Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.
• “The Greatest Show On Earth” ? Plutôt “We Came, We Saw, They Paid”, comme dirait l’ex-Secrétaire et bientôt épouse du First Gentleman de la Grande République, avec Bill aux fourneaux et Hillary aux commandes de Stars War, opus spécial façon-Wall Street. • Cette campagne-2016, réputée par avance comme n’ayant aucun intérêt, vogue toutes voiles dehors dans un chaos de corruption, d’illégalité, de paniques et d’attaques antiSystème du type “il faut le voir pour le croire”. • L’atmosphère est électrique, la tension est considérable, les establishment divers sont sur le pieds de guerre pour barrer la route aux impies. • Jamais la médiocrité démocratique américaniste, – la plus médiocre On Earth, comme tout avec les USA, – n’avait accouché d’une situation si surprenante par son originalité, sa déstructuration-dissolution : les dictateurs-diaboliques-standards eux-mêmes se retournent dans leurs tombes, maugréant “mais comment n’y avais-je pas pensé ?” • Au fait, Hillary est-elle assurée de l’emporter ? Le comble est que non, pas du tout... • L’hyper-comble est que son élection, si elle avait pourtant lieu, serait peut-être encore plus nuisible au Système qu’une occurrence-surprise, type-Trump ou type-Sanders.
• Lundi commence les primaires des présidentielles US par les caucus de l’Iowa, dans l’ambiance survoltée des grands évènements politiques, et surtout des évènements absolument imprévus et inattendus. • On sait qu’en tête des sondages, dans leurs partis respectifs, se trouvent deux personnages que tout différencie sinon oppose, mais qui se trouvent réunis par une seule étiquette qui leur est commune, qu’il est extraordinaire de trouver là, à cette heure : ils sont antiSystème (puisqu’anti-establishment). • On ne dira jamais assez combien cette évolution constitue une surprise par rapport à ce qu’on attendait, il y a un an encore, de ces présidentielles US-2016, de mornitude et de conformisme-Système. • Donald Trump et Bernie Sanders sont les héros de la fête, tous deux en tête dans les sondages qui les concernent, tous deux en continuelle progression : il y a un an, nul n’aurait songé une seule seconde à dire leurs noms pour ces présidentielles. • Deux antiSystème, quoi qu’on pense d’eux et qu’ils en pensent eux-mêmes, favoris pour l’acte politique suprême au cœur du Système. • Nul n’avait prévu cela, nul ne pouvait prévoir cela : les évènements commandent, les sapiens essaient de comprendre.
• Un fameux économiste US, défenseur des conceptions-Système lors de la crise de 2008, reconnaît aujourd’hui : je me suis trompé. • Il juge que nous nous trouvons au moins dans la “Plus Longue Dépression” et, peut-être bien, dans la “Plus Grande Dépression” de l’Histoire. • Cet avis est largement partagé, par diverses voix autorisées, alors qu’on se trouve une fois de plus dans un passage très difficile avec de nouveau un grand ébranlement boursier venu de la Chine. • Pendant ce temps, les diverses autorités du Système continuent à papoter à propos du prochain budget et du nième pourcentage de croissance ou pas pour le trimestre à venir. • Ainsi le Système danse-t-il sur ses plus grands mythes, – la Grande Dépression en est un des plus importants de la modernité, catastrophe totale et renaissance à la fois, – comme l’on danse sur un volcan qu’on croit éteint, sans plus s’en inquiéter, attaché à ces tâches essentielles comme celle de se commémorer soi-même et se glorifier à travers l’exaltation des “valeurs” qu’il a, le Système, instituées comme une quasi-transcendance. • Comme dit le Général Flynn, de la DIA : « Je sentais bien que la direction civile ne voulait pas qu’on lui dise la vérité. »
• Nous le jurons, lorsque nous entreprîmes ce texte, il n’avait absolument aucun rapport avec l’anniversaire du 7 janvier, qui, horreur, n’était même pas un souvenir dans notre esprit. • En bref, nous avions oublié, ce qui est pendable et pourrait bien, dans une époque pas si éloignée, nous valoir les tribunaux. • Enfin nous est parvenu l’écho des pompes et des ors de la République, et des tirages spéciaux de Charlie-Hebdo, qui se conforme de plus en plus à lui-même : daté du 7 janvier, ce F&C sera donc celui de l’anniversaire de cet événement tout simplement extraordinaire. • Par ailleurs et hors de toute raillerie disgracieuse, il se trouve qu’il s’y raccroche bien par l’évocation qu’il fait d’une “politique de la peur” (“de la Peur” ou “des peurs” c’est selon et la nuance est essentielle), alors que le 7 janvier est aussi perçu par des esprits chagrins comme inaugurateur d’un durcissement d’un régime qui cherche une légitimité avec les moyens du bord, et tombe sur la peur comme adjuvent d’une gloire bombastiquement factice pour les futures très-grandes batailles électorales. • Ces gens sont des guerriers à l’héroïsme républicain et sans limites.
• L’on chuchote depuis plusieurs semaines que la Pologne est désormais un très sérieux problème pour l’UE (et pour l’OTAN), bref pour le Système. • Du côté de l’UE, il s’agit des alarmes habituelles concernant la démocratie et autres “valeurs” nous assurant une parfaite satisfaction de notre sort dans le cadre en question (l’UE). • Le Premier ministre polonais, Jaroslaw Kaczynski (le survivant des “jumeaux terribles”, Lech et Jaroslaw), a l’air de se ficher complètement des inquiétudes morales de l’UE. • Pour ce qui concerne l’OTAN, l’état d’esprit alarmiste s’est déjà concrétisé par un acte sans précédent et absolument extraordinaire : une “attaque” manu militari (en fait la gendarmerie polonaise) contre un centre de l’OTAN en Pologne, avec expulsion de leurs occupants et remplacement par du personnel contrôlé par le gouvernement. • Le cas polonais est intéressant avec l’évolution et l’enchevêtrement des positions des personnages qui représentent et ont représenté ces dernières années les deux grandes tendances en Pologne : Tusk (libéral, pro-Europe) et les jumeaux Kaczynski (ultradroite, eurosceptiques). • La Pologne est un cas exemplaire de la complexité du phénomène antiSystème. • A suivre pour notre 2016.
• Le président turc est devenu à partir de l’automne 2015 un personnage de premier plan dans le tumulte stupéfiant de la scène du monde. • Il devrait donc tenir sa place pour 2016, puisque cette dimension remarquable qu’on lui reconnaît a été acquise ces trois ou quatre derniers mois, lorsqu’il s’est révélé à la fois le diabolus-in-machina des terroristes de tous poils, Daesh en tête, chef népotique d’une tribu mafieuse (sa famille), et qu’il s’est payé de surcroit un avion russe sur sa frontière, rompant brusquement des liens qu’on croyait si solides entre lui et le Russe Poutine. • On le dit en devenir d’autocratie isolée-absolue dans son palais des mille-et-une pièces (à peu près, le nombre de pièces du palais dépassant effectivement le millier), remuant des rêves de résurrection d’Empire dont il serait le “Calife à la place de tous les califes”. • On le dit aussi Prophète, sinon Dieu, mais surtout certains reconnaissent en lui l’Antéchrist qui nous est promis par les diverses Saintes Écritures, – et cette hypothèse nous plaît particulièrement. • Une chose est assurée : il ne dépare nullement son temps, au contraire il l’illustre à merveille, entre son destin inattendu et son activité imprévue.
• La trahison, cela existe-t-il encore ? • Cette question mérite absolument d’être posée dans une époque où une question similaire pourrait être posée, par exemple, à propos de la guerre : “la guerre, cela existe-t-il encore ?” • C’est la nième “révolte des généraux”, celle de Dempsey-Flynn récemment portée à notre connaissance par Seymour Hersh qui justifie ce regain d’intérêt pour le concept de “trahison”. • En effet, certains esprits rigoureux et se référant à une logique/une étique classiques pourraient penser que les actes de Dempsey-Flynn relèvent de l’insubordination au mieux, de la “trahison” au pire. • Le cas a déjà été exploré, il y a quelques années, en 2006, à l’occasion d’une autre “révolte des généraux” (aux USA également), à une époque où la presse-Système n’était pas encore totalement ligotée par son autocensure comme elle l’est aujourd’hui. • Bien entendu, le cas actuel (Dempsey-Flynn, auquel on peut ajouter Hagel) est bien plus intéressant et significatif que celui de 2006, ce pourquoi l’autocensure de la presse-Système joue à plein.
• L’échange entre Poutine et Trump, avec l’intervention du président russe en faveur du candidat-The Donald, doit être considéré comme une possibilité nouvelle qu'il s'agisse de l’acte d’ouverture de la phase finale de la crise fondamentale du Système. • La crise du leadership (de la direction, de la politique , etc.) au cœur de l’empire washingtonien. • Désormais, la réflexion est engagée sur une possible victoire de Trump, sur sa possible élection. • Il est difficile de ne pas penser qu’un tel événement puisse se faire sans des réactions terribles du Système, compte tenu de la personnalité de Trump et de certains de ses projets. • Dans tous les cas, Donald Trump, dit The Donald, constitue certainement une surprise majeure et nécessairement une crise majeure dans une époque absolument crisique. • Il en a tous les caractères selon l’idée de la “tragédie-bouffe” : de la dérision du personnage, avec son caractère fantasque et bombastique, passant à la tragédie qui pourrait se dessiner à l’occasion du parcours qu’il a entamé, si ce parcours conduit à une possibilité de victoire alors qu’on distingue de moins en moins de possibilité d’interrompre ce parcours, – à moins d’une tragédie justement...
• L’“image”, – chose si importante de nos jours, – du président Obama ne cesse de se brouiller et de se dissoudre. • Cette tendance à en juger ainsi se retrouve chez des commentateurs de tous les bords et de toutes les nationalités. • Comme si Obama, enfermé dans sa “narrative infranchissable”, était fasciné par la dissolution de lui-même sans prendre garde que sa dissolution suggère peut-être celle des USA. • Ce n’est pas une situation crisique aussi bruyante que la Syrie-II ou les attentats de Paris, mais elle n’en est pas moins importante pour autant. • Plus insidieuse, plus non-dite, elle est pourtant et certainement d’une profondeur abyssale et recèle des surprises, et des dangers d’une ampleur considérable (ce qui ne serait pas pour nous déplaire, à nous antiSystème, puisque le Système est en cause). • On entend même des échos de commentaires d’anciens officiers généraux jugeant que les mauvaises fréquentations supposées du président pourraient bien justifier un coup de force. • Pendant que l’honnête et remarquable journaliste Robert Parry se désole en désespoir de cause et de tout, on entend Trump The Donald rire énormément. • Impassible, Obama poursuit sa voie énigmatique. • Qui est le diable dans cette affaire ?
• On observe sans surprise une aggravation du nœud central de la Grande Crise générale, c’est-à-dire la crise dite Syrie-II depuis l’intervention russe de fin septembre. • La combinaison des deux évènements successifs de l’attaque 11/13 à Paris et de la destruction du Su-25 russe par la Turquie sont deux des facteurs importants d’aggravation. • D’un point de vue devenu structurel en raison de la durée du phénomène, Daesh et ses diverses activités constituent désormais une poutre-maîtresse de cet ensemble crisique, et certainement le facteur dynamique le plus important et le plus intéressant à observer. • Les Russes, qui ont vu venir Daesh de très loin, occupent plus que jamais le point stratégique central de la crise, avec, entretemps, la Turquie comme nouvelle cible. • Entre ses innombrables coups fourrés et false flags dans tous les sens, un président montrant un extrême brio dans l’indolence et un dégoût jusqu’à la nausée pour la vérité, la partie américaniste se balade ou est baladée c’est selon, par les évènements. • Notre attention se toure, cette fois, vers Daesh, ou ce que nous nommons, à la manière des publicistes, le “concept-Daesh”, et ses effets sur notre Très Grande crise-Système à nous.
• Jusqu’à récemment, le terme “bulle” avait une nécessaire connotation technique (par exemple, on parlait, et l’on parle encore, d’une “bulle financière”). • Désormais, il ne faut plus craindre de parler de “bulles” humaines, et, pour notre compte, de “bulles psychologiques”. • On cite un texte de Robert Parry, qui emploie ce terme pour le phénomène du groupthinking de Washington D.C., mais nous l’employons également pour le Calife Erdogan à propos de l’affaire du Su-24 abattu. • Il s’agit du phénomène absolument paradoxal et contradictoire qu’a créé la globalisation, qui s’est développée de pair avec le système de la communication : les groupes humains, et essentiellement les groupes humains des directions-Système, s’enfermant dans des “bulles de communication-à-eux”, qui accouchent de “bulles psychologiques”. • La réalité n’existe plus, donc chacun se fabrique “sa” réalité : voilà ce que nous désignerions comme une vérité-de-situation qui mérite le détour. • La conséquence est, dans cette époque d’hyper-communication, que les groupes humains et autres dirigeants-Système, à force d’hyper-communiquer avec à chacun sa communication, ne communiquent plus entre eux: seules la volonté et la nécessité peuvent percer cette chape de plomb. • Si ce n’est le Grand-Désordre...
• Les effets universels et dans nombre du domaine de ce que nous nommons également 11/13 (le 13-novembre) ont certains aspects extrêmement caractéristiques et remarquables. • L’un d’eux, le plus fort à notre sens, est sans aucun doute le caractère apocalyptique que certains reconnaissent à l’action et aux intentions de Daesh. • Certains aspects de cette action semblent stratégiquement illogiques, sinon contre-productifs, à moins que Daesh ne cherchent pas des finesses tactiques et stratégiques, mais une confrontation générale dont il estime qu’elle sera une sorte d’Armageddon ; dans ce cas, juge-t-il, il l’emporterait nécessairement, le retour du Prophète assurant cette victoire. • Cet aspect ésotérique, religieux et spiritualiste, se place dans un contexte où l’action de Daesh peut gravement perturber le fonctionnement de notre civilisation et nous entraîner effectivement vers un affrontement généralisé. • Et cette fois, au contraire de 9/11, notre complicité dans cette œuvre générale est assurée puisque tant d’acteurs du bloc-BAO soutiennent Daesh, ce qui interdit la “banalisation” du conflit par des vieux trucs type unité nationale et défense de la civilisation. • L’Armageddon en question pourrait finalement concerner le Système lui-même.
• Nous nous penchons ici sur le destin des “neo-conservatives”, ci-devant neocons, si fameux et célébrés depuis 9/11. • Cela à la suite d’un article Jim Lobe sur Richard Perle, d’un commentaire d’une lectrice et d’autres faits de diverses origines. • La question que nous nous posons est de savoir si les neocons ont vraiment existé en tant que tels et si leur influence fut telle qu’on l’a dite, jusqu’à faire du mot (neocon) un automatisme de langage qui a perdu toute l’ironie qu’on pouvait lui voir d’un point de vue de la langue française plus ou moins argotique. • Notre appréciation est que les neocons ont existé surtout du point de vue de leur origine (le trotskisme) mais qu’ils ont représenté durant leur période de gloire un groupe de pression essentiellement affairiste et de communication, l’idéologie n’étant qu’un moyen pour ces deux activités. • Aujourd’hui tout le monde est neocon dans les élites-Système du bloc BAO et les neocons n’existent plus. • En fait, ils n’ont jamais existé en tant que tels et n’ont été rien d’autre que les instruments de la politique-Système imposée, comme son surnom l’indique, par le Système.
• En Syrie, les Russes font une démonstration assez remarquable dans la maîtrise de la chose militaire adaptée à l’époque, aux circonstances stratégiques, à la communication, etc. • Ils se révèlent selon des qualités remarquables de souplesse et d’adaptabilité, à la surprise générale des experts et stratèges des pays du bloc-BAO, particulièrement des USA bien sûr. • Cette surprise est même en train de se transformer en préoccupation, et bientôt en inquiétude masquée et proche de l’angoisse. • La question que commencent à se poser les experts américanistes est véritablement sacrilège : et si les Russes étaient meilleurs que nous ? • Elle est d’autant plus pressante, cette question, qu’il apparaît désormais à ces mêmes experts que, comme l’exprime ZeroHedge.com, « pour la première fois en une trentaine d’années, [il apparaît que la Russie] n’a pas peur d’une confrontation directe ». • Et pour la première fois depuis bien, bien longtemps, cette perspective n’est pas envisagée avec optimisme, loin de là, car la démonstration russe met en évidence, par contraste, la décrépitude de l’outil militaire US.
• Un ancien analyste de la CIA, Melvin A. Goodman, apporte des précisions sur l’année le plus dangereuse de la Guerre froide avec 1962 et la crise des missiles de Cuba, et peut-être plus dangereuse encore que 1962 : 1983 et la Red Scare soviétique, résultant d’une crise nucléaire qui avait commencé en 1979 avec la décision d’installation des euromissiles de l’OTAN (GLCM et Pershing II). • Peut-il y avoir une analogie avec 2016 (plus qu’avec 2015), avec l’antagonisme entre les USA et la Russie qui a pris un tour nouveau avec l’intervention russe en Syrie, suivant la crise ukrainienne ? • Cela n’est nullement impossible et l’hypothèse vaut d’être développée. • Dans cette hypothèse, les USA tiendraient le rôle de l’URSS et l’analogie deviendrait extrêmement significative, cette année 1983 ayant amorcé la phase finale de l’effondrement de l’URSS. • Mais l’URSS eut la chance, pour conduire son effondrement, de disposer d’un Gorbatchev. • Nous, nous ne voyons pas le moindre American Gorbatchev à l’horizon après qu’on ait espéré un (très) court moment qu’Obama aurait pu l’être...
• ... CMI, certes, pour Complexe Militaro-Industriel : il y en a un, et comment aux USA, mais il y en avait un aussi en URSS. • C’est celui de l’URSS dont nous célébrons la mise définitive au tombeau en Syrie, après une messe pour le repos de son âme bureaucratique et corrompue à l’occasion de la crise ukrainienne (et de l’investissement de la Crimée). • En effet, les performances tactiques, la qualité du matériel, la rapidité et la souplesse du soutien logistique, cette capacité étonnante de “passer inaperçue” avant d’être sur place, prête à frapper, l’armée russe les doit d’abord à l’effondrement de l’URSS qui commença par l’effondrement du Complexe Militaro-Industriel Soviétique à partir de 1985-1986. • Ce qui fut vécu comme une catastrophe sans précédent, et qui l’était en un sens, constituait également le seul moyen de libérer la Russie de l’emprise d’une institution qui la paralysait et la menait à la catastrophe. • C’est pourquoi nous disons souvent que les USA attendent leur Gorbatchev...
• Le Système vient de franchir le point symbolique : 1% de la population du monde possède plus de 50% de la richesse du monde. • En même temps, un savant qui est autant un grand esprit et un corps torturé que le symbole de la modernité victorieuse des contraintes de la nature, Stephen Hawking, désigne la plus grande menace contre l’existence de l’espèce : le capitalisme, c’est-à-dire la modernité, et particulièrement la “cupidité capitalistique”, c’est-dire la psychologie-Système. • Ces évènements dont la très grande signification symbolique est remarquable marquent la dimension colossale de la crise eschatologique de la destruction du monde. • La pression des évènements crisiques, ou des évènements nécessairement générés par la grande Crise d’Effondrement du Système, conduit les psychologies aux réflexions inévitables et absolument nécessaires.
• Depuis que les Russes interviennent en Syrie, logiquement s’est développée une campagne de communication contre cette intervention. • Nous parlons d’une logique de la psychologie-Système, s’exprimant par l’inculpabilité et l’indéfectibilité et d'une campagne de communication marquée par l'imposture, le mensonge, le montage, la sottise et l'hystérie (ouf) .... • Il ne s’agit pas ici de stratégie bien qu’il y ait une nouvelle situation stratégique, ni de manœuvres géopolitiques, mais bien d’une psychologie malade. • Cela signifie que le but n’est ni de vaincre ou de soutenir en sous-main Daesh, ni même d’abattre la Russie ou du moins de la vaincre, il s’agit de l’impossibilité psychologique d’envisager que nous, ô bloc BAO, ne soyons pas absolument l’avenir du monde. • Mais si nous sommes “l'avenir du monde”, nous sommes aussi prisonniers du Système et c'est un bien vilain dilemme.
• Un arc-en-ciel dans le ciel, au-dessus de New York City, qui naît du site de l’attaque du 11 septembre. • La foudre qui frappe une grue au-dessus de la Grande Mosquée, une grue qui s’effondre sur la foule, des dizaines de morts et la nouvelle que cette crises appartient à “BinLaden Corporation”. • Ceci et cela, les 10 et 11 septembre 2015. • Le 12 septembre, une élection à la tête du parti travailliste qui va dans le sens de briser l’immuable politique britannique depuis la fin de la Guerre froide. • C’était quelques évènements d’une période de 72 heures, qui nous confirment la marche inéluctable de la Grande Crise et les caractères métahistoriques de cette Grande Crise.
• Le Déluge, vieille affaire d’un mythe qui remonte aux origines même de l’espèce a un nom qui fait plus sérieux : l’affectivisme. • Ce n’est pas une catastrophe naturelle, même voulue par les dieux : la catastrophique raison-subvertie et la psychologie totalement massacrée par la modernité et acclamée par la postmodernité suffisent. • Pour son Déluge, sapiens n’a nul besoin de Dieu (plus de nouvelles), son hybris peinturluré en couleurs “fluo” fait l’affaire. • Modernité aidante, le Déluge a les traits rassurants d’un événement concret: la migration diluvienne. • Le Titanic-Europe triomphe.