Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.

Le mensonge proclamé “créateur de l’histoire”    11/04/2022

• Reprenons l’affaire des confidences faites à NBC.News sur la falsification, l’arrangement, voire la fausseté complète de certains renseignements, notamment sur Ukrisis et sur la Russie (cela, déjà vu avec Caitline Johnstone)... • Est-il si étonnant qu’on ait si peu parlé de cette extraordinaire intervention qui jette un doute aussi sombre qu’un trou noir sur toutes les informations/les renseignements qui nous sont transmis par le Système ? • Non, puisque tout le monde en croque. • Un récent article de Scott Ritter, ancien officier du renseignement, signale que cette affaire considérable « constitue une déviation massive des préceptes normaux de la guerre de l'information secrète ». • L’hypothèse qui nous attache est que le renseignement, donc l’information et la communication, ont franchi un pas décisif dans l’application de la recette « Nous sommes un empire maintenant et quand nous agissons nous créons notre propre réalité », pour la conduire au-delà, dans un “nouveau normal” de la réalité et de notre psychologie. • Pour en revenir, passage obligé par le ‘Titanic’.

Ukrisis, ou la révolte du “Sud-Profond”    16/03/2022

• Les conséquences immenses de ‘Ukrisis’, venant après l’immense dépression paranoïaque ressemblant paradoxalement plus à un épisode maniaque du Covid19, – lequel a tant disparu qu’on se demande s’il existât jamais malgré ses millions de morts, comme si nous dévorions les crises les unes après les autres autant qu’elles nous dévorent nous-mêmes..., – ces conséquences montrent une sorte de rébellion des pays que nous rassemblons temporairement sous le sigle de “Sud-Profond”, une sémantique beaucoup plus symbolique que géographique... •  Quelques signes et exemples, – l’Inde, le Mexique, l’Iran, l’Afrique, l’Arabie, et même la Serbie en Europe (on voit que ce “Sud”-là est vaste), bien sûr autour de l’axes Xi-Poutine. • ‘Ukrisis’ n’est pas pour eux une source de préoccupation ou de regroupement solidaire contre l’“agression” contre un ordre international dont se fichent bien ceux qui dénoncent cette agression. • Face à l’Ouest extraordinairement aveugle et arrogant, monte une exaspération qui d’ores et déjà produit ses effets : comme une marée au galop...

Le poids colossal du simulacre-‘Russiagate    16/02/2022

• Toujours en tournant autour de la subcrise de l’Ukraine, avatar incertain depuis 2014 brusquement complètement intégrée dans la subcrise du système de l’américanisme avec l’élection de Trump de 2016, accélérée par sa défaite en 2019 et son remplacement par Biden, nous nous arrêtons en détails aujourd’hui au principal moteur de cette dynamique crisique qu’est le ‘scandale’ du ‘Russiagate. • Un rapport intermédiaire du procureur spécial Durham atteint le cœur de la matrice, avec la mise en cause directe de gens directement impliqués dans le montage organisée par Hillary Clinton en 2016 pour désintégrer la candidature Trump sous l’accusation de trahison au service de la Russie. • Durham, la plus haute autorité pour une telle enquête ne laisser aucun doute. • Colossal montage donnant un simulacre géant, Russiagate’ a infecté nos esprits d’antirussisme hystérique et abouti à l’accusation constante d’“invasion” de l’Ukraine par Poutine. • Après les dernières nouvelles du cirque, on revisite la façon dont ‘Russiagate’ fut mis en place.

2014-2022, l’Ukraine et notre psychologie    14/02/2022

• Dans cet immense désordre qu’est la subcrise de l’Ukraine qui prend un moment le devant de la scène tandis que le reste continue à gronder, un écho révélateur d’un autre temps, il y a à peine huit ans, alors que l’Ukraine venait d’imploser, lorsqu’un Jacques Attali pouvait faire l’éloge de Poutine et de sa Russie, et évoquer une sorte de “confédération européenne” rassemblant l’UE et la Russie. • Ce “retour sur discours” de temps définitivement enfuis permet de reprendre un peu de souffle pour pouvoir contempler l’immense tourbillon crisique de l’Ukraine. • Tout le monde sait ce qu’il faut faire (que la perspective de l’entrée de Ukraine dans l’OTAN soit définitivement abandonnée), et même l’ambassadeur de l’Ukraine à Londres le dit, mais rien n’y fait et il est aussitôt démenti. • ... En attendant d’autres péripéties du genre. • Nous sommes dans un état d’addiction ahurie à des narrative irrésistibles. • Le ‘Titanic’ coule, certes, mais il importe au-dessus de tout que le naufrage à pic se fasse en toute stabilité. • Nos psychologies doivent être entretenues dans leurs illusions.

La stature de Carlson-l’antiwar    21/01/2022

• Il y a deux aspects qui sont ici développés, mais deux aspects qui, bien entendu, se complètent, s’ajoutent, se renforcent l’un l’autre. • Il y a d’abord la tension extrême à cause de l’Ukraine, devenue un enjeu majeur entre la Russie et le bloc-BAO alors qu’elle ne représente rien d’autre sinon cette alternative : ou bien un état failli, corrompu, sans intérêt pour quiconque, ou bien un casus belli pouvant conduire à un affrontement nucléaire entre les USA et la Russie ; d’un côté, une diplomatie tempérée et réaliste, de l’autre la folie complète des temps-devenus-fous. • Mais cette fois, le nième paroxysme de la crise ukrainienne s’accompagne d’un facteur nouveau, jusqu’ici quasi-inexistant : l’irruption de cette crise sur le front intérieur des USA. • C’est-à-dire, non, plus l’habituelle ‘béni-oui-oui’ du Congrès et du président aux bellicistes, mais une opposition antiguerre naissante et déjà tonitruante. • Surprise, cette opposition vient de la droite populiste tandis que la gauche soutient la guerre absurde. • Vedette de ce changement : le présentateur Tucker Carlson, de FoxNews.

Le Covid comme vérité-de-situation    04/01/2022

• Décidément, il ne faut pas cesser de proclamer que la crise-Covid est fondamentale, rupturielle, extraordinaire, et qu’il est impossible de la réduire à l’événement sanitaire ni même à l’événement politique parce qu’elle concerne le Système lui-même à partir de la folie jusqu’alors en attente et qui a soudain éclaté de nos directions politiques soumises aux diktats du Système. • Notre approche est essentiellement psychologique, ce qui est amplement justifié dans une époque où règne la communication, dont le premier effet est évidemment psychologique et constitue une barrière infranchissable. • Nous constatons effectivement ce développement d’une tentative de “totalitarisme doux” puisque démocratique, en même temps qu’éclate cette contradiction qui le désintègre parallèlement pour en faire un désordre catastrophique : le totalitarisme, qui n’est que contrainte et brutalité, ne peut être “doux” sinon à se suicider alors qu’il tente de se constituer. • La crise-Covid se définit de plus en plus comme un linceul destiné à envelopper le cadavre du Système.

Nœud gordien sur le Rubicon    28/12/2021

• Dans cette séquence où ont surgi à nouveau les menaces des conflits les plus terribles, la crise ukrainienne se trouve dans un nouveau paroxysme dans une perception nouvelle de l’expression de la grande “catastrophe crisique” qui touche notre monde depuis l’effondrement de l’URSS. • C’est un symbole de haute signification que cette phase a lieu au moment où l’on commémore le trentième anniversaire de cet effondrement. • Nous sommes au cœur de la séquence crisique, alors que les Russes, qui ont déchaîné un déluge de communication pour restituer cette dimension à la crise ukrainienne, sont dans l’attente de réponses des USA sur des garanties de sécurité, notamment de la garantie que ni l’Ukraine, ni la Géorgie ne rejoindront l’OTAN. • Les espoirs à cet égard sont bien minces, et si nous avons une seule garantie assurée, c’est que l’actuelle phase de la crise ukrainienne se poursuivra en 2022 et qu’elle constituera un “point de fusion” terrible dans la grande bataille de survie que mène le Système, et qu'elle sera liée à la crise interne de notre-civilisation.

La Très-Très-Grande Alliance    16/12/2021

• Poutine et Xi se sont parlés hier pendant une heure trente : deux « vieux amis » qui se sont rencontrés plus de trente fois depuis 2013, et qui, au-delà de cette vieille “amitié”, scellent en cette année 2021 un partenariat stratégique qui va devenir l’axe du monde et peut-être la seule force capable d’arrêter la folie dans laquelle se vautre la civilisation occidentale, USA en tête, leur folie jusqu’au bout de la nuit. • Désormais, Russes et Chinois ne prennent plus une décision géopolitique d’importance sans avoir informé leur partenaire et obtenu leur approbation. • C’est beaucoup plus qu’une alliance, c’est une dynamique commune, qui est déclenchée par la pression et l’urgence du danger commun, – le danger qui, finalement, nous menace tous, nous qui sommes à la fois fous et menacés par les fous. • Ainsi, toute menace ou simulacre de l’OTAN ou des USA adressé à la Russie concerne également, directement la Chine. • Nul ne sait sur quoi va déboucher cette résolution : ce qui importe c’est d’avoir atteint ce qu’on nomme en psychologie “le point de basculement”.

La promesse du crépuscule    09/12/2021

• Quelques réflexions utiles (?) après la téléconférence Poutine-Biden de mardi après-midi. • On s’est parlé, on a été assez poli, on a dit qu’on se parlerait à nouveau, on a même dit qu’il était beau le temps où USA et Russie (URSS) étaient bons et braves alliés contre le monstre commun (1941-1945). • Sur l’Ukraine, épineuse question de nos temps-devenus-fous, on tombe d’accord pour n’être d’accord sur rien, toujours aussi poliment. • Le simulacre perdure, et également les arguments qui rebondissent comme une balle de tennis sur un mur de granit, sans qu’aucune oreiller n’en saisisse le sens. • Le simulacre, c’est la menace imminente d’une “invasion” qui n’existe nulle part dans les plans de celui qui est jugé coupable avant que rien n’ait eu lieu. • Du côté du simulacre, on s’en fiche, parce qu’on pense à autre chose. • Cet “autre chose”, c’est la désintégration intérieure affectant divers pays du bloc-BAO, USA en premier. • La politique extérieure est inexistante, sauf accident, et toute la tension de notre Grande Crise est affectée à l’effondrement interne d’une civilisation.

Déconstructuration au pas de l’oie    01/12/2021

• Merkel s’en est allée ou est-elle sur le point de le faire, et déjà l’on commence à l’oublier. • Dans un pays qu’on croit réglé comme du papier à musique depuis sa récupération d’après le sanglant apocalypse nazi, la succession d’une Kaiserin qui a régné lourdement et avec entêtement pendant près de vingt ans suscite la question se pose de savoir s’il peut y avoir un changement de quelque importance. • Après tout, pourquoi l’Allemagne échapperait-elle au vent de changement cul-par-dessus-tête et de folie invertie qui secoue le monde ? • C’est avec cet esprit profondément subversif, toujours à la recherche de ce qui peut ébranler le Système, que nous considérons les possibilités qui s’offrent à l’Allemagne. • Or, il semble qu’elles soient paradoxales et se résument à la possibilité de ceci : en suivant naturellement ses ambitions naturelles, l’Allemagne post-Merkel pourrait bien mettre le feu aux poudres dans les soutes de l’UE. • Les nouveaux/nouvelles-venues n’ont rien d’excitant et sont très conformes : c’est bien cela qui est potentiellement explosif. • Badaboum par inadvertance ?

La ‘Dream-Team’ Obama-Bezos    23/11/2021

• Pour ceux qui traitent avec dédain et dérision le wokenisme qui n’a pas la rigueur idéologique des grands théories des grands esprits européens (de gauche) qui ont si bien réussi, voici quelques précisions qui dessinent notre avenir selon leurs vœux. • Il s’agit du “don” sympathique et sans restrictions de Jeff Bezos à la Fondation Obama : 100 $millions. • C’est l’alliance symbolique et sonnantes-trébuchante du Woke-capitalisme triomphant et du wokenisme, de la mise à jour du lien d’extrême parenté entre les deux. • Ainsi l’idéologie est-elle fixée dans le marbre, sans doute l’idéologie la plus claire et la plus radicale que la civilisation autodestructrice ait enfantée : déconstruction totale, comme d’autres disaient “solution finale”. • ... Ou bien : “déconstruction” comme “idéologie-pépère”, non ? La gauche s’y trouve si bien... • D’ailleurs, le fondateur d’Amazon, modèle de l’avenir, a de plus vastes projets de colonisations de l’espace pour y fourrer toute la population inutile, par exemple les “mâles blancs” et leurs privilèges et la faire travailler en toute productivité anturaciste.

Le transhumanisme et la concurrence    10/10/2021

• « Le silence éternel de ces espaces infinis m’effraie », disait fameusement Pascal. • Or, depuis un siècle, les révolutions théoriques et les avancées fondamentales dans la physique et dans l’opérationnalité des sciences du cosmos, soutenues par la puissance des mathématiques, donnent de ces « espaces infinis » une perception nouvelle, et comme les échos d’une voix bouleversante là où Pascal était contraint à ne percevoir qu’un « silence éternel ». • Cette frayeur de Pascal était donc aussi une question correspondant à son pari et certains jugent qu’une réponse se dessine. • Divers événements marquent cette évolution, comme la photo d’un “trou noir” présentée au public en avril 2019, adossée au travail de Stephen Hawking et des siens. • Un livre dispose que ces diverses avancées conduisent à l’évidence de la “présence” d’un créateur, au-delà du Big Bang dont l’infinie complexité disperse “le hasard et la nécessité” comme méthodologie de réponse. • Ce n’est certes pas le premier ni sans doute le dernier mais il vient à son heure, qui est celle de notre Grande Crise, – ceci suggérant cela.

Folamour, de Taïwan à Pékin    07/10/2021

• Nouveaux “bruits de bottes nucléaires” à propos de Taïwan, de la Chine, et bien entendu des États-Unis qui sont partout où les “bruits de bottes” se font entendre. • Il s’agit donc des pressions militaires que la Chine fait peser sur Taïwan, dans une situation fortement détériorée depuis l’annonce du pacte AUKUS et l’aventure des sous-marins australiens. • Comme à leur habitude, les USA envisagent le pire d’une situation où ils endossent une très grande part de la responsabilité, outre cette étrange prétention de réguler un espace qui jouxte la Chine, à des milliers de kilomètres de leurs côtes. • Ils envisagent le pire parce qu’ils savent qu’ils seraient battus s’ils s’opposaient aux Chinois dans une bataille au niveau conventionnel, s’il y avait une bataille pour Taïwan. • Alors, ils n’envisagent rien de moins qu’une frappe nucléaire stratégique préventive contre l’arsenal nucléaire chinois. • Plongés dans une crise intérieure exisdtentielle, les États-Unis tournent au gré de leur hybris déchaîné, qui s’exerce au nom d’une puissance de plus en plus vide, sinon celle de l’anéantissement.

Attaquer la Chine, – pour en finir !    26/09/2021

• Les temps-devenus-fous, selon notre anthième courant de la séquence, s’imposent essentiellement aux États-Unis, dont le sort intérieur en forme de catastrophe ontologie n’effleure guère les plumes des commentateurs des pays-vassaux, – y compris français, pour le coup. • Alastair Crooke détecte, dans la tectonique de la Grande République, une désespérance porteuse des plus graves dangers et des aventures les plus folles. • A cet égard, la terrible quinzaine de la déroute afghane fut un affreux révélateur, qui illustre la terrible prophétie de Lincoln : « En tant que nation d’hommes libres, nous devons éternellement survivre, ou mourir en nous suicidant. » • Les penseurs les plus lucides de la destinée américaniste observe que cette destinée ne peut s’accomplir que dans l’expansionnisme impérial, que cet expansionnisme a connu un terrible coup d’arrêt à Kaboul, qu’il ne reste alors plus qu’un coup de poker apocalyptique : la Chine. • A l’ombre des sous-marins soi-disant australiens, la Chine comprend cela et peaufine son armement nucléaire pour le pire des possibles.

Les sous-marins attaquent toujours par surprise    20/09/2021

 Ce que nous ne savions pas, c’est que les sous-marins étaient capables de faire des vagues... • C’est le cas avec l’affaire des sous-marins type-AUKUS, destinés à torpiller et à couler impitoyablement les sous-marins français que l’Australie avait commandé en 2016. • Car il s’avère que la furia francese paraît autre chose qu’un simple simulacre d’occasion : « J’ai vécu la rupture en 2003 sur l’Irak. C’est aussi grave et peut-être pire », dit l’ancien (en 2003, certes) ambassadeur du Royaume-Uni à Paris. • On a vraiment, vraiment bien du mal à croire que la France pourrait aller à l’extrême qui offrirait la possibilité d’une rupture avec un terrible scandale au sein de l’OTAN, menaçant la vertu de cette vénérable vieille fille. • Pourtant, il semblerait qu’il faille y penser, même sans trop y croire, selon nous parce que Macron a besoin d’un peu de posture aguichante par sa force souveraine à l’heure des échéances présidentielles. • Ce théâtre d’ombres, même s’il n’est que simulacre, n’est pas désagréable à voir et l’on se prend à rêver à la fermeté des grands ancêtres.

La Chine et sa “révolution néo-culturelle”    05/09/2021

• Soudain, la Chine durcit dramatiquement sa position dans le domaine qui constitue aujourd’hui le front essentiel de la Grande Crise, c’est-à-dire la poussée offensive de la déstructuration des cultures et de la vie socio-économique (“capitalisme de désordre”) entreprise par le bloc-BAO selon une dynamique qui apparaît de plus en plus suicidaire. • La Chine lance une “révolution néo-culturelle” constituant à combattre tous les comportements sociétaux déviants, en même temps que les aspects déconstructeurs du néo-libéralisme : « [Cette révolution] équivaut à une déclaration de guerre au “capital du désordre”, c'est-à-dire au modèle commercial oligarchique occidental. » • Il ne fait guère de doute que l’on peut, dans tous les cas symboliquement, placer cette “révolution néo-culturelle” en parallèle avec l’effondrement-BAO en Afghanistan, comme avec la position affirmée de la Russie. • Au plus haut de sa signification, cette dynamique institue le refus de la modernité-devenue-folle en cherchant se référant à la tradition. • « Une lutte à mort », écrit Alastair Crooke.

Joe est-il le variant-Ω ?    28/08/2021

• On a compris qu’Omega (Ω) est la dernière lettre de l’alphabet et que cela est faire référence (“variant-Ω”) à la comptabilité des diverses versions du Covid, en impliquant que c’est la dernière et que, peut-être, « il n’y a plus d’après... ». • Surtout, c’est lier la crise-Covid et la crise-Afghanistan, par l’intermédiaire de Joe Biden, qui, aujourd’hui, outre d’être président révolutionnaire et socialiste des États-Unis, est aussi la marque la plus symbolique, – psychologique et pathologique, – de la crise du pouvoir, centrale à la crise du système de l’américanisme. • Tout cela, ces trois crises en apparence distinctes, forment un superbe ‘patchwork’ pour constituer la Grande Crise de l’Effondrement du Système (GCES). • Nous étudions aujourd’hui le rôle de la crise-afghane dans la crise du système de l’américanisme et dans la crise-Covid, et dans la possible/probable déstabilisation du bloc-BAO qui devrait s’ensuivre, peut-être même jusqu’à sa déstructuration. • Pour nous, le sort du bloc-BAO, – nos pays, – est indissolublement lié à celui de la fascinante et catastrophique Amérique.

Colère & insoutenable légèreté du vaccin    08/08/2021

• Encore une belle série de protestations en France, avec les manifestations des habituels samedis, pourtant en plein été, rassemblant avec les “anti-passe” de plus en plus de dizaines/de centaines de milliers de personnes. • Aussitôt vient à l’esprit l’aventure des Gilets-Jaunes, mais les anti-passe semblent devoir éviter l’obstacle des accrochages et des bagarres, leur revendication est précisément fixée et ils ne sont pas seuls au monde, leur colère faisant partie d’un courant général qui affecte sous diverses formes un grand nombre de pays. • Avec eux, le mécontentement accumulé au cours de divers épisodes depuis l’arrivée du Covid19 a pris une forme spectaculaire sur laquelle se greffe aussitôt des poussées d’hostilité au pouvoir en place, aux élitesSystème, au Système tout court. • C’est la même colère (que les GJ) qui se poursuit, dans un cadre mondial bouleversé. • D’autant plus qu’en face, on n’est sûr de rien, ni du vaccin, ni de l’anti-passe. • On peut à nouveau interpréter ce mouvement sur le rythme de la GCES, de l’enterrement de la globalisation, de l’effondrement de la civilisation.

Les Russes et leurs armes    03/08/2021

• Ces derniers jours, nous eûmes deux faits importants. • D’abord le 30e anniversaire des accords START-I, montrant que ce succès terminait une période de relative stabilité pour nous précipiter dans le terrible désordre d’une “Guerre Froide 2.0”. • Ensuite, diverses déclarations et manifestations concrètes ont montré ce qu’est devenue la puissance militaire et stratégique de la Russie, largement dominatrice du champ d’affrontement de cette nouvelle Guerre Froide. • Face à cela, le grand adversaire classique (USA) se trouve plongé dans une terrible confusion de déconstruction de la structure morale et psychologique de ses forces armées. • Selon une Soviétique passée à l’Ouest en 1989 après avoir vécu le simulacre et l’effondrement de l’URSS, et devenue analyste de la CIA et de la DIA, les USA sont en train de devenir une « Union Soviétique 2.0 », avec la même perspective d’effondrement. • Mélangeant ceci et cela, il y a la perspective pour la Russie, devant tous les dangers de l’effondrement de la puissance US, de devoir intervenir avec la force pour en contenir les effets.

L’Afghanistan en mode postvérité    30/07/2021

• Les États-Unis ont donc “perdu” l’Afghanistan après 20 ans d’une guerre cruelle, bâclée ou incomprise, sans véritable but stratégique, selon une tactique catastrophique marquée par une incompréhension complète de ce qu’on était censé conquérir : “les cœurs et les esprits”. • La haute personnalité fédérale qui dirige le programme US de Reconstruction en Afghanistan, John Sopko, a été bien plus sévère encore, lors de la remise de son rapport trimestriel : « Ne croyez pas ce que vous disent les généraux, les ambassadeurs ou les membres de l’administration qui affirment que nous ne recommencerons jamais. C'est exactement ce que nous avons dit après le Vietnam. Nous ne le referons plus jamais. Et voilà qu’on a fait l’Irak. Et nous avons fait l’Afghanistan. Et nous le ferons à nouveau. » • La seule réserve,, de taille, à faire sur le jugement de Sopko, c’est celle de Chris Hedges : la déroute en Afghanistan signe l’effondrement de l’Empire, donc il n’y aura plus d’Afghanistan parce que les USA n’en ont plus les moyens. • La déroute US est plus grave pour les USA que pour l’Afghanistan.