La rubrique Glossaire.dde a effectivement une fonction de glossaire pour dedefensa.org, pour les nombreux mots et expressions utilisés dans nos textes comme autant de concepts qui nous sont propres, et ainsi explicités. • Cette nouvelle rubrique n'a pas simplement une forme d'explication statique, elle a aussi une forme d'analyse dynamique. • L'explication elle-même a nécessairement une dimension d'initiation. • L’utilité de ce glossaire est de deux ordres constitutifs au moins, et d’un troisième, dynamique, qui doit donner tout son sens à la rubrique. • Cela apparaît d'une façon évidente à mesure du développement de la rubrique, qui se fait à son rythme bien entendu. • Le texte du 26 octobre 2012 donne une présentation complète de la rubrique.
• Ce texte de la rubrique Glossaire.dde poursuit ce qui devient une nouvelle dimension que nous allons systématiser dans cette rubrique, et dont le texte précédent de Glossaire.dde du 24 janvier 2016 était un essai initial. • Les textes originaux contenus dans cet ensemble “Situation [I et II] du ‘Barbare jubilant’” ont été publiés dans l’ensemble dd&e (Lettre d’Analyse et site) et concernent le parcours d’un commentateur que nous apparaît ici comme le symbole de notre époque, le colonel à la retraite de l’US Army Ralph Peters, devenu dans notre symbolisation “le Barbare jubilant”. • L’intérêt de cette “symbolisation” tient à la fois dans les écrits et pensées du personnage, autant que dans la chronologie que nous en offrons (avec trois étapes : 1997, 2006 et 2016). • L’extrémisme constant de sa pensée, avec un aspect extraordinairement prémonitoire en 1997 (lorsqu’il annonce la politique du déchaînement de la Matière des USA), et un aspect extraordinairement cru et franc aujourd’hui (grand admirateur de Poutine tout en restant pur américaniste), cet extrémisme est le caractère fondamental de notre Temps en pleine contraction face à l’accélération de l’Histoire. • Dans cette première entrée, nous réunissons un commentaire inédit et trois textes publiés aux autres époques marquantes du “Barbare jubilant”.
• Le “Trou Noir” du XXème siècle”, c’est la période 1945-1948, exactement pour notre comptabilité chronologique, du 14 août 1945 (date officielle de la capitulation du Japon) au 5 mars 1948, un peu plus d’une semaine après le “coup de Prague” de la fin février 1948. • Nous reprenons ici une très longue analyse du 2 septembre 2015 introduisant plusieurs textes illustrant cette thèse du “Trou Noir”, que nous présentons de façon à le situer dans cette rubrique du Glossaire.dde. • Ce “Trou Noir” constitue cette courte période de moins de trois années que l’histoire-Système a complètement déformée pour la faire correspondre à la narrative officielle qui enchaîne directement et selon une logique complètement faussaire le triomphe US de la Deuxième-Guerre mondiale et la Guerre froide entre les deux “blocs” de l’Est et de l’Ouest, jusqu’à l’actuelle et terrible Crise Générale du Système. • Il s’agit d’une dynamique métahistorique qui a permis le développement des évènements de 1945-1948 à nos jours dans le sens de la déstructuration-dissolution. • Ce que nous voulons faire, c’est restituer la “vérité-de-situation” de cette période où plus aucune puissance n’exerça son empire sur le monde, où l’histoire hésita entre la tromperie du Système et un possible envol métahistorique avant de succomber dans le sens qu’on sait.
• Ce texte du Glossaire.dde présente une dimension de plus que nous introduisons dans cette rubrique. • Le texte original, formant l’essentiel du contenu, a été publié une première fois sur ce site en juillet 2002, à partir d’une analyse de la publication-papier existant alors, dedefensa & eurostratégie (dd&e). • Il s’agit de la première approche substantivée et développée de notre part, d’une analyse qui constitue une des poutres-maîtresses de notre approche générale de la situation : le déséquilibre mortel de notre civilisation, entre l’hyperpuissance technicienne de son action et le vide quasi-complet de son être jusqu’à se trouver absolument dépourvu de sens. • Cette idée, comme toutes les idées durables, n’est certainement pas nouvelle, notamment parce qu’elle se déduit de la différence évidente entre les civilisations qui nous ont précédé et la nôtre ; mais elle est devenue d’une urgence vitale. • Nous nous appuyons notamment sur les réflexions de l’historien des civilisations Arnold Toynbee, qui a développé cette observation déjà évidente depuis la grande Guerre, sans en tirer toutes les conséquences.
• Il est vrai que “dès l’origine”, c’est-à-dire dès 9/11 pour notre séquence métahistorique, s’est posé à nous le problème du sort de la réalité, donc le sort de notre connaissance de la vérité du monde. • Depuis 9/11, la réalité a été fracassée, comme on l’a annoncé officiellement (Rumsfeld annonçait dès le début 2002, effectivement d'une façon officielle, que la puissance publique US n'était oplus tenue à la recherche et à la présentation de la véritable réalité). • Il n’est pas assuré que ce fut un mal puisque cette “réalité”-là était déjà fort suspecte, et sa disparition eut le mérite de mettre les choses au net : la réalité n’existait plus. • Les événements n'ont fait jusqu'ici qu'amplifier cette “réalité” de la destruction complète de la réalité, jusqu'à la crise ukrainienne. • C’est ce que nous avons désigné comme le phénomène que nous décrivons par l’analogie symbolique « La caverne de Platon n’est plus dans la caverne ». • La tromperie n’est plus cantonnée à une caverne où l’illusion triomphe, laissant l’homme libre du choix difficile d’abandonner cette illusion des profondeurs pour la vérité du grand soleil, elle a envahi l’univers entier. • Dès lors, que faire ? • Nous abandonnons le concept de “réalité” et à partir de la référence absolue de “la Vérité”, nous recherchons les “vérités de situation”.
• Ce texte présente le site dedefensa.org après quinze années de service : une plate-forme d’“analyse crisique” dans un temps de crise diluvienne. • Définitions, conceptions opérationnelles et métahistoriques du site, méthodologie, “ligne historique”, etc. • Ce texte a également pour fonction de fournir une présentation (rajeunie) de dedefensa.org (arrivée à maturité ?), par rapport à ce qui servait de référence à notre A propos. • Décrivant et définissant les changements d’orientation du site 1999-2005, nous prétendons mieux décrire notre perception de l’époque extraordinaire que nous vivons.
• Ce Glossaire.dde-crisis, d’après le texte du 10 juin 2012, complète le Glossaire.dde-crisis du 16 mars 2015. • Alors que “la maniaco-dépression du monde” décrit le mode de fonctionnement de la psychologie envisagée, la “terrorisation” en décrit l’orientation. • Pour nous, cette terrorisation, installée d’une façon quasi-exclusive depuis l’attaque 9/11, caractérise essentiellement la psychologie des élites-Système et des directions-Système. • Cette lecture permet de mieux comprendre les politiques produites par les directions-Système depuis 9/11, et encore plus depuis que le texte présenté ici a été écrit.
• Ce Glossaire.dde-crisis, d’après le texte du 10 janvier 2012, aborde le sujet fondamental du Mal selon ses rapports avec la psychologie humaine. • L’affection psychologique de la maniaco-dépression (ou “trouble bipolaire”) est traitée, à partir du point de vue de la pathologie individuelle, comme représentation de la situation de notre contre-civilisation (la modernité) dans sa phase finale d’effondrement. • L’analogie est appliquée à des séquences événementielles précises portant sur la période post-Guerre froide jusqu’à nous (les JO d’Atlanta de 1996, 9/11, la crise de l’automne 2008, etc.).
• Voici le troisième Glossaire.dde-crisis, d’après le texte du dde.crisis du 10 avril 2012. • Le sujet concerne l’introduction du facteur de la spiritualité dans la politique russe, à l’occasion de l’élection de Poutine à la présidence. • Il s’agit donc d’un sujet très “opérationnel”, avec l’idée d’une “opérationnalisation de la spiritualité”, avec le facteur de la spiritualité justifiant largement sa place dans le Glossaire.dde. • Une place très importante est faite au système de la communication. • Ce texte doit être lu impérativement pour éclairer les événements présents (Ukraine, Russie, etc.)
• Avec l’Ukraine, les tambours de guerre sonnent sous les plumes zélées des experts-Système les plus prestigieux. • Idée fixe : éliminer la Russie, jusqu'au point où l'on pourrait croire, comme le disait un chef du renseignement russe, que ce que l'Ouest voudrait c'est que “la Russie n'ait jamais existé”. • Qu’est-ce qui mène ces brillants esprits ? • Dimitri Rogozine avait répondu, il y a presque sept ans, à Bruxelles, lors d’un conseil Russie-OTAN, où il prévoyait la crise ukrainienne si les alliés ne se dégageaient pas de ce qu’il nomma “le déterminisme technologique”. • Il n’avait pas tort mais il n’a plus raison. • Une mise en ordre conceptuelle s’impose : le “déterminisme-narrativiste” remplace le déterminisme technologiste. • C'est-à-dire que la psychologie tient désormais une place prépondérante dans le processus, et le système de la communication a complètement supplanté, en termes de puissance, le système du technologisme. • L'Ukraine a montré que, pour ceux qui ne peuvent plus se dégager du Système, la narrative qui leur tient lieu de réalité les enchaîne à des logiques absurdes et pressantes, comme une sorte de déterminisme psychologique qui enfermerait l'esprit dans une sorte de schizophrénie qui serait la plus efficace des prisons pour la perception du monde.
• Nous employons souvent, depuis quelques mois, le terme “hyper-désordre”. • En le débarrassant de son tiret (“hyperdésordre”), nous nous proposons d’en faire un concept opérationnel essentiel de notre époque. • L’hyperdésordre naît du désordre et se caractérise essentiellement par une inversion complète (et vertueuse) du sens. • Face au désordre de la postmodernité enfanté par le Système pour s’assurer une étiquette philodsophique, l’hyperdésordre est fondamentalement antiSystème. • Il annonce le “chaos nécessairement créateur” de l’après-Système.
• Voici le second Glossaire.dde-crisis ( d’après le texte de dde.crisis, originellement du 10 septembre 2010), complétant le premier de la série. • Le sujet, “la source de tous les maux”, est ce que nous désignons en général comme le “Mal”, se traduisant aujourd’hui par le déchaînement du Système selon les dynamiques de déstructuration et de dissolution. • Le problème du “Mal”, présent en permanence, atteint aujourd’hui une acuité extraordinaire dans l’évoluion de la situation de notre monde, dans le cadre de la crise générale du Système, producteur de déstructuration et de dissolution.
• Alors qu’une nouvelle vidéo vient d’être mise en ligne sur la “dimension métahistorique”, nous proposons ici une réflexion sur le sujet qui, en accompagnant cet enregistrement, doit compléter le Glossaire.dde en référence. • D’une part, nous signalons les occurrences qui, dans les événements courants, suscitent l’hypothèse d’une intervention de la métahistoire pour les rendre compréhensibles. • D’autre part, nous développons une analyse du langage accompagnant une telle notion (et d’autres du même domaine), en le justifiant comme une arme antimoderniste.
• Ce premier Glossaire.dde-crisis (d’après le texte du dde.crisis du 10 juillet 2010) nous parle de la crise de la raison humaine, ce que nous nommons en général dans nos textes la “raison-subvertie”. • Il s’agit de cette subversion qui a touché la raison humaine à partir de la Renaissance, pour s’installer décisivement à la fin du XVIIIème siècle. • La raison-subvertie constitue le moteur intellectuel de la modernité, et la cause principale de l’intervention humaine dans la transformation de notre civilisation en “contre-civilisation”.
• Nous élargissons, à partir de cette date de novembre 2014, la rubrique Glossaire.dde en lui adjoignant une “reprise” des différents textes centraux de notre publication dde.crisis, des années 2010-2013. • Le lecteur de dedefensa.org pourra retrouver des thèmes connus, développés et affinés depuis, au gré des événements et selon l’avancement de nos réflexions. • Nous restons dans la même rubrique des textes fondamentaux des différents concepts que nous utilisons. • Nous approfondissons et étendons les explications et définitions des différents concepts de notre arsenal dialectique.
• L’emploi du terme “métahistoire” (“métahistorique”) est très important dans les textes de commentaires de dedefensa.org, comme il est très caractéristique de La Grâce de l’Histoire. • Cela mérite une étude de ce terme, de son emploi, de son “opérationnalité”, dans un Glossaire.dde. • Cela le mérite d’autant que le terme est vague et qu’il nécessite, de la part de ceux qui en usent, un effort spécifique de leur propre définition. • C’est cet effort (de notre part) que nous présentons ici, en l’intégrant le plus précisément possible dans nos travaux en cours (La Grâce et le site dedefensa.org).
• C’est l’une des références les plus anciennes de notre arsenal dialectique. • L’expression d’“idéal de puissance” (et, par contradiction, l’“idéal de perfection”) est empruntée au philosophe de l’histoire Guglielmo Ferrero. • Nous employons souvent cette (ces) expression(s) parce qu’elle(s) résume(nt) parfaitement les références de la politique-Système et établisse(nt) le lien entre cette politique et les fondements du Système. • Ce travail de définition précise notre cadre général d’analyse. • Il se place au cœur de l’actualité brûlante : l’Ukraine est le dernier avatar, et peut-être l’ultime, de l’idéal de puissance.
• Cet article du Glossaire.dde aborde un type de sujet qui semblerait nouveau puisqu’il s’agit d’une circonstance, d’un événement plus que d’un concept à proprement parler. • Il a pourtant toute sa place dans cette rubrique, d’abord parce que cet événement détermine l’entièreté de notre travail, il en est même l’hypothèse et le principe fondamentaux, donc avec une valeur conceptuelle. • Il a toute sa place ensuite parce qu’en tant qu’événement, il doit, selon notre hypothèse, représenter la Fin de Tout de l’époque eschatologique que nous vivons. • C’est un événement tout entier transmuté métahistoriquement.
• Nous présentons ici l’explication et l’utilisation, ou usage, d’un concept sémantique, “dd&e”. • Le concept dd&e correspond à ce que nous nommons parfois “l’équation déstructuration, dissolution & entropisation”, trois concepts (“sous-concepts”) dans ce cas. • Nous faisons une première approche d’explication du concept dd&e et des trois “sous-concepts” qui le composent, l’ensemble constituant un pan extrêmement important de notre démarche critique dans l’analyse des événements métahistoriques en cours. • Nous explicitions également l’intérêt sémantique puissant de la disposition d’un tel outil sémantique.
• Il s’agit d’un concept opérationnel que nous employons souvent à, partir d’une définition de fin 2006. • Ce concept acte la fin de l’ère géopolitique, pour une époque où le système de la communication est la principale source de puissance. • Ce concept a radicalement évolué dans son rôle vis-à-vis du Système, à la mesure de l’évolution du système de la communication. • Réalisé à partir d’une position très ambiguë, sinon favorable au Système, il est désormais clairement à prédominance antiSystème. • Cet article du Glossaire.dde est donc à la fois d’actualité et fondamentalement pérenne par son aspect principiel.
• D’abord, nous l’avons nommé “le système” puis, quelque part en 2010, nous l’avons “majusculé” : “le Système”. • Ce terme est devenu essentiel dans notre arsenal dialectique, en désignant le principal protagoniste de la crise de civilisation que nous vivons. • Le Système représente l’opérationnalisation du “déchaînement de la Matière” et la substance même de cette civilisation en crise, que nous désignons “contre-civilisation”. • Une définition la plus large possible du Système décrit le crise de civilisation que nous vivons, sous la forme de ce que nous nommons la “crise d’effondrement du Système”.