Une rubrique qui s'attache aux faits et aux commentaires les plus en relation avec l'actualité immédiate. Les faits sont mentionnés rapidement, éventuellement avec les liens nécessaires, le tout assorti éventuellement d'un commentaire de présentation ou/et d'appréciation.
• Nous n’avons même pas eu le temps de savourer notre vaccin-nouveau que, déjà, l’OMS, dont on connaît la probité et l’expérience professionnelles, nous annonce que Covid n’est qu’un début, qu’il faut s’attendre à d’autres pandémies, et qu’il y a gros à parier qu’elles seront bien plus mortelles et catastrophiques. • Du coup, le mot d’ordre serait de renforcer le travail de coopération, c’est-à-dire la globalisation de la lutte, alors qu’il apparaît évident que c’est la globalisation et tout son tintamarre qui sont la cause de cette pandémie et de celles qui sont annoncées. • C’est ce qu’on nomme une contradiction interne, mais peut-être le réchauffement climatique fera-t-il fondre au dernier moment l’iceberg que le Titanic a déjà heurté de plein fouet. • Sans ironie aucune ni ultime, il nous paraît plausible que cette perspective de pandémies sans fin soit tout à fait fondée et logique. • Peut-être conduirait-elle à découvrir ce que signifie vraiment, avec son isolement et sa subjectivité, le catastrophique caractère de l'individualisme que le Système nous a imposés. • Hypothèse riche et féconde, à suivre à la trace.
• Après bien, des épisodes depuis l’élection du 3 novembre, on constate que rien de décisif ne s’est passé (même pas la mise en place assurée d’un nouveau président). • Plus que jamais comme chaque jour, plus qu’hier et bien moins que demain, les USA (le Système par conséquent) sont à la fois out-of-control dans la situation présente et incontrôlable dans l’avenir prévisible, et donc imprévisible. • Aucune des forces en présence ne semble avoir, ni la capacité, ni même le projet, de tenter d’y rétablir un semblant de stabilité, sans parler de l’ordre et de l’harmonie, dont l’évocation fait sourire. • Le parti républicain, essentiellement dans le chef de ses sénateurs, est en train de lâcher Trump puisqu’il s’avère que Trump poursuit sa résistance avec des moyens et que le parti estime qu’on a passé les bornes de la légalité-Système : chacun est dans son rôle. • Au reste, Trump & sa bande disposent encore de quelques cartouches . • Du côté démocrate, on commence à dire que l’on se débarrassera vite de Biden-président parce qu’Obama a d’autres plans. • Reste une seule idée saine, qui se nomme ‘sécession’.
• C’est le plus formidable imbroglio, labyrinthique, kafkaïen, nœud gordien que l’on puisse concevoir... • Nous parlons bien entendu de USA2020 et de l’‘élection’ de Joe Biden, l’inédit Pappy-Khaos : car il est temps de réaliser cet événement incroyable que Biden et tout son train sont plus susceptibles d’ajouter un néo-colossal bordel que Trump lui-même, qui a assuré d’excellentes fondations. • Nous nous attribuons l’assistance d’un grand commentateur satirique, dans le chef de James Howard Kunstler, dans un texte paru hier : Kunstler, d’une part présente et commente les dernières péripéties de la Grande-Fraude, modèle USA2020, avec la conférence de presse d’hier de l’équipe des avocats de Trump ; d’autre part il situe cet épisode essentiel de la ‘transition’ dans le cadre de la GCES, lorsqu’un président sera désigné (Kunstler croit plutôt à Biden). • A côté des affrontements et des haines avec leur puissance et leur durabilité, on distingue de plus en plus précisément la possibilité de cet événement formidable qu’est le développement sans frein du ‘Wokenisme’, idéologie de la déconstruction totale.
• Ce texte se propose de faire une appréciation générale de la situation à partir du constat de l’extrême importance et de l’extrême gravité de la crise de l’américanisme (plus encore que “la crise des USA”), c’est-à-dire la “crise de l’américanisme” prise comme la crise de la Modernité, et donc la crise d’une civilisation, de “notre civilisation devenue contre-civilisation” (autre énoncé pour notre GCES, crise dite “de l’Effondrement du Système”). • Pour l’énoncé et l’analyse de la chose, nous citons longuement une partie importante de la dernière analyse d’Alastair Crooke, du 13 novembre, dont la démarche rencontre parfaitement la nôtre quant à la dimension de “crise de civilisation” en cours aux USA. • Il s’agit de considérer cette crise dans la perspective de la crise de la période de l’Âge des Lumières et, aujourd’hui, en directe connexion complémentaire avec la crise dite-sanitaire du Covid19. • Trump ou Biden, etc. ? Nous sommes bien loin de ces considérations. • Les événements n’ont pas besoin de nous, pour bouleverser notre destin, si nous sommes encore conscients d’avoir un destin.
• Céline, en ce temps-là, avait décidé de donner comme titre à son livre : ‘Guignol’s Band’, et loin d’être un mot de désespoir ce titre était un cri de dérision. • Dans notre démarche, ‘Covid’s Band’ tient la même fonction, et peut-être même aurait-on pu trouver ‘Covid’s Bouffe’ (ou Covid-Bouffe, – retenons précieusement ces expressions, elles auront loisir de servir). • La pandémie Covid19 est en train en effet de hisser la civilisation occidentale, la modernité et le Système d’un même élan, au sommet inexpugnable d’un Everest de dérision. • ‘Tout ça pour ça’, êtes-vous bien sûr ? Oh, que oui ! Et bien précieusement encore, tenons ferme notre stupidité érigé en ‘Plus Grand Chapiteau du monde’ (autre titre à retenir). • Cette “seconde vague”, sous le plus grand chapiteau d’une noria de professeurs de médecine et de la suite sans fin de leurs spécialités extraordinaires, tous coiffés du même entonnoir avec l’inscription Big Pharma (il faut bien vivre), cette ‘seconde vague’ ressemble à la marée montante du soir, celle qui, plus jamais, ne redescendra. • Pour notre plus intense satisfaction, leur bêtise règne...
• Nous revenons sur une analogie déjà signalée, à partir d’une image symbolique que nous avons tracée de la situation de la crise Covid19 : à savoir que le Système, dans le chef de ses autorités soi-disant adéquates, se trouve enchaînées à la nécessité d’exiger du virus une capitulation sans condition. • A cette occasion, nous avons rappelée l’exigence, apparue dans le chef de Franklin Delano Roosevelt en janvier 1943, de la capitulation sans condition imposée à l’Allemagne (et plus tard au Japon). • outre l’extrême sottise de cette décision, celle-ci apparaît pour nous comme l’ouverture de la structure mondiale de puissance du soi-disant ‘Empire américain’, sous le parrainage du Système. • A l’autre extrême, la reddition sans condition qui marque l’exigence de la crise Covid19, mais aussi la crise intérieure des USA (GrandeÉmeute- 2020’), marquent la fin de cet ‘Empire’ dont la mise en place est annoncée en janvier 1943. • Cette « Analogie devenant allégorie » permet de mieux comprendre la situation présente, avec ses enjeux et ses perspectives, à la lumière d'un passé révélé pour l'occasion,.
• On plus en s’en rapproche, au plus on mesure l’importance rupturielle potentielle de l’événement. • Il s’agit bien entendu de l’élection présidentielle USA2020, dont Alastair Crooke écrit : « Une crise constitutionnelle majeure se profile à l’horizon... Et après ? Il y a l’abîme où nous n’osons pas regarder. » • L’élection commence à être considérée dans son contexte mondial, comme un facteur fondamental de la crise qui secoue l’entièreté du Système (GCES), en fonction des enjeux immenses nés de la Guerre Froide et développés depuis : Crooke se réfère notamment à Anne Applebaum et à sa vision d’un avenir utopique. • Il est vrai qu’au travers de cette élection, deux conceptions, deux visions du monde s’affrontent autour de ce qui est presque le cadavre du Système. • Dans ce cadre de réflexion, on peut se demander si la mort de la Juge Ginsburg, qui représentait l’aile ultra-progressiste de la Cour Suprême, n’augure pas d’un autre événement considérable parce qu’elle met en jeu l’organe suprême de la démocratie américaniste, et d’une certaine façon l’État de Droit lui-même.
• Les USA vont-ils connaître leur ‘révolution d’Octobre’ en novembre comme il sied, mais plutôt le 3 que le 7-8 ? • Un événement montre indirectement que la situation est très sérieuse : l’intervention de Bernie Sanders qui juge péremptoirement que Joe Biden n’est pas assez à gauche dans sa campagne, que s’il ne redresse pas tribord toute il va dans le mur, directement et sans ménagement. • Le ton et l’autorité de Sanders surprennent : l’un et l’autre signifient que l’homme se sent en position de force, et il se sent en position de force parce qu’il s’appuie sur la rue et qu’aujourd’hui, qui parle pour la rue terrorise le parti démocrate. • C’est un des charmants paradoxes de la situation très compliquée installée dans la Grande République : le parti démocrate est prisonnier du monstre, de l’espèce de Frankenstein dont ce parti a tant favorisé l’apparition, et Sanders, l’homme qui est constamment trahi, pourrait apparaître comme l’“homme de la situation”. • Il y a dans ce cas la réalisation collective et opérationnelle de plus en plus marquée que l’on se dirige vers des événements radicalement révolutionnaires.
• “La globalisation, c’est fini !” : c’est en substance le bref et abrupt résumé de la note générale d’analyse que l’équipe d’experts de la Deutsch Bank (DB) a communiqué à sa hiérarchie pour ce qui concerne la situation économico-financière générale présente et à venir au moins sur le moyen terme. • Le temps de l’abondance financière est passé et celui de la crise abyssale s’ouvre sur un paysage désolé et torturé. • L’analyse juge que cette situation nouvelle devait être atteinte sans la pandémie Covid19, mais que cette pandémie a notablement accéléré le processus. • Il n’est pas assuré que ce jugement hypothétique soit juste mais le consensus est proche d’être général sur l’état des choses avec Covid19. • La “situation nouvelle”, c’est également une Chine s’affirmant comme première économie mondiale, et les USA refusant de passer la main (quel que soit le président). • Rien d’organisé ni de régulé dans tout cela, mais bien l’entrée dans l’Âge du Désordre (du Très-Grand Désordre). • Même les directions financières du monde de notre civilisation semblent donc convaincues de la crise.
• Il y a une psychologie spécifique de l’américanisme, marquée notamment par ses caractères de l’inculpabilité et de l’indéfectibilité qui font sa force et sa faiblesse. • Aujourd’hui, il n’étonnera personne d’apprendre que des études séreuses et scientifiques nous disent qu’en juin, – mois pris comme référence du climat courant, – des proportions astronomiques de citoyens des USA ont songé au suicide. • C’est le signe le plus puissant, liant l’individuel au collectif, de la monstrueuse gravité de la crise qui étouffe les USA en attaquant directement sa psychologie. • Ce climat, Lincoln le devinait il y a près de deux siècles, parce qu’au fond il est inhérent à l’Amérique comme principale production du Système. • Ainsi les indices s’accumulent-ils pour nous faire faire bonne mesure de la crise aux USA, et de la façon dont elle est le paroxysme de la GCES qui nous concerne tous. • La crise de l’américanisme s’affirme de toute sa puissance dans le courant de la métahistoire comme la crise terminale de la modernité et concerne toute notre (contre-)civilisation dévoyée.
• Nous constatons chaque jour la résilience de la crise-Covid19, qui accompagne évidemment la pandémie du même matricule. • Le rôle de cette crise Covid19 est essentiel : un facteur extérieur qui ne cesse, en entretenant la tension, de raviver et d’aggraver les autres crises, et bien sûr la GCES dans son ensemble • Un autre point essentiel est que Covid19 est un formidable réceptacle pour le complotisme ; c’est-à-dire qu’à son propos sont développés un nombre très élevés de complots, de théories de la conspiration, etc., – dont chacun jugera ce qu’il veut de la validité. • Par contre, nul ne peut nier l’utilité de la chose. • En effet, en étant de cette façon le réceptacle exceptionnel de l’essentiel de la production complotiste, la crise-Covid19, si proche de la vie quotidienne et si haut dans l’actualité, alimente encore bien mieux la tension nécessaire au développement de la Grande Crise d’Effondrement du Système. • De ce point de vue qui est devenu essentiel avec Covid19, le complotisme est un apport précieux au déroulement des événements. • Rien à voir avec l’existence ou pas d’un complot.
• Enfin un complot pris pour du vrai dans les mises en ligne de notre vénérable site... • Et encore, nous tenons ferme le coupable, et le désignons à la vindicte des employés du Système : la métahistoire, ou ‘métaphysique de l’histoire’, ou l’Histoire comprise et décrite par la métaphysique sacrée et uniquement compréhensible et descriptive pare la métaphysique sacrée. • Il est vrai que nous sommes dans une époque et face à des événements qui exigent de tels outils de compréhension, alors que se déroule la phase finale de la grande Crise dont le terme est nécessairement l’Effondrement du Système, – effondrement inéluctable, un peu comme meurent les étoiles englouties dans les trous noirs. • Pour ce faire, nous empruntons les voies des comploteurs qui sont si actifs par les temps qui courent. • Nous leur empruntons leur méthode car nous savons qu’au terme, à l’extrême de la surpuissance, lorsqu’extrême devient excès, se trouve l’autodestruction. • Cette démarche ne nous éloigne en rien du contexte de notre crise générale. • Au contraire, nous nous y ébattons joyeusement.
• Les temps sont étranges et singuliers, selon un désordre inimaginable obtenu d'une façon paradoxale par l’application intransigeante de la loi de fer du Politiquement-Correct (PC) qui exige de tous un point de vue et une moraline conformes à la doxa triomphante. • Les exemples des péripéties les plus grotesques, les plus baroques et les plus improbables, qui se déroulent sous les yeux de tous, répercutés par des milliers de réseaux sociaux, constituent aujourd’hui le gros des ‘événements’ tout entiers contenus dans la sphère du symbolique et de la communication, mais qui ont pourtant mis les USA au bord de la guerre civile. • Nous reprenons ici l’idée de l’extraordinaire puissance du PC, qui est en train d’initier et d’enflammer des crises d’une extraordinaire puissance, et suppléant ainsi à l’impuissance du politique et à la paralysie des guerres hybrides et asymétriques, du terrorisme et de la subversion. • Pour nous, le PC, qui est un événement dont les origines sont mystérieuses, est le principal aliment de la grande crise d’Effondrement du Système, et de sa destinée d’autodestruction
• Un petit coup d’œil sur la course pour les présidentielles USA2020, hors du fracas et de la fureur de la “guerre civile” en cours. • Car c’est bien ce que font certains commentateurs, observant cette élection sans tenir le moindre compte de la situation crisique aux USA, comme si cette crise n’existait pas. • De même, on parle de la situation sans trop s’attarder au cas absolument extraordinaire de Joe Biden, candidat quasi-gâteux, affecté de troubles comportementaux, confiné dans sa cave où tout comme, donnant des réunions où personne ne vient. • Mais si l’on ignore Biden, c’est parce qu’on parle d’un monde très particulier, où les grossièretés de la réalité ne viennent pas gâcher le paysage. • Nous parlons alors des supputations sur l’élection de la part de nos élitesSystème, qui éliminent de leurs discours tous les détails déplaisants pour en arriver, – sondages du New York Times obligent, – à une victoire du “candidat démocrate”et à l’accomplissement de la prophétie de NostraGlobalus : Delenda Est Trumpum.• Il s’agit donc d’un chapitre sur la “révolte des élitesSystème” contre la réalité.
• Trump a signé une directive présidentielle qui prévoit des aménagements notables du comportement des policiers, pour lutter contre les violences policières. • “Bravo” disent certains, mezzo voce, mais “Trop peu trop tard”, semble-t-il... • La plus grande probabilité est que ce document n’apaisera en rien l’activisme des radicaux progressistes, gauchistes, antiracistes, etc., qui ont compris tout le parti qu’ils pouvaient tirer de pouvoirs locaux et régionaux caractérisés par une extrême démagogie et une naïve croyance dans “les lendemains qui chantent”. • Cela, plus d’autres circonstances, font que la réélection de Trump apparaît de plus en plus compliquée, et qu’il est temps par conséquent d’envisager comme hypothèse sérieuse ce que serait une victoire démocrate. • Peu importe le candidat ici, une victoire démocrate n’aurait qu’une seule signification extatique : “Nous avons viré Trump !”. • Le corollaire serait une montée en puissance des radicaux extrémistes-gauchistes-marxistes vers une sorte de tentative révolutionnaire de belle allure. • Au moins autant de désordre que si Trump gagnait.
• Depuis lundi, la ville de Minneapolis, dans le Minnesota, est le cadre d’événements de plus en plus violents à partir de la mort causé par une agression cruelle et totalement illégale d’un policier sur la personne d’un citoyen Africain-Américain, George Floyd. • Depuis mardi dans tous les cas, “Minneapolis Is Burning”. • Les réactions des autorités sont hésitantes, et sans doute divers pouvoirs s’affrontent-ils pour déterminer quelle réaction développer. • Normalement, la Garde Nationale devrait intervenir, si ce n’est en train d’être fait. • Avec Minneapolis, d’autres villes commencent à s’agiter, comme pour suivre la même voie et faire lever l’émeute sociale, à la fois déstructurante et déstabilisante. • Les très-nombreux bons esprits de l’habitude pensent qu’il s’agit du racisme américaniste, des policiers, des “blancs suprémacistes”, etc. • Ce n’est pas précisément notre analyse : si Minneapolis suscite un incendie national, ce ne sera pas celui du racisme-antiracisme, mais celui de l’accélération de la Grande Crise GCES déjà largement renforcée et accélérée par Covid19.
• Le complotisme fleurit comme muguet au Premier Mai, en pleine diversité culturelle. • ...Mais complotisme d’un nouveau type, sans guillemets nécessaires. • Pour l’heure, la partie se joue le long de deux volets, essentiellement avec la Chine et Bill Gates, et les deux favoris sont roue dans roue. • Observons que Bill Gates avait marqué un point remarquable ces derniers jours, en étant dénoncé devant le Parlement national comme l’instigateur de la crise-Covid19 en attendant de plus vastes délits. • Pour la Chine, bien entendu, l’administration Trump continue son offensive de blitzkrieg de la com’, puisqu’il s’agit toujours de l’emporter aux présidentielles. • Au sommet de l’OMS, la tension entre la Chine et les USA s’est encore affirmée tandis que Trump lançait régulièrement ses tweets ressassant la narrative qui fait de Covid19 une machination de la Chine pour plonger les USA dans le désastre et la catastrophe. • L’important dans ces cas divers concerne essentiellement les changements structurels fondamentaux que la “politiqueSystème” subit dans ces circonstances.
• Codiv19 ne cesse de dévaster “les restes et les ruines du Système”, dans une situation où la plupart des pays du bloc-BAO sont totalement impréparés à la situation d’urgence qu’ils ont créée de toutes pièces, pris en otage par le Système et ses pratiques financières, avec des directions corrompues et impuissantes. • Cette situation implique effectivement l’effondrement du Système (“restes et ruines”). • Non seulement c’est le retour des “États-nation” mais plus encore, c’est la fracturation des grands pays fédérés ou même unitaires entre des centres (“corrompus et impuissants”) et des pouvoirs locaux qui ne cessent d’être conduits à prendre des initiatives indépendantes. • Dévolution et localisme sont destinés à régner pour ouvrir des voies vers des univers alternatifs. • Dans cet immense chaos d’une civilisation devenue diabolique, s’agitent les activités fourmillantes de la “complotisation” et de l’“idéologisation”. • Il faut faire avec et, comme dit le bon peuple, tirer le bon grain de l’ivraie.
• On l’a déjà remarqué : dans la crise-Covid19, dans sa partie qui touche les USA, les gouverneurs des États de l’Union jouent un rôle très important (on pense au gouverneur Cuomo, de l’État de New York, qui est très largement médiatisé). • Cette nouvelle stature des gouverneurs s’oppose bien entendu à celle du président, car l’on imagine bien que Trump, de contradiction en contradiction et dans son indifférence totale pour les vérités-de-situation, entend jouer un rôle majeur dans la crise. • Son but est , très vite, de remettre les USA au travail pour aborder sa campagne de réélection en restaurateur d’une économie quasiment anéantie par le virus. • Bien entendu, les gouverneurs, qui sont souvent des démocrates dans les cas qui nous occupent, sont d’abord attentifs à la santé de leurs concitoyens, qui sont également leurs électeurs. • Certains gouverneurs travaillent entre eux, sans se référer à Trump, ce qui met Trump en fureur. • Tout cela ressemble à s’y méprendre à la tentation de la sécession, laquelle ne veut pas dire son nom, peut-être pour mieux nous surprendre.
• La crise du coronavirus, ou Covid-19, continue à prendre de l’ampleur et à retenir de plus en plus l’attention comme une actrice centrale de la dynamique crisique qui sous-tend notre époque. • C’est surtout aux USA que cette crise est apparue au centre de la scène, essentiellement par ses effets sur le comportement du domaine financier avec un krach d’une sorte extrêmement originale, directement lié à une perception de l’aggravation de la crise Covid-19 (ou une prise de conscience de cette crise). • L’épisode a mis Trump en grande fureur, lui qui compte sur la situation scintillante de la Bourse pour soutenir sa campagne de réélection. • Quoi qu’il en soit, il s’agit d’une manifestation de plus d’un aspect très original de cette crise, ou comment un événement sanitaire provoque un effet politique, et même un effet crisique général qui ébranle le Système. • La psychologie de l’épisode est très importante, comme si la dynamique crisique qui attaque le Système cherchait par toutes les voies à susciter dans nos psychologies la prise de conscience de la Grande Crise Générale.