A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Surprise, surprise : l’armée russe et derrière elle l’industrie de l’armement russe, tant décriées, méprisées, moquées, s’avèrent être un modèle pour l’U.S. Army. • C’est le chef d’état-major de l’U.S. Army et sa ministre qui l’affirment devant un groupe de journalistes US accrédités au Pentagone. • C’est donc une déclaration tout à fait officielle : l’armée US va se restructurer selon les normes que l’armée russe a développées en Ukraine. • Les deux officiels ne ménagent pas leurs éloges pour les Russes en Ukraine. • Voilà, c’est aussi simple que cela.
• Biden ou Trump ? Encore un commentateur de haute volée pour donner son point de vue sur l’intérêt de Poutine et de la Russie dans le vote pour le prochain président des USA. • Fiodor Loukianov, personnalité éminente de la direction russe, estime que l’élection de Trump serait du plus grand avantage pour la Russie. • La question se pose-t-elle vraiment ? • Que ce soit Biden ou Trump, l’Amérique entrera dans le cœur brûlant de sa grande crise d’effondrement. • L’événement de la crise a d’ores et déjà dépassé l’événement de l’élection.
• Une intervention remarquée en Russie, de la part d’une jeune Italienne, qui étudie à Moscou et demande à Poutine de faciliter toutes les mesures pour les étrangers voulant s’“impatrier” en Russie. • On pourrait comprendre “trouver une nouvelle patrie” en Russie, mais cela doit à notre avis être lu différemment. • Ce terme, ce débat, cette perspective renvoie à la bataille finale à laquelle nous assistons, entre la modernité et la Tradition (ou néo-Tradition). • Une appréciation et une interprétation fondamentales caractérisant la Grande Crise.
• Dimitri Medvedev a souvent parlé pour agiter des frayeurs seulement dans le champ de la communication. • Cette fois, à l’occasion d’une conférence avec quelques journalistes, il fait certes de la communication mais qui n’est pas sans perspectives opérationnelles très concrètes. • Medvedev suggère que Kiev pourrait bien être un but de guerre de la Russie en Ukraine, ce qui supposerait une invasion quasi-complète... • Et l’on peut comprendre, vu l’état d’esprit de la Grande Pensée des zombies-UE, que s’il faut aller plus loin, eh bien..
Une suggestion d’utiliser le symbolisme pour parvenir à une meilleure évaluation de la véritable situation d’une puissance, – les États-Unis en l’occurrence. • Le symbole ici est qu’en même temps qu’avait lieu le « désastre d’Avdeyevka » en Ukraine, le gouverneur du Texas Abbott décidait la mise en place d’une base militaire texane (Garde Nationale) à la frontière, nouveau défi signifié à la puissance centrale de Washington. • Le symbole, enfin, est dans ce que s’additionnent et se renforcent le même jour les deux faiblesses mortelles de l’Empire
• Il devait y avoir une “bataille d’Avdeyevka” comme il y eut une “bataille de Bakhmout”, longue et sanglante,– il y eut, en quelques jours, le “désastre d’Avdeyevka”. • Cette nuit, le chef d’état-major de l’armée ukrainienne a ordonné l’évacuation de la ville : la poussée et la pression des Russes sont trop fortes. • Les soldats ukrainiens se battent avec le même courage, mais avec de moins en moins d’effectifs et de moins en moins d’armements. • La bande de canailles qui les dirige est en train de perdre la “bataille du simulacre”.
• Les Russes disent leur inquiétude sur l’état d’impréparation, de confusion et de chaos qui règne aux USA dans les directions stratégiques et politiques, notamment avec un président dementia-senile et un secrétaire à la défense mystérieusement cancéreux. • Cette situation rend effrayantes les conditions éventuelles de risques d’une guerre nucléaire. • L’effondrement du hégémon US s’accompagne de l’effondrement des personnes physiques et psychologiques des dirigeants et de l’effondrement des procédures de sécurité.
• Chiffres impressionnants, ceux de la diffusion et de la vision de l’interview Carlson-Poutine. • On flirte autour des 200 millions. • La presseSystème enrage absolument de ce triomphe qui marque sa descente aux enfers : elle se trouve entre jalousie et hystérie. • C’est une immense bataille qui se livre et une affreuse défaite qui se dessine : sans la presseSystème, le château de cartes faussaires s’écroule. • Que faire mais que faire ? • Suggestion pleine de simplicité et d’humilité : regarder s’écrouler le château de cartes et regarder Tucker Carlson.
• La chose a eu lieu et, avec elle, le déchaînement de haine, de sottise, de vide et de rien. • A côté de cela, certains ont senti passer le vent de l’histoire lorsqu’elle devient métahistoire. • Ce qu’il faut saluer ici, ce ne sont les hommes (Carlson et Poutine), ni l’acte politique (l’interview et son contenu), mais un événement métahistorique qui nous dépasse tous, qui marque une avancée dans l’époque de la plus GrandeCrise. • Il fallait un philosophe comme Alexander Douguine pour parfaitement comprendre cela : c’est chose faite.
• Le directeur de la CIA reconnaît dans un article que les USA ne sont polus ce qu’ils étaient, c’est-à-dire cette puissance inégalée clamant son exceptionnalisme. • William Burns écrit : « Nous sommes dans « un monde de compétition stratégique intense dans lequel les États-Unis ne jouissent plus d’une primauté incontestée. » • Confirmation d’une analyse parue en octobre 2023 et de notre sentiment de plus en plus profond. • En fait, la CIA confirme : “Euh, oui, l’axe du monde a basculé”, et les USA sont allés en Ukraine, rien que pour confirmation.
• On croirait que l’Amérique n’attendait que cela : faire s’embraser sa crise intérieure au feu de la GrandeCrise qu’ils ont activée avec divers incendies extérieurs, – ici, l’Ukraine certes. • La crise opposant le Texas du gouverneur Abbott au Washington de Joe Biden plonge l’Amérique dans le fondement de sa fragilité intérieure. • A la lumière et au feu de l’incendie d’une frontière extérieure en concurrence avec l’incendie qu’ils ont allumé sur les frontières ukrainiennes, se révèlent les multiples brasiers de leurs frontières intérieures.
• Les grands esprits du Pentagone se sont aperçus qu’il s’était passé certaines choses préoccupantes en Ukraine. • Notamment, que la base industrielle de l’armement US est aussi structurée qu’une goutte de mercure sur une dune de sable par grand vent. • Alors, ils lancent un grand plan, une “stratégie”, pour renforcer, c’est-à-dire pour développer, c’est-à-dire pour inventer une base industrielle de l’armement aux USA. • Cela s’appelle NDIS (‘National Defense Industrial Strategy’) et c’est aussi solide et sérieux qu’un éclair au chocolat.
• C’est une sorte de kaléidoscope de la GrandeCrise que nous vous présentons, en allant de-ci de-là dans tous les brasiers qui ne cessent de s’allumer. • On, va d’abord sur la “nouvelle guerre” US, avec et contre les Houthis. • Là-dessus, quelques mots sur l’extraordinaire aventure du ministre US de la défense qui joue la fille de l’air à cause de sa prostate. • Notons que le Congrès n’est pas content du tout, y compris les démocrates. • Faisons un tout vers le Texas quasi-sécessionniste. • Puis l’on parle de la Pologne et de sa plus grave crise depuis 1980.
• Encore un raid massif en Ukraine des Russes le 8 janvier, le troisième d’une série commencée le 29 décembre avec comme facteur central d’attaque, le missile hypersonique ‘Kinzhal’. • Les résultats sont impressionnants avec des destructions colossales d’objectifs stratégiques, aussi bien militaires qu’industriels. • Face au ‘Kinzhal’, le ‘Patriot’ est dépassé et se fait impitoyablement détruire. • Contre cela, tous les simulacres du monde n’y peuvent rien. • Démonstration en grandeur réelle et débris véridiques l’impuissance de l’Occident-dépressif.
• Que voilà un raccourci intéressant ! • Nous reprenons ici diverses réflexions très récentes, faites autour de la visite exceptionnelle (5 jours de suite) du ministre des affaires étrangères indien à Moscou pour décrire les perspectives des relations de l’Inde avec La Russie, au détriment des relations de l’Inde avec les USA. • Un point important, c’est la coopération russo-indienne dans le domaine des armements, où la Russie s’est montrée maîtresse du monde en Ukraine. • Et plus encore : la Chine profitant aussi des armes russes, ils finiront tous amis...
• Lorsqu’en 1974 le Pentagone abolit la conscription pour s’en tenir désormais à une armée professionnelle, il crut avoir écarté à tout jamais le spectre de la révolte estudiantine des années 1960 qui faillit désintégrer du dedans les forces armées des Etats-Unis. • C’était compter sans Gaza et les Palestiniens. • La campagne grandiose de l’IDF inspirée par Netanyahou semble avoir réveillé les campus américanistes au point que les élites et le New York ‘Times’ craignent une nouvelle révolte à l’image et à l’imitation de ces années folles de l'Amérique.
• Un article du New York ‘Times’ nous annonce que Poutine poursuit des négociations en coulisses pour obtenir un ‘cessez-le-feu’. • Le ton sur lequel cela est dit entend montrer que l’Ukraine, donc les USA, vaincus à plate-couture par la Russie, sont désespérément courtisés par une Russie resplendissante de santé et donc aux abois. • Larry Johnson, qui est un témoin direct de certaines des affabulations, décortique pour nous la machinerie à produire des narrative pour simulacres, comme on fait de l’excellent sauciflard américaniste.
• Une promenade de santé dans le jardin fleuri des élites du pouvoir ukrainien qui commencent leur travail forcené d’affrontement interne dans un cadre opérationnel catastrophique. • En vedette, l’ex-“ami intime” de Mister Z, Arestovitch ou ‘Aristotevitch’ pour les amis, qui fait une critique de haut niveau de la politique globaliste et wokeniste des zélenkiste : son propos pourrait aussi bien convenir à Poutine. • Loin d’effacer la crise, l’après-guerre ukrainienne nous révèle combien cette ‘Ukrisis’ est au cœur de l’affrontement de la GrandeCrise.
• Les Russes égrènent devant nos yeux qui ne savent plus rien voir, pour des oreilles encombrées de sable, les vérités catastrophiques (pour nous) de l’épouvantable aventure ukrainienne. • Les Russes sont devenus très durs, finalement presque aussi durs que nous craignions qu’ils soient. • Nous avons créé cette catastrophe avec notre théâtre du simulacre de nos vertus. • Nous ramassons les pierres des ruines, sans avoir toujours rien compris. • A ce rythme, nous aurons bien vite la Russie à nos frontières, avec la meilleure armée du monde.
• Comme dirait Fabius du haut de sa Cour des Comptes : “Les Houthis font du bon boulot”. • En quelques jours, avec leurs drones à-tout-faire fournis clef en main par leurs amis iraniens, les Houthis lancent un processus de crise type Suez-2.0, avec possibilité d’une paralysie partielle d’une bonne partie du commerce mondial (pétrole et le reste car on n’ose plus guère utiliser le Canal de Suez, la Mer Rouge devenant “zone à risque”). • L’US Navy se mobilise mais elle est bien maigrelette. • En plus, elle n’est pas sûre de l’emporter et Biden qui veut être réélu.