans le champ de la communication. • Cette fois, à l’occasion d’une conférence avec quelques journalistes, il fait certes de la communication mais qui n’est pas sans perspectives opérationnelles très concrètes. • Medvedev suggère que Kiev pourrait bien être un but de guerre de la Russie en Ukraine, ce qui supposerait une invasion quasi-complète... • Et l’on peut comprendre, vu l’état d’esprit de la Grande Pensée des zombies-UE, que s’il faut aller plus loin, eh bien..
Une suggestion d’utiliser le symbolisme pour parvenir à une meilleure évaluation de la véritable situation d’une puissance, – les États-Unis en l’occurrence. • Le symbole ici est qu’en même temps qu’avait lieu le « désastre d’Avdeyevka » en Ukraine, le gouverneur du Texas Abbott décidait la mise en place d’une base militaire texane (Garde Nationale) à la frontière, nouveau défi signifié à la puissance centrale de Washington. • Le symbole, enfin, est dans ce que s’additionnent et se renforcent le même jour les deux faiblesses mortelles de l’Empire
• Il devait y avoir une “bataille d’Avdeyevka” comme il y eut une “bataille de Bakhmout”, longue et sanglante,– il y eut, en quelques jours, le “désastre d’Avdeyevka”. • Cette nuit, le chef d’état-major de l’armée ukrainienne a ordonné l’évacuation de la ville : la poussée et la pression des Russes sont trop fortes. • Les soldats ukrainiens se battent avec le même courage, mais avec de moins en moins d’effectifs et de moins en moins d’armements. • La bande de canailles qui les dirige est en train de perdre la “bataille du simulacre”.
• Les Russes disent leur inquiétude sur l’état d’impréparation, de confusion et de chaos qui règne aux USA dans les directions stratégiques et politiques, notamment avec un président dementia-senile et un secrétaire à la défense mystérieusement cancéreux. • Cette situation rend effrayantes les conditions éventuelles de risques d’une guerre nucléaire. • L’effondrement du hégémon US s’accompagne de l’effondrement des personnes physiques et psychologiques des dirigeants et de l’effondrement des procédures de sécurité.
• Chiffres impressionnants, ceux de la diffusion et de la vision de l’interview Carlson-Poutine. • On flirte autour des 200 millions. • La presseSystème enrage absolument de ce triomphe qui marque sa descente aux enfers : elle se trouve entre jalousie et hystérie. • C’est une immense bataille qui se livre et une affreuse défaite qui se dessine : sans la presseSystème, le château de cartes faussaires s’écroule. • Que faire mais que faire ? • Suggestion pleine de simplicité et d’humilité : regarder s’écrouler le château de cartes et regarder Tucker Carlson.
• La chose a eu lieu et, avec elle, le déchaînement de haine, de sottise, de vide et de rien. • A côté de cela, certains ont senti passer le vent de l’histoire lorsqu’elle devient métahistoire. • Ce qu’il faut saluer ici, ce ne sont les hommes (Carlson et Poutine), ni l’acte politique (l’interview et son contenu), mais un événement métahistorique qui nous dépasse tous, qui marque une avancée dans l’époque de la plus GrandeCrise. • Il fallait un philosophe comme Alexander Douguine pour parfaitement comprendre cela : c’est chose faite.