A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• La netteté et la force de la victoire de Trump contrastent radicalement avec l’extrême complexité de sa situation politique. • La victoire de Trump n’a bien entendu rien résolu, elle a au contraire mis à jour tous les problèmes de la Grande Crise Générale. • La seule issue pour lui : décider vite, aller vite, très-très vite, et ce ne sera pas facile.
• Dans quelques heures, les USA commencent leur grande journée de vote pour un nouveau président. • Quelques réflexions du professeur Rasmus sur la dernière intervention de Comey, le directeur du FBI. • Puis quelques vitupérations de l’inimitable Howard Kunstler. • Question pour demain : quelle guerre pour en finir ?
• Héros ou traître, le jugement qu’on porte sur Comey va d’un extrême à l’autre. • Il reste que cet extraordinaire coup de théâtre au cœur de la campagne USA-2016 est d’abord l’histoire d’une personne, d’un sapiens-Système opérant brusquement une manœuvre de retournement qui porte un coup peut-être mortel à Hillary-Système.
• Il semble bien que si le directeur Comey a agi comme il l’a fait, dans cette circonstance exceptionnelle interférant directement dans la campagne, c’est parce qu’une “mutinerie” anti-Clinton au sein du FBI menaçait d’éclater au grand jour. • Qu’importe, l’effet est immanquable : désordre et menace de crise institutionnelle.
• Énorme surprise hier aux USA avec l’annonce officielle du FBI de la réouverture de l’enquête sur le scandale emailgate. • Cette fois, Huma Abedin, la “femme de confiance” de Clinton, est mise en cause. • La campagne USA-2016 est en plein chaos et la perspective du 8 novembre est d’une crise à son paroxysme qui se poursuivra au-delà.
• Troisième et dernier “grand débat” de USA-2016. • Plutôt que proclamer un vainqueur et un vaincu, on retiendra cette réponse de Trump à la question fondamentale : “Reconnaîtriez-vous une victoire de Clinton ?” • Réponse ambiguë qui laisse toutes les possibilités à la rébellion du lendemain. • Rubicon franchi, c’est la guerre à mort.
• Les deux cibles (au moins) sont Assange cloitré dans l’ambassade de l’Équateur à Londres et RT-UK. • On parle ici de la grande “cyberattaque globale” contre la Russie promise par Biden pour protéger la candidate déjà-élue Hillary. • Résultats divers et aasez contrastés. • Une chose confirmée : le désordre règne et ne cesse de grandir.
• Après Hillary Clinton, le président Obama s’en prend directement à Alex Jones, du site Infowars.com, jusqu’alors infréquentable opposant largement “complotiste” qu’il était de bon ton d’ignorer. • Agissant de la sorte, ces Excellences élèvent son statut et contribuent largement à légitimer la presse antiSystème contre la presse-Système.
• Deux scénarios pour l’après-8 novembre, particulièrement agités et déstructurants. • La campagne est si agitée, si extrémiste, si furieuse, les soupçons de fraude et de manipulation sont si forts des deux côtés que l’élection du 8 novembre aux USA semblerait parfois avoir moins d’importance que ce qui se passera à partir du lendemain.
• Un général US roulant des mécaniques, aussi stupide et brutal qu’un JSF qui décolle vers le bas, avertit que la puissance militaire US détruira tout ceux, Russes en premier, qui veulent détruire l’American Way of Life. • Il n’a aucune idée de ce qu’est la détermination des Russes. • Spectacle d’une “civilisation” qui se dévore elle-même.
• Nombre de caciques du parti républicain ont rompu avec Trump à l’occasion de l’épisode de la fuite sur l’enregistrement de 2005, et le 2ème débat ne les a pas réconciliés avec lui. • Tant mieux dit Trump, plus à l ‘aise sans “les chaînes” qui l'entravaient. • L’élection prend un tour dramatique et tragique : antiSystème contre Système.
• Pour la première fois, la Russie a dit officiellement qu’une attaque US en Syrie, contre le régime Assad et n’importe où en Syrie, sera immédiatement contrée par la défense aérienne russe en Syrie (S300V4 “Anteys-2500” et le reste). • C’est le premier ultimatum aussi précis et sans équivoque adressé par la Russie aux USA.
• Hystérie guerrière à Washington (comme du temps de juste avant l’attaque de l’Irak) et S300V4 “Antey-2500” russes en Syrie. • Il n’est pas sûr que l’imposante et moralisatrice civilisation du bloc-BAO l’emporte dans cette confrontation. • Bien que sauvages et attardés, les Russes ont les meilleurs système sol-air du monde.
• Cette campagne présidentielle n’étant à nulle autre pareille, il est normal qu’elle se distingue également par un intérêt préoccupé sinon angoissé à ce qui se passera le lendemain. • De nombreux éléments favorisant un post-8 novembre incertain sinon très aventureux existent déjà ou son en cours de formation ou de renforcement.
• Humiliation sans précédent pour Obama : le seul veto de sa présidence, sur la matière essentielle des relations avec l’Arabie, repoussé par un Congrès quasi-unanime. • Carter célèbre la puissance nucléaire US alors que le candidat Trump proclame une No-First Strike. • Signes puissants d’une crise à mesure pour l’après-8 novembre.
• Arès les élections russes du 18 septembre, constat de la meilleure source possible pour notre vertu postmoderne : les libéraux russes sont pulvérisés, ils n’existent pratiquement plus... • Cerise sur le gâteau : même les (très rares) citoyens russes qui votent pour les partis libéraux ne sont pas du tout opposés à Poutine et à sa politique.
• Après l’attaque-“erreur” de l’USAF sur Deir ez-Zor, Alexandre Douguine estime que les USA sont engagés sur la voie d’un affrontement avec la Russie, et peut-être de la Troisième Guerre Mondiale. • Son argument concerne la politique intérieure US : il s’agit pour l’establishment washingtonien de stopper Trump par tous les moyens.
• L’extraordinaire “performance” de l’ambassadrice des USA Samantha Power au Conseil de Sécurité de l’ONU, à propos de l’attaque de l’USAF contre les soldats syriens. • Une scène de démence compulsive interprétée par un esprit servi par une psychologie dévorée par l’épuisement de l’inversion et du mensonge également compulsif.
• Une attaque meurtrière de quatre avions de l’USAF contre des soldats syriens... • “Erreur”, disent-ils, ils devaient attaquer Daesh, bien qu’ils n’aient rien à faire dans cette zone. • Le cessez-le-feu Russie-USA vacille tandis qu’on se demande si les ordres du “Commandant-en-Chef” Barack Obama intéressent vraiment le Pentagone.
• Quelques mots en passant sur le sommet de Bratislava où l’Europe tente de se faire croire qu’elle existe encore et qu’elle peut soigner les plaies sanglantes dont elle est couturée. • Pour ce qui se passe à Bratislava, l'essentiel n’est pas à Bratislava. • La possibilité de l’élection de Trump constitue l’abysse de leurs réflexions éventuelles et effarées.