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• Les États-Unis ont donc “perdu” l’Afghanistan après 20 ans d’une guerre cruelle, bâclée ou incomprise, sans véritable but stratégique, selon une tactique catastrophique marquée par une incompréhension complète de ce qu’on était censé conquérir : “les cœurs et les esprits”. • La haute personnalité fédérale qui dirige le programme US de Reconstruction en Afghanistan, John Sopko, a été bien plus sévère encore, lors de la remise de son rapport trimestriel : « Ne croyez pas ce que vous disent les généraux, les ambassadeurs ou les membres de l’administration qui affirment que nous ne recommencerons jamais. C'est exactement ce que nous avons dit après le Vietnam. Nous ne le referons plus jamais. Et voilà qu’on a fait l’Irak. Et nous avons fait l’Afghanistan. Et nous le ferons à nouveau. » • La seule réserve,, de taille, à faire sur le jugement de Sopko, c’est celle de Chris Hedges : la déroute en Afghanistan signe l’effondrement de l’Empire, donc il n’y aura plus d’Afghanistan parce que les USA n’en ont plus les moyens. • La déroute US est plus grave pour les USA que pour l’Afghanistan.
• Passons en revue certains aspects de notre situation générale de Grande Crise, et l’on comprend aussitôt que nous ne trouvons rien d’autre que des structures crisiques (plus que “des crises”) en pleine effervescence constante, sans désir, sans volonté, sans capacité de freiner ce processus. • Comme le dit Charles Hughes Smith pour définir la façon dont s’effondrent les systèmes, « la perte des amortisseurs de stabilisation passe inaperçue jusqu’à ce que la structure entière s'effondre sous son propre poids. » • Ce que nous désignons, nous, comme un burnout sans fin, jusqu’à la fin. • Partout l’on perd les “stabilisateurs”, en autant de structures crisiques incontrôlables, des conditions météorologiques extrêmes face auxquelles nous accumulons les erreurs, l’inusable Covid, la diffusion de l’“anarcho-tyrannie” dans des pays comme les USA et l’Afrique du Sud où la ‘Critical Race Theory’ est largement appliquée, sécession comme seule issue pour nombre de citoyens US, géopolitique devenue hagarde, communication devenue folle. • Système en burnout sans possibilité de congé-maladie.
• Une fois de plus, les États-Unis démontrent leur incomparable capacité à fuir à très grande vitesse en abandonnant tout derrière eux, matériels et alliés, après vingt ans de présence sanglante et totalement inutile en Afghanistan. • Certains y verraient un remake de Saigon-1975, mais entretemps le Pentagone a fait d’énormes progrès dans l’art technologique de décamper dans la dynamique d’une couardise sans la moindre gêne. • Au Pentagone, en effet, on a d’autres chats à fouetter : apprendre aux forces les rudiments du wokenisme et la stratégie-LGTBQ. • Il est préférable d’en rire puisque les larmes sont réservées aux victimes d’un passé complètement réécrit par les intellectuels-woke plutôt qu’aux centaines de milliers de morts (pour faire court) qui ont marqué la guerre en Afghanistan. • Personne n’égale la puissante armée des États-Unis dans l’exercice de la lâcheté, de la trahison et de la fuite toute honte bue, bue et re-bue jusqu’à plus-soif. • Le bloc-BAO peut être fier de persister à considérer les USA comme inspirateur, et aspirateur vers le Trou Noir.
• C’est un sommet dont on attendait peu de chose et qui n’a pas donné grand’chose. • Ce qui nous a intéressé, essentiellement, c’est le comportement des deux acteurs, non pas l’un vis-à-vis de l’autre, mais au niveau de la communication qui, plus que jamais, règne en maîtresse de toutes les batailles. • Le meilleur poste d’observation, dans ce cas, ce sont les rencontres avec la presse autour du sommet. • Les constats ne sont ni pour nous surprendre, ni pour nous déplaire, dans la mesure où ils confirment l’analyse générale qui peut se résumer à un schéma antiSystème-Système. • Poutine s’est montré de bonne composition mais extrêmement ferme face notamment aux journalistes US, jonglant avec la technique de l’“àproposisme”. • Biden, lui, a montré toutes ses faiblesses, non seulement de lui-même mais également de l’extrême difficulté d’une communication qui épargnerait la Russie pour mieux s’attaquer à la Chine. • Parmi les projets lancés, celui d’un nouvel accord stratégique qui confirme que le Pentagone a très peur du nouvel armement russe.
• Nous suivons à la trace le diabolique Poutine, qui peuple de cauchemars épouvantables nos nuits très-sages de vierges racisées et effarouchées, mais néanmoins féministes, et notre jeunesse triomphante qu’exsude la pensée de Joe Biden. • Il se trouve que Poutine rencontre Biden le 16 juin mais qu’il n’a guère l’intention de se mettre en frais pour cette cérémonie qui se tient à Genève, comme au bon vieux temps. • Les rusés américanistes attendent des Russes, après le cadeau qu’ils leur ont fait (NordStream- 2), qu’ils souscrivent à la narrative de leur magistère exceptionnaliste et de leur influence à mesure, malgré leur incontestable effondrement. • Les Russes ne sont pas preneurs, mais alors pas du tout. • Le sommet aura lieu, certes, mais on ne s’épargnera nullement. • Biden veut parler des “droits de l’homme en Russie”, comme il nous l'a annoncé hier ? Parfait, dit Lavrov comme s'il s'y attendait, nous parlerons donc des “droits de l’homme aux USA”, notamment des “émeutiers” de l’attaque-bidon contre le Capitole, détenus dans des conditions terribles depuis le 6 janvier.
• Est-ce une pente catastrophique ? • La CIA est à la fois le bras armé et secret, l’analyste avisé et la spécialiste des “dirty tricks”, et enfin le symbole de la puissance omniprésente de l’Empire, si Empire il y a. • L’histoire de l’Agence à ses débuts, avant qu’elle ne sombre dans des pratiques désastreuses, montre qu’il s’agissait d’une pure création des grandes dynasties, quasiment de l’aristocratie américaine, avec un rôle si particulier au début de la Guerre froide où elle prétendit être une défenderesse de la civilisation et de la culture occidentale. • La CIA était le fleuron de l’esprit des WASP (Blancs Anglo-Saxons Protestants), comme communauté fondatrice des USA. • Que reste-t-il de cette CIA-WASP ? • Il apparaît que l’Agence se “wokenise” à une vitesse stupéfiante, suivant en cela la fantastique révolution bureaucratique qui déchire le système de l’américanisme. • Drôle de drame : la CIA va-t-elle être transformée en une vitrine de la diversité, et les renseignements seront-ils traités selon cette référence ? • La dégénérescence de la CIA mesure celle des fondements des USA.
• Nous parlons de 2022, de deux échéances électorales, les présentielles en France et les élections législatives “mid-term” aux USA. • Ces deux échéances uniront dans un destin catastrophique commun, deux entités (une nation, un pays) qui ont, depuis l’origine du second, cultivé un rapport et une proximité extraordinaires, dites d’amour-haine. • Les Français disent qu’ils sont touchés chez eux (“indigénistes”) par un mouvement venu des USA (“wokenisme”). •...Alors que ce mouvement a été initié sur place, aux USA, en très forte part par une école française de philosophie (la “déconstruction” et les “déconstructeurs”), dans les années 1970 et au-delà lorsque ces philosophes (Deleuze, Derrida, Foucault) enseignèrent la “French Theory” dans les universités américanistes. • Aujourd’hui, soutenus à fond par les grandes entreprises du néo-capitalisme (le “Woke-capitalisme”), le wokenisme et le reste suscitent une tension extraordinaire (à voir en 2022?) dont l'effet est moins d’imposer une nouvelle idéologie démente que d’accélérer le mouvement d’effondrement du Système.
• Nous tentons d’observer ce qu’ont été et ont signifié la séquence événementielle de la crise ukrainienne de cette fin d’hiver/début de printemps 2021. • Les bonnes analyses montrent que les Russes ont gagné cette séquence et montré la faiblesse des USA, qui est par ailleurs théorisée par des discours intérieurs, comme celui du sénateur Smith, président de la Commission des Forces Armées de la Chambre des Représentants, qui proclame la fin de l’hégémonie des États-Unis. • Pour nous, tous les composants de cette séquence prennent un sens remarquable s’ils sont considérés à la lumière de la conception envisagée dans notre texte du 24 mars dernier « la guerre en cours », selon laquelle le conflit général prend une allure de plus en plus conceptuelle (“valeurs contre principes”) et aboutit à la mise à jour des enjeux fondamentaux de la Grande Crise. • C’est une analyse qui débouche sur la conceptualisation fondamentale de l’événement de rupture civilisationnelle de la tradition contre la déstructuration. • La crise ukrainienne a ainsi un lien direct avec le wokenisme US.
• Nous faisons une petite revue de détail de la façon dont la présidence Biden perce et prend eau de toutes parts, dans un incomparable désordre que nous osons à peine désigner du beau mot de “bordel”. • Le jugement du sage sénateur républicain Lindsey Graham, sans doute le doyen du Sénat pour la sagesse, est celui-ci, dit avec grand calme : « Joe Biden devient un président incroyablement déstabilisant », – cela dit alors que Biden est un vieux compagnon, démocrate certes mais de la même génération de l’américanisme que Graham. • Mais c’est bien connu : se grimant en Jupiter postmoderne, “le Diable rend fous ceux qu’il veut perdre”. • Le gouvernement de Biden et les démocrates s’abîment dans les faux-pas tandis que l’idéologie-BLM risque de s’abîmer dans le fric de sa co-fondatrice. • Si l’on ajoute la cuirasse crisique que forme la Covid, on parvient à un paroxysme de la crise qui devrait inspirer le destin de la France (où l’on ignore absolument le tremblement de terre qui fait se désintégrer les USA). • La surpuissance du Système accouche sous nos yeux de son autodestruction.
• Cela, – le Titanic comme sous-marin, – c’est le rêve secret des USA restant dans leur intégrité la “nation indispensable” menant une coalition formant “le Monde Libre”, autrement nommé “l’Empire du Bien”, tout cela destiné à une hégémonie qu’on pourrait qualifier d’éternelle. • C’est là la pensée ossifiée, réduite à la poussière des restes osseux réduits en poussière du cadavre de la conception que continue à chérir la direction américaniste avec le capitaine Biden titubant à la barre, comme s’il s’agissait d’une stratégie active. • Cette stratégie, ce serait : le Titanic n’a pas coulé, il continue, sous les eaux des mers du globe entier, à brandir l’immortelle hégémonie de l’indispensabilité américaniste. • Cette conception signe le jugement de Scott Ritter : « L’“ordre international fondé sur des règles” [édifiées et imposées par les USA] qui sous-tend ce fantasme est insoutenable à l’ère moderne et rend l'effondrement des États-Unis “exceptionnels"” inévitable. » • Une formule parmi d’autres de l’inéluctabilité de l’effondrement du système de l'américanisme qu'anticipait Lincoln.
• Chinois et Russes sont plus que jamais côte-à-côte dans ce qu’ils estiment être un affrontement existentiel. • La rencontre entre leurs deux ministres des affaires étrangères, à Pékin, a bien illustré ce climat rendu encore plus dramatique par les situations intérieures de leurs adversaires, les pays du bloc-BAO, c’est-à-dire du Système. • Chinois et Russes se trouvent face à une politique qui s’appuie sur des “valeurs” que leurs adversaires veulent imposer, « un système dans lequel l'Occident, en tant que sujet politique, surveillera la Chine et la Russie en tant qu’objets politiques », comme le dit l’universitaire australien Glenn Diesen : le conflit est inévitable. • Nul ne sait s’il sera armé, les situations internes des pays du bloc-BAO exacerbées par le totalitarisme de leurs propres “valeurs” pouvant conduire à l’effondrement intérieur. • Quoi qu’il en soit, on retrouve un affrontement désormais classique depuis que la modernité a imposé son subjectivisme totalitaire : “valeurs” contre “principes”. • Quelles que soient leurs politiques et leurs volontés, Russes et Chinois tiennent le rôle de l’antiSystème.
• Signe de l’importance de la communication, un seul mot marmonné plus que prononcé doit être considéré comme significatif du climat fou des relations internationales, et de l’absence de relations réelles entre les USA et la Russie. • Au constat, suggéré à Biden plutôt que dit par lui, que Poutine est « un tueur », le dit-Poutine répond par des plaisanteries de circonstances : « Je lui dirais : “Portez-vous bien !” Je lui souhaite une bonne santé. Je le dis sans ironie, sans blague... [...] ...je me souviens dans l’enfance, lorsqu’on se disputait dans la cour, on disait : “C’est celui qui dit qui l’est” » • La légèreté de la réplique contraste avec la gravité de la décision prise par Moscou dès que Biden eût prononcé son jugement expéditif : rappel de l’ambassadeur russe à Washington “pour consultation”, une mesure extrêmement rare dans l’histoire de la diplomatie russe. • On peut évidemment gloser tant que l’on veut sur les raisons ou les influences qui ont poussé Biden à cette extrémité ; on peut aussi gloser sur l’humour de Poutine. • Ni ceci, ni cela n’empêchent le constat de l’inéluctabilité de l’extension de la Grande Crise.
• Nous allons rapprocher deux tendances au sein des forces armées des États-Unis, qui contribuent à confronter ces forces à un risque total de désintégration, notamment culturel et psychologique, mettant en péril l’existence de la “US War Machine” en tant que telle. • La première est celle des vilaines prévisions : cette fois, c’est l’USAF qui révèle que ses simulations de guerre avec la Chine, essentiellement en cas d’invasion de Taïwan par cette puissance, conduisent à une défaite des forces armées US. • Cette posture très instable et inquiétante est générale et se retrouve le plus souvent, même dans des cas moins importants comme celui de l’Iran. • Un autre aspect important est l’évolution interne des forces armées, qui est venue au premier plan des préoccupations à la suite d’une vive altercation entre Tucker Carlson et le Pentagone. • Plutôt que dire que les forces armées US “se féminisent”, nous dirions qu’elles “se wokenisent”, c’est-à-dire qu’elles font de plus en plus passer des préoccupations sociétales devant des préoccupations opérationnelles. • Charmant cocktail, disons explosif...
• Il n’est vraiment pas assuré, et l’on irait même jusqu’à penser le contraire, que la situation soit plus stable aux USA avec un Biden à la place de Trump. • Il y a la santé très déclinante de Biden, qui conduit assez fortement à penser qu’il ne tient aucunement son rôle de président ; même un parlementaire aussi expérimenté et mesuré dans ses paroles que le républicain Lindsey Graham répond le 24 février 2021 à une question de NewsMax.TV : « So, no, I don’t think Joe Biden’s in charge. » • C’est certainement et évidemment cette situation qui pousse une trentaine de députés démocrates de la Chambre à demander au président que la décision d’emploi du nucléaire ne dépende plus du seul président. • Par conséquent, c’est le désordre qui domine, pas la dissuasion... • Cela, au moment où la situation sur le flanc Nord-Est de l’OTAN, contre la frontière russe, se durcit du fait de la position antirusse hystérique de la Pologne et des trois pays baltes. • Un drôle d’endroit ‘rêvée’ pour savoir si l’on risque un conflit avec des armes nucléaires. • Alors, quelle situation ? La dissuasion ou les zombies au pouvoir ?
• La querelle est en train d’atteindre des hauteurs métaphysiques, où d’ailleurs elle n’est nullement déplacée. • Andrew Torba, le PDG de la plate-forme Gab qui se pose en adversaire direct des GAFAM/Big Tech, qui s’affirme de plus en plus comme un outil au service des chrétiens (aux USA mais aussi ailleurs) face aux autres communautés, attaque ces mêmes GAFAM/Big Tech sur le terrain du ‘remplacement de Dieu’. • Il détaille les extraordinaires ambitions des grands esprits de Silicon Valley, qui entendent changer l’humain selon un sympathique schéma : ils seraient les dieux et les autres, des esclaves-numériques surveillés par les robots. • Complot ? Science-fiction ? Tout ça, et en plus une vérité-de-situation incontestable, conduisant à apprécier l’époque comme sans exemple ni précédent, entre des possibilités affreusement effrayantes et des réalités absolument bouffonnes. • Ce débat n’est pas simplement théorique lorsqu’on voit l’ampleur que prend la querelle actuelle entre Facebook et des nations souveraines (Australie, Canada, d’autres bientôt). • La Grande Crise acquiert ses véritables dimensions.
• Un article de l’hebdomadaire Time s’impose comme sensationnel, même s’il ne fait pas sensation dans une époque où l’on a appris à faire silence sur les situations qui peuvent susciter des questions embarrassantes. • Sous le titre « L’histoire de la campagne clandestine qui sauva l’élection de 2020 », l’article décrit dans le plus menu détail ce qui est qualifié sans aucune hésitation comme « une conspiration qui se déroulait dans les coulisses [de l’élection] ». • C’est-à-dire qu’il est ainsi confirmé, d’une source absolument ‘honorable’ dans la presseSystème et le système de l’américanisme, qu’il y a bien eu un complot contre Trump dont l’enjeu était le kidnapping de l’élection, et qui fut une opération tout à fait réussie. • Nous sommes absolument assurés, par expérience et connaissance des caractères qui prédominent dans notre époque, que l’article ne changera rien, absolument rien, dans notre jugement sur les USA et sur les présidentielles USA2020. • Peu importe, tout cela fait partie de l’immense simulacre en cours, dont l’issue ne peut être que catastrophique pour les opérateurs.
• Dans son très important discours de Davos-virtuel, Poutine avait, au milieu de ses alarmes nombreuses et fondées, introduit un “je l’espère” bien significatif : « Bien sûr, un conflit mondial d’une telle intensité est impossible en principe, dans tous les cas je l’espère. C’est sur cette impossibilité théorique que je fonde mes espoirs, car ce serait la fin de l’humanité. » • Or, il existe des mots et des phrases, du côté des USA, que l’on peut trouver bien menaçants pour les espérances théoriques et les espoirs de Poutine (lesquels nous paraissent de toutes les façons plutôt de pure forme, le président russe sachant parfaitement à quoi s’en tenir). • ... Car l’arrivée de Biden unanimement saluée par tous les démocrates politiquement-correct du monde (du bloc-BAO), pourrait bien recéler de très amers et angoissants lendemains, vraiment très proches. • On serait tenté de leur dire, histoire d’ironiser malgré l'aspect affreusement macabre du sujet, – parce qu'il importe de ne jamais manquer d’ironiser héroïquementface à la démence : “Vous avez détesté Trump ? Vous allez apprendre à le regretter...”.
• Dans l’extraordinaire désordre qui s’est installé sur le monde comme une pandémie d’au-delà de la crise sanitaire, d’au-delà la Covid19, émerge une pensée prégnante et puissante comme hypothèse fondamentale de cette situation sans précédent. • Un auteur, Jim Quinn, ressuscite la ‘vision’ du ‘Fourth Turning’ pour nous expliquer que 2021, après les signaux fondamentaux éloignés de 80 ans de 1781 (indépendance), 1861 (Sécession) et 1941 (Pearl-Harbor), est peut-être l’étape ultime d’une histoire américaniste des USA conçue selon le schéma cyclique. • Quinn parle de « The Detonation of Fourth Turning » pour nous présenter l’année 2021, alors que Biden continue à signer en aveugle ses Executive Order. • Une telle sécession de la pensée par rapport aux normes permises par le système du Politiquement-Correct nous indique combien la conception moderniste de l’histoire est désormais totalement en panne. • Devant l’évidence de la tempête, il nous apparaît tout aussi évident que ce mode de pensée est assuré d’avoir un avenir glorieux. • C’est en venir à l’essentiel, c’est-à-dire René à Guénon.
• L’événement du 6 janvier 2021 (l’‘attaque’ du Capitole), très controversé dans ses conditions, ouvert à de nombreuses interprétations et manipulations, est analysé ici d’un point de vue fondamental, moins comme un événement d’une lutte entre divers adversaires que comme une démonstration effrayante de la perte de la foi en l’Amérique des citoyens américains. • C’est le professeur Turley, qu’on lit et consulte souvent et qui est un des meilleurs constitutionnalistes US, qui analyse la situation d’une manière rigoureuse. • Pour lui, les personnes qui ont ‘attaqué’ le Capitole n’étaient ni des insurgés ni des terroristes, c’étaient des citoyens américains qui n’ont plus foi en l’Amérique. • Turley ne cherche pas de coupables là où il importe peu d’en trouver, parce que l’essentiel est le constat, et il parle de l’Amérique comme d’une religion en crise de sa foi en elle-même : « Quel que soit le nom que vous donnez [à l’événement], c’était une désacralisation. [...] [Il] est trop facile de traiter cela comme une crise insurrectionnelle. C’est bien plus grave. C’est une crise de la foi. » • Le « Dieu est mort » de l’Amérique. .
• Ouf, le “temple sacré de la démocratie”, – comme Mike Pence, Grand-Traître de service, a qualifié le Capitole après sa libération de la barbarie puante des ‘Deplorables’, – le ‘temple sacré’ dont les Grecs s’inspirèrent pour édifier le Parthénon est sauvé de la populace crasseuse et infoutue de se friquer. • Le monde entier a tressailli d’angoisse puis de bonheur extatique et de ravissement statufié dans le faux-marbre : l’Amérique existe toujours, l’American Dream enchaîne, la civilisation est sauvée, le Covid19 est terrassé, Jeff Bezos augmente ses avoirs de 5-10 $milliards. • Biden, le président le plus parfaitement corrompu de l’histoire d’un pays qui a inventé la corruption moderne et postmoderne (pourtant moins efficace parce que moins subtile que celle de la Chine), prendra donc sa place en jurant sur la Bible qu’il est bien ce qu’il est et que son fils Hunter est vraiment un type fantastique. • Les démocrates raflent toute la mise, tiennent tous les pouvoirs en main : ils vont donc pouvoir empiler les conneries et accélérer irrésistiblement la chute de l’Amérique. • Ainsi soit-elle.