Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.
• Le “mariage gay” anime nos longs jours sans fin de notre président-poire Hollande. • Ce singulier débat n’est pas spécifiquement français, puisque cette réforme “historique” touche tous les pays du bloc BAO (de notre “contre-civilisation”). • Le “mariage gay” est présenté comme un acte “sociétal”, selon un mot qui tend à remplacer le qualificatif “social”. • Cette évolution sémantique vaut bien plus qu’un long discours : il révèle une époque, ou plutôt la crise d’effondrement du Système caractérisant cette époque.
• L’attaque de Boston reste “officiellement” inexpliquée sur le fond, alors qu’elle a été “interprétée” comme un événement d’une importance telle qu’on a pu songer à un “9/11 n°2”. • Les directions politiques n’étaient pas préparées à cette interprétation, les divers services de sécurité se trouvaient noyés dans leurs habituelles incompétences. • Le résultat de ce vide de communication du Système a été une acceptation de facto de considérer les thèses diverses du “complotisme”. • L’enchaînement grotesque de désordre conduit à une délégitimation des grands axes de communication du Système, à commencer par la pseudo-mystique de 9/11.
• Washington a publié des noms de sa “liste Magnitsky”, de Russes interdits d’accès sur le territoire US. • Moscou riposte avec autant de noms US sur sa propre liste. • Les relations Russie-USA de pire en pire, de plus en plus soumis aux caprices et impulsions d’un Congrès radical et radicalement antirusse. • Obama continue à se montrer si faible face à ce Congrès qu’il en est de plus en plus l’otage. • Poutine a beau chercher un arrangement avec les USA pour les conditions générales de la politique, il en est régulièrement découragé par des mesures abruptes, et la loi Magnitsky n’est la moindre d’entre elles.
• L’exemple de l’accueil fait au livre du couple Leverett, Going to Teheran, illustre la fatigue nerveuse des employés du Système. • Comme tout aspect de la politique-Système, rien de rationnel ne tient la politique iranienne des USA (du bloc BAO) : d’où “la fureur et la calomnie réductionniste” accueillant une thèse appuyée sur la raison. • A partir de cet exemple qui touche un domaine très large et très sensible de la politique-Système, on peut voir confirmée l’observation générale selon laquelle c’est le fondement principiel des choses qui est en cause. • La crise iranienne est devenue pour les USA une crise de l’illégitimité.
• Comme le font désormais comme par réflexe pavlovien les USA, l’Allemagne ne se prive plus de tancer la Russie pour la méfiance russe des ONG subventionnée par l’étranger. • Merkel l’a dit à Poutine. • Les instigateurs de l’“agression douce” (654 ONG subventionnées par l’étranger en Russie contre 2 de la Russie à l’étranger) font la leçon à l’agressé… • La stratégie, qui s’étend puisque l’Égypte est aussi visée, représente le produit de l’influence de la politique-Système et de la responsabilité réduite à son inversion de l’infraresponsabilité. • Ainsi l’Allemagne retrouve-t-elle sa splendeur passée.
• La question de la livraison des armes aux rebelles syriens occupe, pour le bloc BAO, le devant de la scène et le centre de toutes les préoccupations. • Elle est devenue une “cause” en soi, avec sa dimension morale, ses références au technologisme, à la vertu du progrès dispensé par le bloc BAO. • Le système de la communication nous dispense des narrative puissantes pour nous assurer de toutes ces vertus qui doivent conduire à la victoire. • La question des armes à livrer aux rebelles expose nos tourments et notre pathologie psychologiques, et la profondeur de notre propre crise, à nous.
• BHO en Israël ? • “Beaucoup de bruit pour rien”… • La situation en Syrie ? Une illustration du “vide stratégique”, selon Stephen M. Walt, correspondance de la “stratégie de la démence”, selon Poutine. • Un documentaire extraordinaire où les six chefs du Shin Beth israélien, de 1980 à 2011, disent le fond de leur pensée. • Une analogie avec la bataille de la Marne, ou comment une succession de victoires tactiques aboutit à un désastre stratégique. • Mais il s’agit de bien plus qu’une bataille, il s’agit du Système et de sa dynamique d’autodestruction. • Le vide comme essence de la chose.
• Suite du regard sur l’événement du week-end et sa perception. • L’affaire chypriote : la fuite en avant et en aveugle, ou la charge à reculons de la cavalerie lourde du Système. • Talleyrand appelé à la rescousse : «C’est pire qu’un crime. C’est une faute.» • Les uns et les autres se rejettent la patate chaude, c’est-à-dire la responsabilité du crime-faute. • Le petit Chypre comme une bombe nucléaire, dite arme des destruction massive, plantée au cœur du Système, mèche (électronique) allumée. • Point central, l’identification des responsables de la décision : le Système a-t-il agi seul?
• Prenons un cas d’école, suite à la position franco-britannique de livrer des armes aux rebelles, et à l’évolution US de suivre la voie diplomatique russe. • DEBKAFiles en fait une analyse, avec ses méthodes habituelles, qui place le couple France-UK en confrontation directe avec les USA. • L’analyse peut au moins être acceptée comme hypothèse d’une situation très possible. • Cela nous donne un vaste, un très vaste sujet de réflexion… • Dans cette occurrence, qui est antiSystème et qui défend les intérêts du Système ? • Et que reste-t-il du bloc BAO ? • Une hypothèse : la “deuxième époque” du bloc BAO.
• Un terrible rapport du DOT&E du Pentagone sur le JSF. • Jusqu’au moindre détail, jusqu’au fait même de l’incapacité de fournir un entraînement aux pilotes, cet avion est une catastrophe. • Réaction de tout commentateur normalement constitué (ici, de Winslow Wheeler) : «The F-35A is not viable.» • Réaction du JSF Program Office : «[F-35] will continue to mature as the training tempo accelerates.» • Observation générale : rien ne marche dans le JSF et il est impossible d’abandonner le JSF. • Tentative d’observation d’une chute irrémédiable, ou le JSF comme égrégore-Système enchaînant surpuissance et autodestruction.
• Les événements italiens ont-ils un potentiel “révolutionnaire” pour l’Europe ? • Les évaluations évoluent, comme c’est leur devoir, et conduisent à placer la situation italienne, depuis les élections du 25 février, dans un contexte beaucoup plus large. • Il est question aussi bien du rappel de l’action de Gladio que du sort du JSF (que l’Italie a commandé). • La crise italienne est bien sûr un produit de la crise européenne actuelle, mais elle la dépasse dans son potentiel tragique. • La question qui se dessine est de savoir si cette crise ne menace pas la cohésion du bloc BAO et n’accélère pas la crise d’effondrement du Système.
• L’évolution et les caractères de divers événements sont rappelés. • On cite la situation égyptienne, la séquestration aux USA, le phénomène Beppe Grillo en Italie. • Ces événements sont considérés hors de leurs spécificités et identifiés à des manifestations spécifiques d’un courant général. • Il s’agit de la poursuite de la capacité de “résilience” des structures agressées par le Système, entrant dans une seconde phase. • Après une période de résistance, ces structures agressées renvoient désormais le désordre déstructurant et dissolvant au cœur des directions politiques chargées d’opérationnaliser cette politique-Système.
• Quelques réflexions après la rencontre Lavrov-Kerry à Berlin et la réunion des “Amis de la Syrie” à Rome. • A Berlin, les deux ministres se sont bien entendus mais les effets de cette entente sur l’attitude et l’influence des USA dans la crise syrienne sont loin de correspondre au sourire de Lavrov après la rencontre. • D’où l’hypothèse que ce sourire-là, pris comme un symbole de grande signification, a une tout autre explication. • Il exprime la confirmation de la libération de la psychologie russe de l’hypothèque que fit peser sur elle, depuis la guerre froide, l’influence de l’américanisme, en tant que relais et serviteur du Système.
• Un étonnant sondage Gallup, qui n’a pas retenu l’attention comme il le mérite : 99% des citoyens US considèrent l’Iran comme une menace “critique” ou “importante” contre “les intérêts vitaux des États-Unis”. • C’est plus qu’il n’y eut à l’encontre de l’URSS dans les années de plus grande tension. • Ce résultat statistique stupéfiant par son “absolutisme” dénote une psychologie complètement subvertie par une image de haine et de terreur. • Cette situation psychologique constitue bien plus un problème très grave pour le Système qu’une “aubaine” pour ce qu’on lui prêterait d’intentions bellicistes.
• Nous constatons de plus en plus souvent, et de plus en plus sûrement, que la “réalité” du monde n’a plus aucune valeur propre de référence, qu’elle tend à être de plus en plus faussaire. • L’“information” classique ou standard, venue du Système, et même chez ceux qui critiquent le Système, est elle-même faussaire, et constitutive de la “réalité” faussaire. • Nous devons dès lors rechercher la vérité du monde, en l’opposant frontalement et irréversiblement à la “réalité” du monde telle que le Système faussaire nous l’offre. • Pour cela, il faut s’appuyer sans la moindre réserve sur notre notion d’inconnaissance.
• Les soutiens progressistes du président Obama, sa base d’influence fondamentale, commenceraient-ils à douter après les confirmations officielles de sa politique d’assassinat délibéré (drones et le reste) selon son propre choix ? • Glenn Greenwald publie un dossier incendiaire sur la question. • Les républicains applaudissent Obama pour ce cas mais le haïssent plus que jamais. • Au moindre incident, Obama pourrait se trouver dans une position d’extrême fragilité, attaqué par les républicains, avec sa base progressiste soudain réticente. • Cet “incident” pourrait-il se nommer Benghazigate ?
• Les perspectives de la séquestration (prévues pour le 1er mars pour le Pentagone) affolent désormais les chefs de la puissance militaire US. • Un cas en pointe concerne l’outil essentiel de la capacité stratégique globale des USA et le symbole et l’image de cette puissance stratégique : le cas des porte-avions. • Le Pentagone expose, sans souci des conséquences stratégiques, comment la séquestration met déjà (par ses perspectives) la flotte des porte-avions US aux abois. • Chacun cherche à sauvegarder sa responsabilité dans la situation hypothétique envisagée.
• Tentative d’analyse de la situation générale actuelle. • Le constat d’impuissance des directions humaines est complet, avec le désordre comme conséquence. • Même des dirigeants normalement acquis au Système commencent à percevoir la dimension surhumaine de la crise d’effondrement, et surtout que cette crise est en cours. • Nous exposons l’hypothèse que l’expression publique de cette perception pourrait bouleverser les psychologies et permettre à la crise de s’exprimer pleinement et d’achever l’effondrement du Système. • L’exemple russe, aussi bien du temps de Gorbatchev qu’aujourd’hui, sont des “modèles”.
• Les nouvelles de la destruction des liens entre la Russie et les USA s’accumulent. • Obama ne viendra pas à Moscou avant septembre, et encore dans le cadre du G20. • “La Russie est en train de mettre un terme à sa dépendance de la superpuissance mondiale”, dit un député russe. • C’est la fin d’un accord tacite entre les deux puissances nucléaires stratégiques qui a tenu le monde (“notre monde”) depuis la fin des années 1940. • C’est la phase ultime de l’affrontement avec le Système.
• Nous donnons une interprétation de la “politique” de l’engagement du bloc BAO (France principalement) dans la crise touchant le Mali et l’Algérie. • Nous apprécions la posture et la rhétorique des acteurs concernés. • Nous assimilons leur appréciation générale à une sorte de “néo-bushisme” (référence au bushisme de 2001-2007). • Le fondement n’est nullement une idéologie mais plus directement une psychologie épuisée s’agrippant à une référence-Système. • Perspectives peu enthousiasmantes.