A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Un écho rapide mais significatif des considérations faites à Washington D.C. autour du voyage de Trump au cœur de la corruption du monde. • Certains commentateur opposent, à son avantage, son discours de Ryad au discours d’Obama au Caire en 2009. • Pour autant, l’opposition-Russiagate ne désarme pas et attend le retour de Trump d’un pied ferme en songeant plus que jamais à la destitution. • Des deux côtés, il s’agit de simulacres qui s’affrontent alors qu’ils représentent deux aspects de la même politiqueSystème.
• Bien entendu, les analogies entre le Watergate et le Russiagate/Trumpgate ne manquent pas. • Ici, celle des effets en politique extérieure de la crise actuelle de Washington D.C. • Si elle peut être satisfaisante pour certains détails, la comparaison permet surtout de mesurer les différences fondamentales entre les deux crises. • Le Watergate fut d’abord un accident dû à diverses causes tandis que le Russiagate/Trumpgate est une affaire qui s’inscrit complètement dans la logique folle de la situation crisique de Washington D.C.
• Devant le torrent hystérique et anti-Trump qui secoue Washington D.C. le ministère de la justice décide de nommer un Conseiller Spécial, l’ancien chef du FBI Mueller, pour diriger l’enquête sur le Russiagate. • Tout le monde se félicite de la nouvelle qui n’est qu’une réplique faussaire de l’évolution du Watergate. • ... Sorte de répit avant que, n’en doutons pas une seule seconde, la folie hystérique de Washington D.C. reparte de plus belle. • Au bout du compte, Trump sera confronté au choix suprême : se battre ou mourir.
• La décision du président Trump de licencier le directeur du FBI Comey, sans précédent dans ces conditions, réactive le désordre de Washington D.C. et de la direction de l’américanisme. • On s’interroge sur la cause de cette décision de Trump, alors que l’enquête du Congrès sur le Russiagate bat son plein mais n’a jusqu’ici absolument pas impliqué le président. • Les démocrates veulent un procureur indépendant pour le même Russiagate avec comme objectif la destitution. • A nouveau le désordre règne en maître.
• ... Ceci écrit dans le cas qu’on doit juger probable où, dans quelques heures, monsieur Macron sera ce qu'on attend qu'il soit. • Cet événement surréaliste, que les studios Disney n’auraient osé imaginer, sera selon nous caractérisé par une couche considérable d’antirussisme dont va être aussitôt recouvert le futur-monarque. • Drôle de situation, qui le place avant même son élection confirmée, dans ce cas où il juge comme ses ennemis Poutine, Trump, Mélenchon et éventuellement le peuple français. • En attendant, que les urnes parlent...
• Déclaration étonnantes du sénateur John McCain, qui recommande de facto une attitude très modérée en Corée du Nord. • Il s’agit de recommandations sans doute inspirées par les relations entre McCain et les chefs militaires à l’intérieur de l’administration Trump. • Cela reflète très probablement des craintes très sérieuses quant au comportement erratique et aux interférences du président Trump 2.0 dont certaines peuvent être incontrôlables. • Confusion et désordre extraordinaires, qui conduiraient un McCain à jouer à la colombe...
• Employons la terminologie anglo-saxonne (WWIII pour World War Three), décidément la plus courante et la plus répandue... • Depuis la transmutation de Trump 1.0 en Trump 2.0, l’attaque en Syrie et les menaces contre la Corée du Nord, en attendant l’Iran, la Russie et la Chine, tout le monde en parle. • Ce n’est pas la première alerte du genre mais, comme à l’habitude dans ce tourbillon crisique, la perspective se fait chaque fois plus pressante. • Question : les USA pourront-ils mourir, se suicider disons, sans leur WW-III ?
• L’attaque contre la Syrie lancée par le nouveau sheriff, Trump-2.0 “post-trahison”, était censée faire trembler le monde entier. • La réalité à cet égard est que ce serait plutôt les diverses forces armées des USA rassemblées en Syrie ou proches d’elle qui tremblent comme si elles étaient le monde entier. • Privées de connexion et de coordination avec les Russes, elles espacent considérablement leurs sorties et font dire aux Russes qu’elles aimeraient beaucoup que l’on rétablisse les liens opérationnels d’avant la fiesta des Tomahawk.
• Il fallait s’y attendre, alors nous y voici. • L’héroïque Tulsi Gabbard, déjà critiquée pour sa visite en Syrie en janvier, est désormais sous les feux de la censure autojustifiée du McCarthysme-postmoderne évoluant en mode-turbo à Washington D.C. In Wonderland. • Ce McCarthysme-là écrase son modèle original en puissance, en anathèmes et en fureur ; mais il innove également dans les domaines de l’hystérie, de l’aveuglement, et surtout du désordre et encore du désordre. • Il pourrait bien se flinguer lui-même avant d’ébranler Tulsi.
• L’attaque contre la Syrie, avec les inévitables merveilles de technologie que sont les missiles de croisière US, mais une technologie avec quelques échappées buissonnières et erratiques... • Il y a aussi la cause et les effets de cette opération qui sont si vagues ou si étranges, bien que déclenchées à une vitesse expresse, que le nombre de thèses et d’interprétations doit facilement dépasser la vingtaine. • L’Amérique de Trump ne lésine pas sur la communication dans tous les sens et plein de surprise, comme dans une Trump Tower.
• La coutume est de saluer le douleur d’un attentat terroriste dans un pays par l’éclairage d’un édifice historique aux couleurs nationales de ce pays ou par tout autre procédé symbolique de la sorte. • Pour l’attentat de Saint-Petersbourg, un seul pays a fait cela : Israël. • Cela nous en dit beaucoup sur la situation du monde, sur nos pays “civilisés”, sur les relations entre la Russie et Israël, sur l’emploi des symboles. • D’une façon générale, cela ne nous donne aucun motif de fierté d’appartenir à cette contre-civilisation.
• Des révélations sensationnelles confirment qu’il y a bien eu des écoutes de l’équipe Trump durant la campagne USA-2016 et que les documents de ces écoutes ont été expressément demandées et obtenues par les plus proches du président Obama. • Principale personnalité lise en cause : Susan Rice, une des harpies d’Obama, directrice du NSC. • Watergate-2.0 prend des allures de super-Watergate, avec une personnalité en pointe pour suivre l’affaire : le sénateur Rand Paul, appelé à constituer le soutien essentiel de Trump.
• Parlant à Spoutnik-français, un ancien pilote de la Luftwaffe et ancien planificateur de l’OTAN explique que les frappes dirigées contre Daesh se font en prenant en compte les “dégâts collatéraux” (civils tués), et cela jusqu’à les chiffrer. • Il explique également que les Tornado allemands qui participent à ces opérations font aussi de l’attaque au sol alors qu’ils sont censés être cantonnés à la reconnaissance. • Pas vraiment de surprise sauf qu’il s’agit d’un témoin et d'un exécutant de la chose. • …A moins qu’il s’agisse d’un coup des Russes.
• Nous avons assez peu l’habitude de parler du concours de l’Eurovision mais nous savons que plus rien n’échappe vraiment à la grande bataille du globalisme. • Il faut dire que le cas est idéal pour rappeler les crises diverses en cours puisqu’il oppose l’Ukraine à la Russie et que, dans cette bataille, l’Ukraine n’a pas le beau rôle, même dans le jugement de ceux qui normalement soutiennent ce fleuron de vertu globaliste. • C'est un premier cas important où l'Ukraine exaspère vraiment ses soutiens. • Donc, vive l’Eurovision-2017.
• Le nouveau secrétaire d’État Tillerson vient de dire, confirmé par son ambassadrice à l’ONU, que la chute d’Assad n’est plus une priorité de la politique extérieure des États-Unis. • Le sénateur McCain en suffoque d’indignation, lui qui s’était institué inspirateur et réalisateur de la politique extérieure des États-Unis et faisait de la chute d'ASsad son objectif n°1. • On verra qui l’emportera, car McCain a plus d’un tour dans son entonnoir et Washington D.C. est plus que jamais le théâtre d’une extraordinaire tragédie-bouffe.
• Les USA ont-ils encore une politique extérieure ? • Après le chaos-soft d’Obama semble s’imposer le chaos-incohérent de Trump, qui paraît n’avoir aucune prise sérieuse lui permettant d’organiser une politique, ni même une idée de cette politique. • Il s’agit sans doute d’un reflet de la situation à Washington D.C. • Un point, pourtant, semble capable de rassembler les uns et les autres, et c’est aussi le plus dangereux et le plus catastrophique. • Il s’agit de l’hostilité contre l’Iran, qui ressurgit régulièrement, comme une poussée d'allergie.
• Quelques réflexions pas inutile à partir d’indications sur de possibles sondages circulant “sous le manteau”, donnant une large victoire de Le Pen au premier tour, un “boulevard” pour une victoire au second tour. • L’hypothèse est parvenue dans le cours de la communication antiSystème et au cœur de l’administration Trump. • L’hypothèse ouvre la question de l’attitude des USA et de leurs considérables capacités d’influence occulte en France. • Y aura-t-il ou pas un effort de soutien au nom d’une solidarité populiste transnationale ?
• Le sénateur Rand Paul refuse de voter en faveur de l’entrée du Monténégro dans l’OTAN, projet essentiel pour notre-civilisation. • Il est vivement admonesté par le sénateur McCain. • Mieux, beaucoup mieux, Rand Paul est accusé de “travailler pour Poutine” en agissant de la sorte, avec les fortes rétributions qu’on imagine. • La démence qui domine désormais à Washington D.C. ne s’est jamais mieux exprimée et contribue avec une belle force et un zèle extême au discrédit déstructurant des organismes du pouvoir-Système.
• On sait maintenant qu’après avoir été largement employée, l’expression Deep State, – “État profond” en français, – est l’objet d’un débat profond (!) sur son existence, et sa signification. • Question de sémantique nullement accessoire : dans l’ère de la communication, le poids des mots constitue une arme essentielle. • Les adversaires de Trump, accusés d’être l’“État profond”, débattent eux-mêmes pour savoir ce dont il s’agit. • Cette guerre civile sémantique” est une dimension centrale de la guerre de la communication.
• La fameuse expression de Deep State, recouvrant un concept considérable comme l’on sait, est désormais d’emploi officiel (non rejeté par le porte-parole de la Maison-Blanche). • Psychologiquement et dans le champ de la communication, on jugera le fait d’une réelle importance. • On le placera dans le cadre de la poursuite d’une bataille qui s’apparente d’une part à l’effet d’une influence psychologique du Système, d’autre part à un de ces affrontements comme on trouve dans les grandes structures du crime organisée.