A la création de la rubrique (mars 2005), nous la présentions ainsi : “Bloc-Notes Au jour le jour, parfois d'une heure à l'autre, parfois en laissant passer un jour ou l'autre, remarques, commentaires, appréciations sur les événements que nous choisissons, sur un détail significatif, sur une déclaration... Une chronique informelle et informée. Notre bloc-notes.” Depuis, Bloc-Notes a considérablement évolué, en donnant une part essentielle à nos commentaires, appréciations, réflexions, etc., concernant l'information ou la nouvelle traitée. La rubrique a suivi l'évolution du site.
• Quelques précisions importantes de plus sur les engins hypersoniques russes, particulièrement à la lumière de leur emploi opérationnel en Ukraine. • Elles sont données par un expert très appréciés même si peu connu, l’amiral croate à la retraite Davorin Domazet. • Chaque nouvelle approche du phénomène confirme sa fantastique importance du point de vue stratégique au plus haut niveau, et le retard des occidentaux, USA en tête. •La dernière frappe en Ukraine dit : “Nous pouvons couler TOUS vos porte-avions d’un coup”.
• Comment ? La Chine et la Russie alliées à ce point ? Mais nous avions décrété cela impossible, trop fragile, pathétique et un peu fou, sous le feu de nos manipulations, de nos armes-proxy et de nos sanctions ! • Ainsi nombre d’observateurs et de commentateurs de notre héroïque bloc-BAO considèrent-ils, interdits, la fiesta Xi-Poutine de Moscou. • Ils n’y croyaient pas, ils ont bien du mal à y croire : nous les voyons dans un état de grand désarroi intellectuel et de grande souffrance conceptuelle. • Ils ont osé ? Malgré nos règles et nos vertus ?
• Devant les parlementaires interdits (ou sourds et indifférent ?), un expert du renseignement (DIA) décrit les positions respectives des Chinois et des Russes dans le domaine de l’hypersonique. • Comme si la “course aux armements” se faisaient entre eux (Russes et Chinois) alors qu’ils sont amis et alliés... • Et les USA observent cette situation sans noter qu’eux-mêmes ne sont nulle part d’une façon sérieuse, comme paralysés, comme fascinés par le simulacre de leur fausse puissance que leur renvoie le miroir de leur exceptionnalisme.
• Signature d’une réconciliation historique à Pékin, entre l’Arabie et l’Iran. • La fin de l’influence américaniste sur cette région se fait à une vitesse hypersonique ! • Notre commentaire lorsque les effets de l’événement vont plus vite que l’événement : • « La recomposition qu’a fait démarrer la guerre du 24 février 2022 se fait à une vitesse inimaginable, que même l’effondrement de l’Empire a de la difficulté à suivre. (L’Empire ne s’effondre pas assez vite pour répondre à la logique et aux exigences de son effondrement, si l’on veut...) »
• Encore un arrêt-buffet pour l'ex-JSF : la consigne est globale et concerne tous les F-35 à divers degrés. • Bah, une étape de plus pour le F-35, qui trace un destin semblable à celui du grand Empire. • Cette fois, les circonstances sont décrites avec un art consommé de l’esthétique technologique : le problème est du type “harmonique” (“résonnance harmonique” du moteur) et la solution (temporaire ?) trouvée est qualifiée d’“élégante”. • L’aventure du F-35 est une allégorie de l’aventure américaniste et moderniste.
• Dans les documents publiés par le gouvernement chinois le 24 février, un an après le déclenchement d’‘Ukrisis’, on trouve une critique virulente de la politique étrangère US. • Les Chinois dépassent le réalisme et la géopolitique et montent au niveau civilisationnel. • Ils se retrouvent complètement en phase avec la Russie de Poutine, qui déploie aujourd’hui une capacité d’affrontement civilisationnel contre le Système, esquissé par Poutine lui-même dans un discours de la fin 2013. • Enjeu de taille : la Tradition contre la modernité.
• A l’occasion de quelques précisions importantes données par l’ambassadeur de Russie en Arabie, on devine l’importance des changements en cours dans le grand rassemblement en train de se faire contre l’ordre ancien (dit-“Ouest-Collectif”). • Il est question bien entendu de l’Arabie et des BRICS, mais aussi, et plus encore, de l’OSC et de nombreux autres pays. • La tendance implique « un rééquilibrage de ces ensembles vers l’Est à partir de l’organisation d’un socle important au Sud ». • Rien n’est tranché mais tout est en marche.
• Un projet de 2020 qui se développe avec un succès grandissant : faire passer 15 Comtés conservateurs de l’Oregon qui développe une politique hyper-wokeniste et progressiste dans l’État de l’Idaho, voisin et conservateur. • C’est une nouvelle forme de sécession qui est tentée aux États-Unis pour entériner géographiquement et juridiquement un antagonisme sans issue. • C’est cette forme de changement qui regroupe les tendances ennemies et irréconciliables ou bien c’est la “guerre civile hybride”.
• Peu à peu, l’‘Ouest Collectif’ s’aperçoit qu’il y a un conflit en Ukraine qui n’est pas du tout gagné d’avance. • Un conflit qui, s’il est “existentiel” pour la Russie, l’est aussi pour les USA. • Tout cela, alors qu’on continue à mesurer combien ce même ‘Ouest Collectif’ n’est pas du tout équipé (base industrielle kapout) pour mener un conflit de haute intensité, en Ukraine et plus tard en Chine, comme si nous allions réchapper du chaudron ukrainien en super-forme pour affronter le dragon. • Amas de narrative et de simulacres.
• Après la grande réunion mensuelle des ministres de la défense du Camp du Bien à Ramstein, où l’on entendit surtout des récriminations et des promesses insaisissables, la psychologie réalise que la Très-Grande Partie est engagée. • Plus personne ne se le dissimule : dans la bataille d’Ukraine, c’est la peau de la Russie que veut le ‘Collective West’. • Pour la Russie, cela signifie que la “guerre totale” est engagée.• Sans doute parlera-t-on de Troisième Guerre Patriotique (et Mondiale).• Nous, nous parlons de fin de notre cycle métahistorique.
• Étrange discours du Haut Représentant de l’UE qui, pour faire offrir des chars lourds à l’Ukraine, fait l’éloge du peuple et de l’armée russes qui tinrent tête et défirent Napoléon et Hitler. • Il s’agit des labyrinthes kafkaïesque du simulacre qui sert de tactique et de stratégie au “Collective West”.• Il est vrai que la victoire russe de Soledar a tourné bien des têtes et l’entêtement de Zelenski à défendre des villes commence à agacer. • Songerait-on à liquider Zelenski ? • Mais se débarrasse-t-on d’un chef de guerre cannonisé sans menacer l’Église ?
• A Davos, qui devient un bide considérable pour tous ses complots globalisateurs, Zelenski nous confie en virtuel que Poutine est peut-être déjà mort et remplacé par une armée de clones. • En Ukraine, Zelenski vit en circuit fermé et hors de toute atteinte de la réalité et de l’annonce d’une quelconque victoire russe comme à Soledar. • Malgré cet aspect bouffe où la folie n’est pas loin, ou plutôt à cause de cela, subsiste et persiste le risque d’une grande déflagration. • Installation de systèmes anti-aériens sur les bâtiments officiels à Moscou.
L’implacable logique de l’“art opératoire” de la guerre US a largement pénétré les esprits de nombre d’élites européennes, en commençant par les plus à l’Est (ici les Polonais). • Le fameux “Il faut détruire ce village pour sauver ce village” de la Guerre du Vietnam est d’une exceptionnalité attractivité et vaut à 1 000% pour la guerre en Ukraine. • A propos, WWIII (‘World War III’) correspond beaucoup mieux comme acronyme dynamique et bondissant pour caractériser le but ultime et constructif de la stratégie euro-américaniste.
• A la lumière de la bataille de Soledar, dont le résultat est inverse à celui qu’il est autorisé d’attendre, se pose la pénible question du simulacre : et si la guerre en Ukraine se déroulait d’une façon inverse à la version autorisée ? • Comment faire pour faire en sorte que la réalité d’‘Ukrisis’ ne heurte pas trop les âmes sensibles des citoyens occidentaux à qui l’on raconte depuis près d’un an l’histoire d’une guerre qui ne se déroule pas selon le plan annoncé par la presseSystème ? • Cette question tient le sort d’une « crédibilité existentielle ».
• Une réconciliation Erdogan-Assad sous les auspices du maudit Poutine : une révolution diplomatique qui signe une défaite majeure des USA et accélère la fin de l’hégémonie américaniste. • Dans cette fresque colossale, on retrouve un porte-flingue, un classique des neocons, John Bolton qui réclame le retrait de la Turquie de l’OTAN. • On peut toujours prendre les paris pour une possible ‘colour revolution’ à Ankara pour les élections de juin. • Dans tous les cas, on peut croire que Bolton essaiera et l’on est sûr qu’il échouera.
• Même si l’attaque de Makeyevka peut être considérée comme une des tragédies inhérentes à toutes guerres, elle joue un rôle important dans le développement du formidable affrontement de communication (simulacre versus VdS, si l’on veut). • Elle fixe pour la Russie l’inéluctabilité du rôle des USA dans la guerre en cours. • Elle conduit finalement à la question de l’attitude des USA dans le cas de plus en plus évident d’une victoire de la Russie cotre l’Ukraine.• Bien entendu, question fondamentale et importance écrasante d'‘Ukrisis’.
• A partir d’un article re-publié du colonel Macgregor, mettant en avant le “globalisme” comme cause centrale du soutien de l’Ukraine-Zelenski par les USA, on examine la position d’un ancien officier de l’US Army s’affirmant de facto partisan de la Russie, par exemple en cas de conflit des USA et de la Russie. • Le cas Macgregor se retrouve chez beaucoup d’autres. • Sera-t-il accusé d’être un “traître à la patrie” pour s’être élevé contre la doctrine de son gouvernement, qui combat en la Russie toutes les caractéristiques de la patrie ?
• Beaucoup d’agitations ces derniers temps au Kremlin, avec désormais des perspectives d’importants changements structurels pour adapter la Russie à une très longue période de confrontation. • La Commission Militaro-Industrielle prend une place importante en organisant une expansion formidable de l’industrie de production militaire.• Un poste très puissant de vice-président est créé, le président Poutine ayant d’autres occupations. • Medvedev occupe ce nouveau poste d’où il préparerait sa succession de Poutine, voulue pour 2024.
• Poutine ayant, pour désigner ‘Ukrisis’, abandonné l’expression “Opération Militaire Spéciale” (OMS) pour le mot “guerre”, le parti américaniste et ses portefaix-traducteurs zélenkistes comprennent aussitôt que cela signifie “victoire” pour eux-mêmes (pour le “Collective West”). • Ainsi un conflit se poursuit-il entre deux partis qui ne font pas la même “guerre” et n’appellent pas la même “victoire”. • Pourtant, quelque part, il y a quelque chose qui ressemble à une vérité-de-situation. • Quoi qu’en dise Thalès, ces univers parallèles se rencontreront.
• Alors que les applaudissements extatiques saluant Zelenski résonnent encore, un coup d’œil sur le paysage désolé des capacités d’armement, – disposition et production, – aux USA comme dans les autres pays du Camp du Bien. • On ne cesse de rester stupéfaitdevant ces pays qui sont lancés dans une politique de provocation contre un (des) pays tout de même mieux équipés que l’Irak et l’Afghanistan sans avoir pris ses dispositions au niveau de leurs capacités. • Mais lorsque l’on est du Camp du Bien, tout va bien...