Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.
• Ces derniers jours, la rumeur a enflé : les Russes interviennent en Syrie pour renforcer Assad contre Daesh. • On parle de matériels, mais aussi de forces de combat, jusqu’à plusieurs milliers de paras russes. • Moscou dément avec force. • Le cas qui nous intéresse n’est pas la véracité ou non de l’information mais la façon dont naît et circule cette information, et surtout l’extraordinaire inconscience de l’importance capitale que signifierait un tel fait. • Autour de cette information incertaine partie dans tous les sens, un comploteur universel : le désordre, encore le désordre, toujours le désordre.
• Au premier abord, Tony Blair (dites ausi TB), qui n’est pas n’importe qui, ne comprend pas ... • Il ne comprend pas les affaire Corbyn au Labour, Trump et Sanders aux USA, Syriza en Grèce, l’Écosse qui veut être indépendante avec son parti SNP, Marine en France. • Puis peu à, peu son franc regard s’éclaire : mais oui, mais c’est bien sûr ! • 1) Tous ces types-là (et ces dames quand c’est le cas) en veulent au Système, et qu’importe ce qu’ils se proposent de faire, les folies qu’ils conçoivent. • ...et 2) ils vivent dans une autre “réalité”, une narrative vous comprenez, exactement comme Alice in Wonderland.
• Une interview de Sapir sur l’hypothèse de Varoufakis comme chef d’un parti de gauche anti-euro. • Un article de Paul Gottfried comparant le Front National et Donald Trump. • La montée de Corbyn chez les travaillistes britanniques et la panique du Système qui rameute ses vieux croutons-chics, type-Blair. • Ces faits suscitent une méditation sur ce qui doit constituer une action décisive aujourd’hui. • L’intérêt est dans la dynamique de ces hypothèses, avec la capacité de créer des interventions symboliques dont l’effet de communication serait considérable parce que marqué par une seule conclusion : Delenda est Systema.
• S’il y a un “agenda“ quelque part, il nous informe sans aucun doute d’une montée de la tension vers la crise haute, qui n’a besoin ni de chef(s) d’orchestre ni de manipulation quelconque. • La pression monte, comme c’est son travail courant. • La communication joue un remarquable rôle de courroie de transmission et d’accélérateur. • Les crises se renvoient l’une l’autre, dans un mouvement de “tourbillon crisique”. • Les futurologues à court terme ne cessent de renchérir pour nous décrire les signes de la Grande Crise. • Nous attendons l’ultime crise haute, celle qui déclenchera le séisme.
• La Chine secoue le monde en dévaluant son yuan... • Ce n’est pas la première fois que la Chine “secoue le monde” mais nous avons la perception que c’est la première fois que la situation de “première puissance” du monde de ce pays, dans l’ordre dominant de l’économie, apparaît aussi clairement. • Or, cet événement survient pour nous dire que la Chine est en crise, et qu’il s’agit d’une crise profonde. • Bref, la Chine apparaît comme la puissance centrale du Système, – malgré ses positions politiques par ailleurs, – pour nous signifier par sa propre crise l'accélération de la Grande Crise d’effondrement..
• L’expression “État profond” (deep State) est d’un emploi de plus en plus large. • Jusqu’ici, il a eu une signification très nette : la désignation d’une opération secrète, d’une imposture, d’un abus de pouvoir... • Mais on observe, essentiellement chez le diplomate-commentateur MK Bhadrakumar, un autre emploi, complètement positif : l’“État profond” devient une formule positive, désignant le “noyau dur” d’un État, capable de résister aux actes de subversion les plus vils. • Cela conduit à rechercher une définition plus large de ce concept, beaucoup plus enrichissante pour l’esprit.
• Nous nous arrêtons à un sujet qui est pour nous d’un intérêt particulier. • Il montre, ce sujet, comment la “Matière”(avec majuscule) accomplit son travail de déstructuration et de dissolution au travers de l’influence qu’elle exerce sur la psychologie du sapiens, et particulièrement du sapiens-Système. • Pour nous, il s’agit du nœud gordien de l’explication fondamentale de l’opérationnalisation du Système et du Mal dans notre contre-civilisation commencé il y a deux siècles. • On trouve aussi un extrait important deLa Grâce de l’Histoire, Tome II, à paraître, certes).
• Ce n’est pas une pause, non, plutôt un essai de réflexion de soi-même sur soi-même, un regard de soi-même porté sur soi-même en train d’observer la Grande Crise. • Partout grondent les crises, formées comme un “tourbillon crisique” dont la parenté évidente est celle de la Grande Crise d’effondrement du Système. • Chacun voit cela de son point de vue (pour nous, la “crise grecque”/la “crise européenne”), chacun rate ainsi la mesure de l’événement général qui nous concerne tous. • Tentative d’approcher le problème central de notre temps, qui est de faire entrer nos psychologies dans la “vérité de situation” de la Grande Crise.
• Grand sommet “double-sommet” à Oufa, en Russie, des organisations BRICS et SCO (ou OCS pour Organisation de Coopération de Shanghai). • Des avancées importantes mais sans surprise, des ambitions puissantes mais sans précipitation. • Les deux organisations tendent de plus en plus à “faire bloc” et à se renforcer, mais dans la prudence la plus grande. • Les Russes président et l’on sent parfaitement leur perception de l’époque : si dangereuse, explosive et incontrôlable qu’il faut conduire les grands projets à pas de loup et sur la pointe des pieds.
• La crise grecque étant ce qu’elle est, elle nous révèle au moins le vrai visage de l’UE. • La “bande à Bruxelles” est-elle une secte ? • La preuve que oui, le ballon est dans le camp des Grecs alors que les Grecs ont déjà joué le ballon (le référendum). • Les Grecs joueront donc à nouveau le ballon, et si le ballon ne satisfait pas, la “bande à Bruxelles” leur répétera “la balle est dans votre camp”. • La “bande à Bruxelles“ joue selon ses règles parce que ce n’est pas une bande. • La “bande à Bruxelles”, c’est une “Secte” (dixit Marine), et nous approchons la Cause Première.
• Si nous avions eu le sens des choses pompeuses, c’est hier, fête nationale des USA, que nous aurions publié ce F&C. • Le patriotisme US et la bannière étoilée claquant au vent ne sont plus que des narrative même s’ils y croient pour quelques heures. • Voici un article de Tom Engelhardt sur l’“énigme” qu’est devenue son pays, énorme “empire” de carton-mâché et de papier-pate, dont l’énorme puissance n’arrive à produire que des échecs sans nombre. • Qu’est-il arrivé aux USA, Engelhardt? • Non, plutôt: qu’est-il arrivé à la guerre? • Non, plutôt: qu’est-il en train d’arriver à la Planet Earth?
• Peu à peu, les dimensions des nouvelles relations entre la Chine et la Russie prennent forme. • “Peu à peu”, certes, mais pour découvrir un événement d’une exceptionnelle rapidité. • Le rapprochement Russie-Chine est un évènement historique qui se concrétise silencieusement mais à une exceptionnelle rapidité, un événement dont la stature historique le dispute sans aucun doute à sa rapidité à se former. • Un événement sans précédent, certes, mais de quelle nature ? • Tout cela se fait sous l’œil du Système, donc du bloc BAO, qui regarde et se déchaîne sans rien comprendre.
• Les USA évoluent, et pas vraiment pour un mieux... • La situation du pays se détériore très vite, plus sous le flot du désordre que sous les coups d’une opposition structurée. • Les massacres, affrontements armés le plus souvent gratuits, etc., s’ajoutent les uns aux autres. • C’est un pays où le seul secteur en expansion continue est le complexe carcéral tandis que la délinquance ressemble à la sauvagerie. • Le capitalisme sauvage triomphe, comme après la Guerre de Sécession, et l’on voit ses effets... • L’un d’eux pourrait-il être un retour à la sécession ?
• Le Pentagone se prépare à “pré-positionner” du matériel à la frontière russe. • La narrative est verrouillée par les chars, puisque ces chars sont là pour défendre notre-vertu contre l’“agression russe”. • ...Et la mesure décidée signe l’incompétence militaire de l’OTAN, car il s’agit d’une mesure d’une si profonde stupidité stratégique. • La narrative a donc pénétré le discours stratégique de la bureaucratie-Système, emmenée par le déterminisme-narrativiste. • Elle a marié sa profonde imposture à l’extrême stupidité du Système. • Comme chantait Gréco, «Marions-les, marions-les, ils vont très bien ensemble...»
• Un scénario sur une situation peu ordinaire ... • L’Eurasie (Chine, Russie, Inde, etc., l’OCS restructurée) se constituant en “bloc militaire” pour intervenir dans la zone de trouble syrienne... • But de la manœuvrer : protéger l’État syrien et empêcher l’extension du ou des “État(s) Islamique(s)” (Daesh ou/et d’autres) à l’Eurasie et jusqu’aux confins chinois. • Voilà ce que des gens (très) sérieux envisagent. • Nul ne sait ce que l’avenir nous réserve, mais la communication n’a plus peur de rien. • La perception du possible crisique se moque de la géographie (de la géopolitique).
• La Gay Pride de Kiev (succès d’estime : 300 personnes) tabassée par Pravy Sektor au nom d’une sorte de pétainisme ultra à l’ukrainienne et d’une culture de déshumanisation. • Les auteurs révisionnistes commencent à fleurir : pour grandir l’Ukraine et salir la Russie, il faut rendre à l’Allemagne la vertu incomprise du Führer. • Tiens, l’Allemagne : pourquoi ne dominerait-elle pas l’Europe des Pères Fondateurs, à-la-prussienne, “pour mille ans” ? • Tombée dans les rets de la crazy-Kiev des bouffes-ukrainiennes, la postmodernité bascule dans la confusion iconoclaste de ses “valeurs”.
• Interview de Poutine au Corriere della Sera, plus intéressante par ce qu’elle dit de son attitude que par ce qu’il y dit. • Il semble avoir évolué vers une position où il paraît inconsciemment deviner qu’avec la bloc BAO, c’est-à-dire avec le Système, il n’y a rien à faire. • Par conséquent, il suffit de laisser faire, en limitant les dégâts et en prenant les précautions qu’il faut, et regarder faire le Système... • Comme s’il avait deviné que le Système se suffit à lui-même pour s’autodétruire. • A côté de sa politique prudemment antiSystème, c’est une posture psychologique hors-Système.
• Quelques remarques d’un auteur russe, Andrew Korybko, sur l’attaque lancée contre l’Histoire et la mémoire, par EI/Daesh et l’Ukraine-Kiev. • Korybko y voit l’instigation des USA, nous y voyons celle du Système. • ... Et, pour nous, cette attaque n’est ni nouvelle ni inédite mais au contraire ultime. • Il s’agit d’une attaque d’un Système aux abois qui, dès son origine, s’est employé à la destruction de l’Histoire et de la mémoire comme condition de son existence et de sa surpuissance. • Bien entendu, cette bataille est une instigatrice directe de la crise d’effondrement du Système.
• Grande alarme du chef d’état-major de l’USAF. • Rengaine habituelle : pas assez d’argent. • Message (inconscient ?) : l’USAF pourrait bien être à l’agonie parce qu’elle est menacée de ne plus être au-dessus de tous les autres. • Deuxième message (absolument inconscient) : l’USAF est prisonnière de ses choix de contrainte, c’est-à-dire du système du technologisme représenté par le JSF. • La perspective d’une situation catastrophique pour elle contient une très grave menace psychologique... • Ne plus se croire plus que tous les autres pour l’américanisme, c’est sombrer corps et bien.
• Depuis la commémoration du 9 mai et la rencontre de Sotchi du 12 mai, une question nous arrête : y a-t-il un rapport direct (de cause à effet) entre ces deux évènements ? • Si oui (c’est notre hypothèse), alors il y a du nouveau. • L’hypothèse développée dans ce texte est qu’il existe désormais une nouvelle forme de “guerre totale”. • Cette nouveauté porte moins sur la géographie ou la politique de cette “guerre” que sur sa forme et les éléments qui la composent. • La communication (le système de la communication) y joue un rôle primordial et dans certaines occasions, le rôle exclusif.