A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Verdict même des plus pieux parmi les croyants (le Financial Times) : Trump a remporté la victoire dans la courtoise (?) bataille que fut sa rencontre avec les chefs de l’Intelligence Community, vendredi dernier, à propos du “complot russe” des élections présidentielles. • Son bras droit et son conseiller, le général Flynn, ancien directeur de la DIA et directeur du NSC, était présent lors de cette rencontre. • Compte tenu des divers aléas et prolongements de la rencontre, sa présence confirme le rôle central de Flynn auprès de Trump.
• Le dernier rapport, le “rapport décisif”, hyper-secret et dont tout le monde a eu un exemplaire (en vente dans tous les bons supermarchés), montre que la CIA dans son mode washingtonien actuel est une “farce”, c’est-à-dire le côté bouffe de la tragédie-bouffe à un point où tous ces gens, Clapper-Brennan en tête, ne sont plus que des bouffons dansant la farandole avec leurs muses, le couple McCain-Graham. • Il reste que tout cela conduit à la tragédie du monde : les voies du “Diable” sont impénétrables, – mais sans nul doute menaçantes...
• En raison du rôle fondamental qu’elle joue, tant sur les théâtres extérieurs où elle conduit l’interventionnisme que sur le théâtre intérieur où elle s’est imposée comme le principal acteur anti-Trump, la CIA est la cible principale de Trump pour affirmer son pouvoir. • Un article du Wall Street Journal confirme la préparation de l’attaque post-20 janvier de l’administration Trump contre la CIA. • La dimension et l’intensité de l’affrontement résument et symbolisent à la fois le choc Système-antiSystème que représente l’arrive de Trump.
• C’est une occurrence extrêmement rare, sinon unique : pour la première fois depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale (depuis que le porte-avions est devenus le roi des mers), aucun porte-avions de l’US Navy n’est en déploiement opérationnel. • Ce ne sont pourtant pas les crises qui manquent. • D’où des interrogations inévitables, et cette hypothèse : et si cette quasi-relâche de la première flotte militaire du monde était liée à la crise at home, celle de USA-2016 devenant USA-2017 ? • Mais dans quel sens ? Il faut enquêter...
• Encore une belle passe d’arme, cette fois la dernière de 2016 on vous le promet, entre Obama et Poutine. • Bien entendu, Trump-tweet est entré dans le bal et a joué son rôle avec enthousiasme. • Encore une fois, le Russe a complètement dominé le président-sortant dans le domaine de la communication, avec un art consommé du contre-pied. • ...Et Trump de tweeter : Quelle belle manœuvre ! “J’ai toujours su qu’il [Poutine] était très intelligent !” • Comme quoi, Poutine est constamment au cœur des affaires de l’américanisme.
• Le président US termine son mandat type-Formule 1, comme un fou échappé de l’asile et qui s’est coiffé d’un képi-entonnoir pour mettre de l'orddre dans les embouteillages de la 5ème Avenue un soir de Nouvel An. • Autant dire cela que parler de sa dernière initiative : sanctions, sanctions, sanctions contre la Russie-manipulatrice-diabolique. • Obama a réussi son œuvre au noir (dirait-on “œuvre à l’Africain-Américain” ?) en transmutant sa très-vaste intelligence en sottise à mesure : “après moi le désordre, pire qu’avec moi”.
• La transition entre Obama et Trump se fait de façon très heurtée. • Le président sortant ne cesse de tendre des pièges et de saccager ce qu’il peut pour compliquer la tâche de son successeur. • Puis il passe l’un ou l’autre coup de téléphone aimable à Trump. • Les faiblesses structurelles du système US, jamais réformé et archaïque, permettent cette guérilla. • Par ailleurs, Obama donne des munitions aux ennemis antirusses de Trump, pour saboter sa politique de rapprochement avec la Russie (voir les jumeaux immondes McCain-Graham).
• Rétrospectivement, Gareth Porter retrace la “politique” syrienne des USA depuis 2011 : erreurs, évaluations faussaires, incompréhensions des mentalités et des rapports de force : la Syrie est en compétition avec l’Irak pour être l’une des très-grandes catastrophes stratégiques des USA. • Imperturbable, Obama a laissé-faire avec les défauts adéquats : indécision, ignorance, réticence, indifférence, etc. • Le devoir de Trump, c'est de proclamer haut et fort que les pays du bloc-BAO ont fabriqué de toutes pièces le terrorisme.
• Le président-tweet semble s’attacher avec passion à l’Himalaya du Pentagone-gaspillage qu'est le programme de l'avion de combat universel et divinisé . • Tweets, consultations, et, horreur sacrilège, jusqu’à une demande faite à Boeing de trouver une alternative au JSF (un F-18 Super Hornet modernisé en Super-Super-Hornet “furtif”). • The-Donald bouscule tous les usages, les us et coutumes et les mœurs de la bureaucratie de Moby Dick. • Dites voir, est-ce bien sérieux : va-t-il affronter le JSF ? Attachez vos ceintures, à tout hasard.
• Curieuse idée de croire qu’en assassinant l’ambassadeur russe en Turquie, on allait compromettre les relations entre la Russie et la Turquie. • Même Daesh, de son false flag d’Alep, n’irait pas à cette étrange tactique. • Alors, ne faut-il pas être au moins de la CIA et de l’OTAN pour croire à cette sottise ? • Voilà pourquoi, notamment, l’hypothèse désormais classique sinon d’une tradition immémoriale du false flag-Système a un charme irrésistible, tout en nous faisant découvrir un nouveau-venu : l’axe Moscou-Ankara-Téhéran.
• Des révélations, semble-t-il, de l’ancien ambassadeur britannique Murray, passé à l’antiSystème du côté d’Assange, pulvérisent la thèse de l’intervention russe dans les élections USA-2016. • Murray affirme qu’il a lui-même recueilli les “fuites” venues d’une source à l’intérieur du DNC (leaking) alors qu’on accuse les Russes de les avoir piratés électroniquement (hacking). • Cela ne changera rien au climat US, mais cela nous rappelle qu’importe d’abord l'exceptionnelle pourriture démocrate exposée par ces documents.
• Dernier avatar en date : un “rapport” de la CIA sur l’implication russe dans l’élection de Trump, publié par le Washington Post (WaPo), déclenche une tempête furieuse. • Objectif : faire pression sur le Collège Électoral qui se réunit le 19 décembre pour qu’il renverse ou annule le résultat des présidentielles. • Il s’agit de tout faire pour se débarrasser de Trump, sur fond d’un affrontement entre la CIA et le FBI. • La question est de savoir si les structures de la république américaine résisteront à ces chocs successifs.
• Dialogue révélateur entre deux journalistes progressistes-sociétaux concernant le président-élu. • Évocation implicite et presque explicite du Führer au travers de sa tournée populaire post-électorale pour remercier ses électeurs. • Apparition également d’un concept nouveau qui ancre l’hostilité anti-Trump dans la durée : ce qui la justifie, ce ne sont pas les mots que prononce Trump mais le seul fait que ce soit la bouche de Trump qui les exprime, – quels que soient les mots. • C'est du déterminisme-narrativiste turbo.
• Gabbard et Rohrabacher, deux noms désormais célèbres par rapport au recrutement en cours de hauts fonctionnaires de l’administration Trump, sont parmi les sponsors d’un projet de loi plein de vertus et de promesses d'un débat instuctif. • SATA demande à la Chambre des Représentants de se prononcer pour l'interdiction dans le chef des USA d’armer et de soutenir les terroristes islamistes en Syrie. • C’est un projet de loi qui pulvérise complètement la narrative syrienne instituée par l’administration Obama et ses amis du bloc-BAO.
• Nous revenons à la Californie et à sa tendance à la sécession, telle que nous la voyons se confirmer à chaque occasion que les circonstances le permettent. • Le vote californien des présidentielles du 8 novembre détermine à lui seul la tendance du vote populaire (plus de voix pour Hillary que pour Trump) autant qu’il confirme, pour cet État, avec une participation en nette baisse,son désintérêt vis-à-vis de la fédération des États-Unis d’Amérique. • En un mot, le vote de la Californie le 8 novembre a été un vote Calexit.
• Le président Obama se plaint, dans une émission de CNN sur “le legs du président Obama” de n’avoir pas eu sur son “intelligence radar screen” les informations concernant Daesh et ses capacités. • On pourrait mettre en cause les “services”, qui renseignèrent si mal BHO. • L’on aurait tort. • C’est un travestissement grotesque de la vérité-de-situation dénoncé par le général Flynn en 2015. • Toutes les évaluations sur la création de Daesh qu'il fournit dès 2012 furent impitoyablement bloquées par la “narrative impénétrable” de la Maison-Blanche. •.
• D’une façon impromptue et improvisée, la large majorité démocrate du Congrès de la Californie a voté des textes qui doivent être considérés comme un avertissement extrêmement ferme au président-élu, contre sa politique de l’immigration. • La prospective est que la Californie n’acceptera pas d’appliquer cette politique de l'administration fédérale de Washington D.C. • D’un point de vue politique et sur un des aspects essentiels de la présidence Trump, se dessine ainsi l'acte d'une véritable sécession. • Porte ouverte à des prolongements...
• L’écrasante victoire du “Non” au référendum italien a totalement éclipsé la défaite du leader d’extrême-droite autrichien. • Il constitue une étape de plus dans la guérilla antiSystème mondiale qui prend des allures de guerre ouverte, hors de l’impasse de la violence des rues. • Le référendum a parlé, littéralement, bien plus haut qu’un orateur à la voix puissante aidée d’un mégaphone à la tête d’une foules d’émeutiers révolutionnaires. • Il a craché et hurlé à l’Europe de Bruxelles, c'est-à-dire au Système, son mépris furieux et sa colère. • Vae Victis...
• La décision de Hollande de ne pas se représenter n’est rien de moins qu’une démission qui se définit mieux comme un abandon dans la déroute, actant une délégitimation complète du président de la République. • C’est aussi un symbole de l’extension de la cridse de la globalisation (de la Grande Crise d'effondrement du Système) et la reconnaissance que la crise française en fait partie et n'est pas spécifique à ce seul pays (la France). • Nous éclairons cet épisode du précédent de la même décision du président US Johnson en 1968.
• Quelques lignes et paragraphes de considérations et commentaires d’interprétation sur les “primaires de la droite” en France. • Cet incident assez banal et convenu du parcours politique conventionnel s’est transformé en une forge grondante et inattendue, forçant en France au débat fondamental. • Les présidentielles devront suivre dans ce sens.