Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.
• 2015 et le crise ukrainienne vus par Loren B. Thompson, lobbyist du Complexe-Militaro-Industiel US. • Tout en sacrifiant complètement à la narrative, il définit parfaitement les erreurs US et explique justement la position de Poutine. • Le cas de Thompson pris comme archétype d’un comportement potentiel chez certains experts-Système : à côté d’un alignement sur la narrative, la conscience des risques énormes (risque d’une guerre nucléaire) de la politique USA/BAO. • En cas de grande tension vers l’extrême, un tel comportement peut se multiplier et introduire un ferment de division décisive au sein du pouvoir USA/BAO.
• Il y a un an exactement, nous nous interrogions sur ce que serait le poids du symbole du centenaire, le poids de 1914 sur 2014. • Nous pensions que ce symbole allait peser d’un poids formidable pour, essentiellement, unifier l’infrastructure crisique en une crise centrale qui constituerait à la fois le symbole et l’opérationnalisation de la Crise d’Effondrement du Système. • Voilà effectué ce tournant vital de la perception, qui indique que nos psychologies se sont saisies d’une évolution décisive. • L’Ukraine et tout ce qui s’ensuit, et l’inéluctable fuite en avant belliciste des USA vers leur chute constituent cet événement.
• Il y eut, nous dit Robert Parry, le grand programme de “gestion de la perception” (Perception Management) lancé en 1982-1983 par Reagan. • Depuis, le programme a proliféré à Washington, avec extension sous diverses formes dans le bloc BAO. • C’est lui qui, techniquement, produit les narrative conduisant à une “vérité du monde” faussaire et complètement déformée. • Le Système a donc là son instrument total de contrôle ... Mais sur qui, finalement ? • Aujourd’hui, la “gestion de la perception” touche essentiellement les élites-Système et est confrontée à son épreuve finale : la crise ukrainienne.
• Nos lecteurs l’ont sans doute remarqué : insensiblement, puis rapidement, nos principales sources d’information “alternatives” (antiSystème) sont passées du monde anglosaxon à la Russie. • Ce n’est pas un changement politique, un choix “idéologique” (ce qualificatif est dérisoire et pathétique). • C’est un bouleversement ontologique qui reflète l’évolution accélérée du Système grâce à sa surpuissance et vers son autodestruction. • Un rappel des faits et un commentaire argumenté doit permettre de mieux comprendre un phénomène d’une sorte d’internationalisation du courant antiSystème de la communication.
• Les deux principaux partenaires devenus adversaires furieux, la Russie et le bloc BAO (les USA), et le reste... • Ils sont tous face à face mais aussi face à des situations et à des choix vitaux qui leur sont communs. • Mais d’ailleurs, le choix existe-t-il encore ? • La perception de la crise générale d’effondrement du Système, plus ou moins consciente, plus ou moins acceptée, est ce qui désormais assure l’unité générale. • Comment ne pas sentir la force de l’inéluctable pression de la Chute ? • Un film fameux s’appelait Something’s got to give (“Quelque chose doit arriver”) : ce fut l’inattendu.
• La “polémique” sur la présence du nazisme en Ukraine suscite une réflexion sur ce qui fait figure d’idéologie du Système. • L’alliance libéralisme-nazisme est un fait en Ukraine, jusqu’à ne plus distinguer l’un de l’autre sinon par le fétichisme des seconds pour les symboles de la matrice allemande-nazie. • En fait, libéralisme et nazisme font leurs retrouvailles en Ukraine, dans le concept écrasant et qui définit entièrement le Système de “suprémacisme”. • Face à cette monstruosité engendrée par une pensée humaine dévoyée par une psychologie totalement affaiblie, seul le souverainisme principiel oppose une résistance acceptable.
• Alors qu’une nouvelle vidéo vient d’être mise en ligne sur la “dimension métahistorique”, nous proposons ici une réflexion sur le sujet qui, en accompagnant cet enregistrement, doit compléter le Glossaire.dde en référence. • D’une part, nous signalons les occurrences qui, dans les événements courants, suscitent l’hypothèse d’une intervention de la métahistoire pour les rendre compréhensibles. • D’autre part, nous développons une analyse du langage accompagnant une telle notion (et d’autres du même domaine), en le justifiant comme une arme antimoderniste.
• Les événements de Ferguson se sont déroulés comme prévu : verdict du Grand Jury, violences, etc. •L’extension du mouvement est devenue remarquable et l’on peut désormais parler d’une phase Ferguson-II d’intensité nationale bien supérieure à la phase Ferguson-I d’août dernier. • Crise ou pas crise ? • La réponse n’est pas encore assurée mais les conditions crisiques sont bien là. • Les USA se trouvent devant un enchaînement crisique très délicat à contenir, remettant à jour des problèmes d’identité jamais résolus dans un contexte économique et social crépusculaire. • On croirait à l’amorce d’une “révolution de couleur”...
• Homme courageux, homme brillant, sénateur républicain exemplairement modéré, Hagel est arrivé au département de la défense au prix d’un épuisant processus de confirmation qui semblait indiquer que les bellicistes et autres neocons craignaient ce qu’il ferait. • Finalement, Hagel n’a rien fait, nada, nothing... • Il s’en va épuisé, trahi par un président qui ignore ce que c’est qu'une parole donnée puisqu’il n’a de parole que celle de sa démagogie. • Hagel s’en va, vaincu et viré par le Système, avec l'avantage pour nous que son départ accentue encore l’hyper-désordre de Washington D.C.
• Hier, Lavrov a fait quelques révélations et plaisanteries inhabituelles. • Il a notamment révélé, devant la Douma, comment John Kerry parlait, avec une dérision complète, des paroles présidentielles extraites des discours les plus pompeux d’Obama. • Riposte poussive du State Department. • Le même jour, une autre “blague” de Lavrov, qui met en évidence les pratiques de censure et de déni des vérités de situation du bloc BAO. • Ces épisodes en apparence anecdotique ouvrent-ils une nouvelle stratégie russe ? • Ce serait la “diplomatie ouverte” contre la prison hermétique et rigide de la narrative...
• Parmi les nombreux commentaires suivant le G20 de Brisbane, la conférence qui s’est transformée en exercice de dissolution du monde, nous nous attachons à ceux qui cernent une personnalité. • Il s’agit d’un homme, Obama, dont un commentateur mesuré a écrit qu’il a représenté, à Brisbane, le “Mal incarné” au travers de la référence au Iago de Shakespeare. • La réunion de Brisbane a exprimé le vide complet de la politique nihiliste qui écrase le monde. • Elle a donc introduit un élément de métahistoire avec cet impromptu qui a dominé l’ensemble : le “Mal incarné” (“pure evil”).
• Chaque jour confirme que la querelle entre Russie et bloc BAO embrasse le sort entier des structures mondiales. • Des nouvelles et des mesures de ces derniers jours indiquent une montée et une accélération des tensions. • C’est surtout sur le plan économique au sens large (sanctions, situation financière, dollar) que le phénomène se manifeste, mais ce n’est que la surface du problème. • Toutes les structures en lambeaux du système des relations internationales sont affectées. • Le facteur psychologique de l’attitude des peuples est un élément fondamental. • L’issue ne peut être que conflictuelle...
• McCain président, vous allez quasiment l’avoir mais sans la responsabilité de la présidence. • Le nouveau Congrès sera celui des super-super-hawks, avec super-super-connerie à mesure. • Le nouveau président (BHO-3.0), nous jouera “Hamlet otage à la Maison-Blanche”. • Toute guerre passant à distance de tir intercontinental sera immédiatement annexée par le Congrès et conduite jusqu’à la catastrophe habituelle. • Restez en embuscade : nous tenons là, peut-être, la formule de la “catastrophe finale“ (celle des USA)... Nous y reviendrons.
• Depuis plusieurs années, nous développons le concept d’un “temps crisique” dans lequel les relations internationales ne s’expriment plus que par des crises. • Dans cet esprit est apparue dans notre arsenal dialectique la notion d’“infrastructure crisique”. • Les événements ne cessent de renforcer la nécessité de ce concept. • Nous citons deux cas actuel de la pérennisation des crises dans une infrastructure : le cas de l’Ecosse et essentiellement le cas iranien. • Nous intéresse ici l’examen des rapports de cette infrastructure crisique avec l’accélération de la formation d’un bloc antiSystème (Russie, Brésil, BRICS, etc.)
• La victoire de Dilma Rousseff pour sa réélection est remarquable surtout parce qu’elle n’a pas été battue. • Durant toute la campagne, la machination US-Système (CIA, ou plus précisément, CIA-Soros) pour l’éliminer se trouvait derrière n’importe quel argument. • Cette élimination avait un but principal, au travers de l’élection de son adversaire Neves : faire sortir le Brésil des BRICS et briser les BRICS. • Le résultat, par logique indirecte, est que la victoire de Rousseff est une victoire des BRICS et, plus encore, une radicalisation des BRICS avec la marche vers une structuration en un “bloc stratégique antiSystème”.
• La pensée-Système n’est pas “simplement” orwellienne, elle est “sur-orwellienne”. • Grâce à la narrative, elle crée ses propres références. • Démonstration par l’OTAN menacée par la Russie... • Nous prenons le cas spécifique d’une réunion de presse qui a eu lieu jeudi au département d’État, avec les porte-parole du département d’État et du département de la défense. • L’intervention décidée et pleine d’alacrité d’un journaliste a mis en évidence le fonctionnement de cette sorte d’esprit, qui s’abreuve à une psychologie qui est d’un standard commun à toutes les directions-Système. • C’est le sophisme-Système.
• Notre hypothèse est que la haine extraordinaire du bloc BAO à l’encontre de Poutine concerne ce que nous nommons la “politique spirituelle” du président russe. • Cette politique spirituelle, ou “dimension spirituelle dans la politique”, est essentiellement culturelle, la religion n’est qu’un outil. • Il n’est pas assuré qu’il y ait une “vision” de Poutine, mais cet aspect de sa politique montre qu’il a identifié les traits les plus déstructurants et dissolvants de la politique-Système. • On comprend alors qu’il soit l’objet d’une telle haine du Système, qui s’exprime dans les politiques et les comportements des élites-Système.
• Puisqu’on en parle comme d’une chose désormais très sérieuse, parlons de la “Guerre contre la Terreur” suscitée par le phénomène ISIS/EI/Daesh. • ... Pour préciser aussitôt qu’il s’agit de la troisième du nom depuis 9/11. • Cette fois, pourtant, les conditions sont fondamentalement différentes. • Ce n’est pas une guerre de déchaînement, de conquête, d’affirmation, etc., mais une guerre qui emprisonne ceux qui sont contraints de la lancer (USA en tête). • Cet emprisonnement se fait dans un contexte catastrophique d’hyper-désordre. • Le Système poursuit sa cavalcade autodestructrice.
• Alors que la Russie retrouve la parité nucléaire avec les USA, nous revenons sur une longue interview de Dimitri Rogozine, vice-Premier ministre chargé de l’armement. • Un aperçu des projets russes de rénovation de leur puissance dont on a senti les premiers effets lors des actions russes dans la crise ukrainienne. • Rogozine est un homme capable de mener à bien une réforme fondamentale destinée à complètement transformer l’outil militaire de la puissance russe. • Il ne cache pas son but qui va bouleverser les experts du bloc BAO : la supériorité militaire sur les USA.
• L’Ukraine, vous vous rappelez ? • La crise ukrainienne, qui se poursuit, s’enfonce dans un dédale de désordre bien dans la façon des crises actuelles où tout le monde croit tout contrôler et tout manipuler, et où personne ne contrôle ni ne manipule... • La crise ukrainienne se “lybiennise”, si l’on veut. • Sauf que l’Ukraine, ce n’est pas la Libye, à bien des égards. • Cela va nous poser des problèmes inédits, dont le plus étonnant est cette extraordinaire tolérance du Système à l’affirmation néo-nazie, qui contredit sa métaphysique-simulacre.