• Parmi les signatures régulières que nous affectionnons et auxquelles nous prêtons grande attention sur le net, il y a celle du russe Dimitri Orlov. • Il est le créateur d’une forme de pensée que l’on pourrait désigner comme une “science de circonstance”, une “science” suscitée par les circonstances même que nous traversons et que nous décrivons et désignons nous-mêmes comme la Grande Crise de l’Effondrement du Système (GCES) : la “collapsologie”, ou “science de l’effondrement”. • Nous pensons que suivre régulièrement ses écrits est d’un intérêt qui rencontre complètement l’orientation de dedefensa.org : cela peut être fait grâce à nos excellents rapports avec Le Sakerfrancophone, qui reprend systématiquement les textes d’Orlov (en général deux par semaine) et les traduit en français. • Avec l’accord du Sakerfrancophone, que nous remercions bien chaleureusement, nous allons donc reprendre les textes d’Orlov dans cette rubrique propre intitulée “Le monde d’Orlov”. • Son fonctionnement est régi par les mêmes règles que celui d’Ouverture Libre mais cette rubrique a désormais une place structurelle dans dedefensa.org. • Le premier texte, une interview d’Orlov par Le Sakerfrancophone du 15 juin 2016, à l’occasion de la sortie en français du livre d’Orlov (Les cinq stades de l’effondrement aux éditions Le retour aux Sources) sert parfaitement de présentation de cet auteur.
Poutine a choisi le 21e jour de la 21e année du 21e siècle, dans la 21e année de son illustre règne, comme date propice pour prononcer son discours annuel devant l’Assemblée fédérale de Russie. Vous pouvez le lire vous-même ici. Ce qui suit est mon opinion personnelle quant à sa signification. Voici un très court résumé : 1). La « guerre » de 2020 est terminée et la Russie a gagné. 2). La Russie va être très occupée à améliorer la vie de son peuple. 3). Quiconque tente d’interférer avec la Russie le regrettera. Maintenant, laissez-moi un peu développer pour vous. (Suite)
Une terrible guerre est sur le point d’éclater à la frontière entre la Russie et l’Ukraine – ou pas – mais il est probable qu’un nombre important de personnes seront tuées avant que le projet Ukraine ne soit définitivement terminé. Étant donné qu’environ 13 000 personnes ont déjà été tuées au cours des sept dernières années – la guerre civile dans la région du Donbass, dans l’est de l’Ukraine, dure depuis tout ce temps – il n’y a pas de quoi rire. Mais les gens se désensibilisent face à une guerre de faible intensité même si elle a tué plus de dix mille personnes. Au cours des deux dernières semaines, un grand-père a été abattu par un sniper ukrainien alors qu’il nourrissait ses poulets et un jeune garçon a été tué par une bombe larguée avec précision sur lui par un drone ukrainien. Mais ce qui est sur le point de se produire maintenant est prévu à une échelle différente : les Ukrainiens déplacent des blindés lourds et des troupes jusqu’à la ligne de séparation tandis que les Russes déplacent les leurs de leur côté de la frontière ukrainienne, une position à partir de laquelle ils peuvent détruire toutes les troupes ukrainiennes directement, jusqu’à leur pool génétique, sans même poser le pied sur le territoire ukrainien – s’ils le souhaitent. Les Russes peuvent justifier leur engagement militaire par la nécessité de défendre leurs propres citoyens : au cours des sept dernières années, un demi-million de résidents de l’est de l’Ukraine ont demandé et obtenu la citoyenneté russe. Mais comment la Russie peut-elle défendre ses citoyens alors qu’ils sont pris entre les feux croisés des forces russes et ukrainiennes ? (Suite)
L'impression monétaire prodigue de la Réserve fédérale américaine et des autres banques centrales occidentales s'est élevée à environ 10 000 milliards de dollars sur la seule dernière année. La quantité de monnaie en circulation est passée à 2 000 milliards de dollars, battant un record établi en 1945 et affichant une augmentation de près de 12% par rapport à 2019. Le déficit budgétaire fédéral américain s'élève à un peu près à 3 500 milliards de dollars, ce qui représente plus de 16 % du PIB – le plus haut niveau depuis la Seconde Guerre mondiale. Pendant ce temps, la dette fédérale américaine vient de dépasser les 28 000 milliards de dollars. Au cours de l'année écoulée, les États-Unis ont dépassé leurs revenus d'un pourcentage stupéfiant de 194%. Les prix augmentent partout, même si l'économie sous-jacente reste dans un marasme inspiré du coronavirus, notamment parce que la consommation a été réprimée, avec le coronavirus comme excuse, pour retarder l'apparition de l'hyperinflation. Et puis le président de la Réserve fédérale est intervenu pour calmer les eaux troubles en affirmant publiquement qu’« il n'y a aucune raison d'avoir peur de l'hyperinflation ». Cela ressemble beaucoup au déni, qui est la première des cinq étapes du deuil, après lesquelles viennent la colère, le marchandage, la dépression et l’acceptation. Powell a dit « hyperinflation » ; par conséquent, il y aura de l'hyperinflation Ce qui arrive à la valeur de l'argent lorsqu'un gouvernement en imprime beaucoup, – pour le dépenser ou simplement le distribuer aux gens – c’est que l’argent perd de sa valeur parce qu’il y a plus d'argent par unité de choses à acheter avec. L’espoir que cette tendance se poursuive déclenche alors un processus continu d'augmentation des prix, appelé inflation, tandis que la perspective que le taux d'inflation continue d’augmenter déclenche l’hyperinflation. (Suite)
La société américaine est à ce stade si polarisée que la grande majorité des gens ne voit pas les choses comme elles sont. Ils ne peuvent voir chaque chose que de la droite ou de la gauche, et donc tout ce qu’ils peuvent voir, c’est ce à quoi quelque chose semble être, vu de droite ou de gauche, et non ce qu’elle est réellement, parce que pour voir cela, il faudrait qu’ils s’élèvent au-dessus d’elle, c’est-à-dire au-dessus de la politique. Mais si je vous disais que je peux planer au-dessus de la politique et vous donner une vue d’ensemble de la présidence de Donald Trump, vous seriez raisonnablement méfiant de mes propres préjugés politiques, qu’ils soient conscients ou non. Pour contourner ce problème, je vais vous présenter une vue de la présidence de Donald Trump du point de vue de l’un des ennemis de l’Amérique – de ceux que l’Amérique a publiquement désignés comme ses ennemis, à savoir la Russie. Les analystes russes – ceux que je respecte particulièrement, étant des connaisseurs très pointilleux parmi les analystes russes – ont tendance à considérer Trump comme un idiot utile. Ils sont quelque peu déçus que Trump se soit avéré être insuffisamment utile et un peu trop idiot. C’est intéressant mais pas trop important ; la présidence de Trump est terminée, le procès de mise en accusation de Trump (le deuxième !) est terminé, et attendre l’issue de futures affaires pénales alléguant que Trump a mené une insurrection, c’est comme attendre que le chat attrape la dernière souris. Mais le mouvement Trump, ses partisans et ses sympathisants sont toujours là, et étant donné la probabilité non négligeable que l’administration Biden s’avère être un désastre bien plus important que celle de Trump, nous pourrions voir de notre vivant un mandat Trump 2.0 et même 3.0 et ainsi de suite, dont aucun, selon mon analyste russe préféré, ne fonctionnera mieux pour tout un ensemble de raisons bien comprises. Voulez-vous savoir quelles sont ces raisons ? Alors, continuez à lire ! (Suite)
La récente rencontre virtuelle des plus riches du monde à Davos a fait beaucoup de bruit. En prélude à cette rencontre, l’éternel coureur des jupons ploutocratiques, Klaus Schwab a publié un très court livre sur ce qu’il appelle le ‘Great Reaset’. Il a donné naissance à des slogans accrocheurs tels que “Tu ne posséderas rien… et tu en seras heureux”. L’une des personnes invitées à prendre la parole lors de cette réunion était Vladimir Poutine. Ce qu’il a dit a mis ces gens en état de choc. “Mais qu’en est-il de l’Europe ? !” s’est mis à crier Schwab dès que Poutine eut fini de parler. “M. Poutine, la Russie sauvera-t-elle l’Europe ? !” – “Peut-être”, dit Poutine. Parmi les dignitaires réunis, 80 d’entre eux se sont immédiatement inscrits à une conférence privée avec Poutine, cherchant comment être parmi les invités. Après avoir pris tout cela en considération et l’avoir laissé mijoter dans ma tête pendant quelques semaines, je crois que je comprends maintenant ce qu’est le ‘Great Reaset’ : c’est un pacte pour un suicide de l’oligarchie. Permettez-moi de vous expliquer… Dans son disours, Poutine a exposé quelques nouvelles idées audacieuses. Je ne sais pas si Schwab a compris que Poutine lui a dit très poliment d’aller au coin et de sucer son pouce, mais en tant qu’homme à idées, Schwab est un désastre. Sa pensée est un mélange de platitudes pompeuses, de vœux pieux et d’incessantes contradictions, le tout servi par une ferveur révolutionnaire sénile digne de Léon Trotsky qui, à 141 ans maintenant, serait en effet assez sénile. Les dirigeants occidentaux semblent avoir accepté le concept du ‘Great Reaset’ de Schwab et abusent d’un autre slogan accrocheur : « Reconstruire en mieux ! » Schwab pense que le coronavirus offre une grande opportunité pour son « Grand Reset ». En effet, cet horrible fléau a déjà tué plus d’un tiers de la population mondiale et le monde ne sera plus jamais le même. Oh, attendez, c’est à la ‘Grande Peste’ que je pensais, pas au ‘Great Reaset’ – je confonds toujours les deux… (Suite)
Sur le papier, c’était un plan parfait. Faites asseoir Joe Biden au bureau ovale, faites imprimer par Janet Yellen beaucoup plus de milliers de milliards de dollars, gonflez la “Bulle de Tout” jusqu’à des proportions astronomiques et ensuite… faites-la éclater, bien sûr, mais d’une manière délicatement chorégraphiée pour que ceux qui sont bien connectés et au courant se dirigent d’abord vers les sorties et fassent un massacre pendant que tous les autres finissent par dormir dans des boîtes en carton sur des bandes médianes sous des viaducs d’autoroute. Que pensiez-vous qu’ils allaient faire, rendre l’Amérique Grande à Nouveau ? Cette petite démagogie populiste était un peu trop transparente, même pour The Donald. Il voulait juste vendre quelques casquettes. En tout cas, revenons en au plan. C’était un plan magnifique, et il aurait pu fonctionner à merveille pour Biden, le cercueil présidentiel, et tous ceux qui naviguent avec lui, à l’exception d’un petit problème… C’était trop évident ! Toute personne ayant une compréhension, même rudimentaire, des mathématiques transcendantes (c’est le genre de choses qui contiennent des nombres transcendantaux tels que π) sait que ce pigeon va se faire descendre. On ne peut pas continuer à imprimer de plus en plus d’argent tout le temps et pour toujours. On finit par actionner un déclic. Tenter de chronométrer l’événement est un exercice inutile, mais une masse critique de personnes est désormais convaincue que quelque chose peut se briser à tout moment. (Suite)
Quel type de propagande préférez-vous, la version russe ou la version américaine ? Étant donné que ni l’une ni l’autre ne peut être considérée comme la vérité impartiale réelle (le terme “propagande” est une tarte à la crème) et qu’il semble important pour vous de connaître la vérité impartiale réelle (dites-moi pourquoi), vous pouvez ne préférer ni l’une ni l’autre. Mais c’est l’une de ces situations où vous devez choisir parce que dire la vérité réelle non vernie d’une manière suffisamment détaillée et factuelle vous endormirait sûrement. J’ai maintenant appris comment garder un public éveillé, en racontant une histoire – un récit, si vous voulez. Et une histoire, pour être intéressante, doit avoir un protagoniste principal et un ou plusieurs antagonistes. C’est comme ça que notre cerveau de singe est câblé, alors ne m’en voulez pas ! En parlant de cerveau, la propagande américaine semble un peu en état de mort cérébrale : elle est sédative, somnifère, somnolente et stupéfiante (c’est un dispositif poétique appelé allitération, d’ailleurs). Il suffit de regarder ces titres idiots (légèrement modifiés pour obtenir un effet) : 1). « Le dictateur russe diabolique empoisonne le principal candidat de l’opposition russe avec une arme chimique » 2). « Un dictateur russe diabolique arrête le principal candidat de l’opposition russe » 3). « Des millions de Russes protestent contre l’arrestation du principal candidat de l’opposition russe » 4). « Les Américains sont prêts à imposer davantage de sanctions à la Russie pour l’empoisonnement et l’arrestation du principal candidat de l’opposition russe afin d’empêcher un consortium germano-russe d’achever un gazoduc économiquement nécessaire vers l’Allemagne » Oups ! cherchez l’intrus ! (Suite)
J’ai écrit dans mon livre de 2016, Shrinking the Technosphere : « …[Un] mouvement va se développer pour virtualiser les gens dans leur intégralité, y compris leur tête, en les remplaçant par des simulations informatiques. Dans un premier temps, cela sera fait pour que vos proches restent apparemment en vie après leur décès, mais plus tard, les personnes en âge de procréer décideront qu’avoir des enfants virtuels et simulés est beaucoup moins gênant que d’en avoir des physiques, avec tous les frais que cela implique de leur donner des implants neuronaux et plus tard de faire amputer leur corps. Les personnes en âge avancé, craignant l’apparition de la démence, choisiront de faire numériser leur cerveau à l’avance pour éviter de se mettre dans l’embarras sur les médias sociaux. » Et cela déclenchera la tendance finale et inexorable qui consistera à remplacer les êtres humains physiques par des simulations informatiques. D’ici là, la puissance de calcul aura progressé au point que les simulations ressembleront étrangement à l’original supposé, pouvant envoyer des textes tels que « Oh mon dieu ! » et « Mort de rire ! » et échanger des selfies de leurs visages de canards simulés devant des lieux touristiques simulés, tout comme le faisaient les originaux autrefois. » Pour des raisons d’efficacité, les humains simulés ne fonctionneront que pour le bénéfice des quelques humains non simulés restants. Et lorsque le dernier humain restant sera remplacé par une simulation, il sera enfin possible d’éteindre le tout. La technosphère gagne ; la partie est terminée. » (Suite)
Je me demande à quel moment il deviendra évident pour une fraction critique de la population que le problème auquel s’attaquent les confinbements, les fermetures, les verrouillages, les couvre-feux et diverses autres mesures de contrôle prétendument épidémiques, qui sont en réalité des mesures de suppression de la consommation, n’est pas épidémiologique mais pétrochimique, motivé par la nécessité de réduire la consommation de pétrole de manière systématique et symétrique ? Après tout, cela m’est déjà apparu comme une évidence. Se peut-il que je sois vraiment seul ? Permettez-moi de vous donner un indice. Pour revenir un peu en arrière, du point de vue du capitalisme transnational, le monde est là simplement pour lui fournir des ressources et des services à partir desquels il peut générer des profits. Sa vision du monde naturel montre un déficit mental frappant : une incapacité à voir les limites. Tant qu’il ne les rencontre pas, il ne peut tout simplement pas les voir et suppose que les ressources sont infinies. Et lorsqu’il se heurte à ces limites, il traite invariablement le problème comme un problème financier et jette de l’argent en l’air pour le régler, qui peut généralement être imprimé par une banque centrale convenablement coopérative. Il est évident qu’il considère la presse à imprimer comme une autre ressource inépuisable, comme en témoigne la longue série de poussées d’hyperinflation dans les pays du monde entier. (Suite)
La situation politique aux États-Unis étant plutôt confuse en ce moment, il serait insensé d’ajouter à la pile déjà ridiculement énorme de commentaires politiques une autre brique d’absurdité politique. En outre, j’aurais du mal à pondre une telle brique car je m’en moque vraiment, profondément, sincèrement. Il y a plus de dix ans, j’ai réussi à prédire la trajectoire de l’effondrement des États-Unis et je peux maintenant me reposer dans un contentement digne de Bouddha, en répétant mon mantra politique préféré : « Les États-Unis ne sont pas une démocratie et peu importe qui est président ». Les développements récents ont forcé la plupart des formes de vie sensibles à convenir avec moi que les États-Unis ne sont pas une démocratie ; et c’est une question de temps avant qu’ils ne concèdent également que peu importe qui est président. La voie à suivre pour les États-Unis est parfaitement claire : il n’y en a aucune. En tout cas, il n’y a pas de voie à suivre pour les États-Unis telle qu’elle a été conçue et constituée jusqu’à aujourd’hui sans inclure le présent. Bien sûr, quelque chose continuera à se produire, même si c’est désagréable et lamentable. Par exemple, un développement viable mais particulièrement désastreux serait de rétablir l’institution de l’esclavage, sous la forme du travail en prison. Le système est déjà en place ; il faut simplement l’agrandir. Une façon traditionnelle de l’agrandir, mise au point pendant la Grande Dépression, consiste à déposséder des millions de personnes, puis à les arrêter et à les emprisonner pour vagabondage. J’en dirai plus à ce sujet plus tard, mais ce que je veux faire ici, c’est prendre beaucoup de recul et examiner une situation hypothétique intéressante : que ferait Gengis Khan ? Qu’adviendrait-il des États-Unis s’ils faisaient partie de l’Empire du ciel bleu de Gengis Khan? (Suite)
De nombreux pronostiqueurs ont fait des pronostics pour la nouvelle année, en se basant sur la conviction qu’une année donnée est en quelque sorte nettement et significativement différente des précédentes. Bien sûr, nous savons tous qu’un horodatage n’est qu’une mesure du temps avec une précision particulière, et que tout appel à la numérologie a une connotation occulte – ce que les Pères de l’Église ont appelé autrefois “l’hérésie calendaire”. Oui, la Terre tourne effectivement autour du Soleil (ce qui permet de passer outre les objections de la Société de la Terre plate des globalistes) et il existe des points géométriques intéressants sur son chemin, appelés solstices et équinoxes, mais c’est à peu près tout. Et, oui, il y a des rituels liés à ces points intéressants, comme souhaiter à chacun une “bonne année” ! Mais en ce qui concerne les prévisions, je serais heureux de laisser cela aux astrologues… sauf que certains de mes lecteurs ont réclamé une sorte de prévision, et je vais donc essayer de leur rendre service. Il y a eu quelques changements dans le monde ces derniers temps qui semblent très importants à connaître. Malheureusement, ces choses ne peuvent pas être expliquées à un grand nombre de personnes parce qu’elles n’ont pas dans leur tête les concepts de base nécessaires pour les comprendre. Au lieu de cela, leur tête a été remplie de divers autres concepts et croyances synthétiques dont les conséquences sont douteuses. Par exemple, un grand nombre de personnes semblent penser que le “globalisme” existe. Bien sûr, si le globalisme est la conviction idéologique que la Terre est un globe plutôt que, disons, un dodécaèdre, alors, bien sûr, je crois au globalisme. Les gens croient à toutes sortes de choses – aux réptiloïdes, aux insectoïdes, aux vaccins à ADN humain, au Bitcoin, au Great Reset… Vous pouvez croire tout ce que vous voulez, mais je ne suis pas vraiment intéressé par tout cela. (Suite)
Chers amis satanistes, chers invités, Mesdames et Messieurs ! L’année 2020 a été une année phare pour notre société et pour Sa Majesté satanique ! [Applaudissements] Notre principale réussite en 2020 a bien sûr été de confiner la moitié de la planète en mettant en scène un virus respiratoire pas trop dangereux, sauf pour les personnes âgées et les gens déjà malades, avec l’aide du sous-fifre satanique Tedros Adhanom Boutros-Boutros-Boutros Ghebreyesus de notre organisation affiliée, l’Organisation Mondiale de la Santé. Cela nous a permis de mettre en œuvre de manière proactive une démolition contrôlée de l’économie mondiale. Elle est susceptible d’enrichir considérablement nos membres, alors que l’inévitable effondrement spontané nous aurait anéantis. (Suite)
Je me suis retenu de commenter les événements actuels parce qu’ils sont beaucoup trop stupides. À ce stade, on peut dire sans risque de se tromper que les élections aux États-Unis ont été complètement bâclées et que, quel que soit le président qui sera finalement choisi pour les prochaines années, il restera suffisamment de questions dans l’esprit de suffisamment de personnes pour délégitimer complètement le leadership national aux yeux d’au moins la moitié du pays. Ce matin encore, j’ai reçu la newsletter de Paul Craig Roberts contenant les points suivants : (Suite)
Il y a des moments dans ma carrière d’observateur et de systématicien de l’effondrement où mon commentaire peut raisonnablement être réduit à deux mots : « Regardez ça ! » L’étape actuelle de la séquence d’effondrement financier et économique initiée en 2008, qui est artificiellement masquée (sans jeu de mots) par la fausse “pandémie” de Covid-19, et à laquelle s’ajoutent maintenant des élections américaines frauduleuses et truquées, est justement une occasion de ce genre : pourquoi ne pas simplement rester assis et regarder le monde brûler ? Mais il se trouve que je suis de très bonne humeur aujourd’hui, et quand je suis de cette humeur, peu de choses peuvent m’empêcher de tenir bon et de bêler de façon prophétique. Commençons par une petite balade mémorielle. C’est en 1995 que j’ai réalisé pour la première fois que les États-Unis allaient suivre la trajectoire générale de l’URSS. J’ai aussi immédiatement compris que l’URSS était plutôt bien préparée à l’effondrement alors que les États-Unis étaient sur le point d’être pris au dépourvu, et donc, en tant que service au public, j’ai pensé que je devais avertir les gens. “Et ça a fait quelle différence ?”, pourraient s’exclamer certains d’entre vous. Mais vous auriez tort : beaucoup de gens m’ont écrit pour me dire à quel point ils sont mieux adaptés psychologiquement maintenant qu’ils ont entendu et accepté mon message, car maintenant ils sont prêts à accepter l’effondrement avec équanimité et calme. Cela rendra certainement les choses moins fastidieuses. C’est ainsi que j’ai eu mon moment “Eurêka !” en 1995, et dix ans plus tard, en 2005, j’ai rendu publiques mes observations. J’ai reçu une réponse étonnamment sympathique de la part de certaines personnes particulièrement éclairées – même si ce sont elles-même qui se qualifient ainsi. Aujourd’hui, un quart de siècle après ma première intuition, alors que les États-Unis sont au bord de la faillite nationale et de l’effondrement institutionnel, le monde entier assiste à un spectacle électoral spectaculaire de fin d’empire, mettant en vedette nul autre que l’homme de spectacle et impresario extraordinaire Donald Trump. Il a déjà organisé des concours de beauté, alors que celui-ci est plutôt un concours de laideur, mais la beauté est rare et s’efface toujours alors que la laideur est courante et devient généralement encore plus laide, ce qui en fait un pari beaucoup plus sûr. Acceptons-le donc comme un cadeau d’adieu au monde d’une nation en voie de disparition qui nous a offert des films d’horreur, de la téléréalité et des cirques à trois pistes avec des monstres de foire. Dans le vaste tableau panoramique de l’élection de 2020, Trump (notre héros) apparaît baigné dans une lueur dorée de nostalgie de la grandeur américaine perdue, qu’il promet de raviver à jamais. Rassurez-vous, Trump ou pas Trump, l’Amérique ne sera plus jamais grande. Mais l’auréole magique de Trump s’étend au-delà de son plumage crânien orange resplendissant et enveloppe tous ceux qui se languissent de la Pax Americana perdue et qui craignent et détestent ce que l’Amérique est en train de rapidement devenir – qui est, pour dire les choses crûment, un réservoir de dégénérés de toutes sortes présidé par une maison des horreurs. Ils se languissent de l’époque où les hommes étaient virils et les femmes féminines, où les secrétaires étaient flattées lorsque leurs patrons prenaient le temps de se frotter à elles en dehors de leurs horaires chargés, et où tout le monde était soit un WASP, soit travaillait dur pour essayer de ressembler et d’agir comme un WASP, soit restait à son rang dans la vie et savait qu’il ne fallait pas être trop arrogant. Ils veulent croire que le creuset ethnique peut encore produire des alliages nobles, de préférence du bronze corinthien, et certainement pas du mâchefer ou des scories. (Suite)
Supposons que vous soyez l’un des génies maléfiques qui dirigent l’économie mondiale. Bien sûr, vous voudriez continuer à la gérer de manière stable, sûre et rentable malgré les problèmes qui pourraient surgir de temps en temps. Vous voudriez résoudre ces problèmes rapidement et efficacement sans attirer l’attention sur vous et vos mauvaises habitudes. Quels sont donc, selon vous, les principaux problèmes qui appellent une solution rapide et préventive, et comment devriez-vous les résoudre ? Tout d’abord, vous constaterez qu’un problème majeur se pose en ce qui concerne l’approvisionnement énergétique mondial. Cela a été prédit encore et encore depuis le milieu des années 1990, mais diverses avancées technologiques et manœuvres géopolitiques ont repoussé la crise finale de deux décennies. Mais aujourd’hui, la crise finale se rapproche de plus en plus. Les nouvelles découvertes de ressources ont pris tellement de retard sur la production qu’il n’y a aucun espoir de la rattraper un jour. Le dernier grand espoir pour les États-Unis et le monde, la fracturation hydraulique, est maintenant en train de faire faillite, n’ayant jamais fait beaucoup de profit. La plupart des entreprises concernées ont fait faillite ou sont sur le point de le faire. Les énergies renouvelables, sous la forme d’électricité d’origine éolienne et solaire, se sont révélées trop coûteuses et trop peu intéressantes pour les réseaux électriques en raison de leur intermittence et de l’impossibilité de stocker de grandes quantités d’électricité. Les manœuvres géopolitiques, telles que la tentative de renverser le gouvernement du Venezuela et de voler son pétrole, ou de sanctionner la Russie pour qu’elle se comporte comme une station-service avec une économie en lambeaux, ont toutes échoué. Le taux de retour énergétique [EROEI] – une mesure difficile à calculer mais finalement décisive de la faisabilité de toute entreprise énergétique – continue de décliner. (Suite)
Au cours du siècle dernier, la guerre chimique est passée d’un moyen stratégiquement inutile mais techniquement efficace pour ruiner la santé de nombreuses personnes à un moyen politiquement puissant mais techniquement inefficace de jouer à des jeux politiques sur son utilisation présumée – mais généralement non prouvée. Et cette année, même les jeux politiques se sont transformés en quelque chose de pire qu’inutile. Vous êtes peut-être, ou non, un grand fan de l’empoisonnement de masse mais, soyons honnêtes, la guerre chimique est définitivement tombée en désuétude. Pendant la Première Guerre mondiale, les attaques chimiques ont fait environ un demi-million de victimes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, plus d’un million de personnes ont été tuées par l’utilisation du Zyklon B. Plus tard, en 1988, les forces de Saddam Hussein ont utilisé des armes chimiques – fournies par les Américains – contre les Kurdes à Halabja, tuant jusqu’à 5 000 d’entre eux et en blessant peut-être deux fois plus. Mais depuis lors, les utilisations présumées d’armes chimiques ont été en grande partie politiques. Un exemple en est l’attaque chimique de 2018 dans la Ghouta orientale en Syrie, qui a fait moins de cent victimes et qui était très probablement – en appliquant une norme occidentale contemporaine de preuve – une provocation occidentale contre le gouvernement syrien. En effet, le nombre de fausses attaques chimiques en Syrie est tombé à zéro immédiatement après la mort – que ce soit un meurtre ou un suicide – de James Le Mesurier, chef de la fausse organisation humanitaire dites des Casques Blancs. C’était comme si quelqu’un avait actionné un interrupteur ! (Suite)
C’est la saison des élections présidentielles aux États-Unis et je ressens donc le besoin pressant d’écrire un article symbolique à ce sujet. J’essaie généralement de rester en dehors de ce sujet parce que les États-Unis ne sont pas une démocratie et que peu importe qui est président. Gilens et Page l’ont prouvé dans leur étude historique de 2014, ce qui m’a évité d’avoir à surenchérir ici sur ce sujet. À ce stade, certaines personnes aiment objecter que c’est comme cela devrait être parce que les États-Unis sont une république, pas une démocratie. Mais alors pourquoi s’embêter avec des élections ? Pour ceux qui aiment la démocratie, je suggère qu’ils étudient la Corée du Nord ; c’est une “République Populaire Démocratique”. Pour résoudre le problème de la démocratie, il faudrait obtenir la moyenne à l’examen, tandis que pour en faire une république populaire – au lieu d’une république oligarchique comme c’est le cas actuellement – il faudrait un gros effort supplémentaire. J’ai assisté à un long défilé de laquais présidentiels, en commençant par Ford dit le “ramolli du bulbe”, jusqu’à Trump, dont les surnoms vont d’“homme orange” à “merde de macaque”. Bien que cela soit sans doute une perte de temps, je peux peut-être vous aider à vous rassurer. Beaucoup de gens sont actuellement surmenés par ce qui est un concours qui n’a pas de sens et je veux faire ce que je peux pour faire baisser leur tension artérielle et leur taux de cortisol et leur permettre de vivre plus longtemps, plus heureux et en meilleure santé. (Suite)
Bienvenue à l’émission ‘Transformer les périodes difficiles en périodes favorables’. Je suis votre hôte Jay Taylor. Je suis très heureux d’avoir à nouveau avec moi Dmitry Orlov. Dmitry est né et a grandi à Leningrad, mais il a vécu aux États-Unis. Il a déménagé ici au milieu des années soixante-dix. Depuis, il est retourné en Russie, où il vit maintenant. Mais Dmitry a été un témoin oculaire de l’effondrement soviétique lors de plusieurs visites prolongées dans son pays natal, entre les années 80 et le milieu des années 90. C’est un ingénieur qui a contribué à des domaines aussi divers que la physique des hautes énergies et la sécurité sur Internet, ainsi qu’un théoricien de premier plan du pic pétrolier. Il est l’auteur de ‘Réinventer l’effondrement : L’exemple soviétique et les perspectives américaines’ (2008) et ‘Les cinq stades de l’effondrement : La boite à outils des survivalistes’ (2013). Bienvenue, Dmitry, et merci beaucoup de vous être à nouveau joint à nous. (Suite)
Il se trouve qu’hier, je rentrais chez moi en taxi. Le chauffeur de taxi, qui ressemblait à Bill Murray, s’est révélé très bavard. Pendant le trajet, comme cela arrive souvent, nous avons abordé tous les sujets, du temps qu’il fait aux blondes au volant. À un moment donné, en guise de bruit de fond, la radio diffusait les nouvelles. Après le reportage sur l’empoisonnement d’Alexei Navalny, le NordStream 2 et les éventuelles sanctions de l’UE, le chauffeur de taxi a secoué la tête et a fait une déclaration réfléchie : « Ce coup-ci, maman est coincée… » « Quelle maman ? » Me suis-je renseigné. « Quelle maman ? » a répété le chauffeur de taxi. « Toujours la même, Angela Merkel. Vous savez pourquoi Navalny a été livré à l’Allemagne ? Laissez-moi vous expliquer. » Et puis, pendant un quart d’heure, le chauffeur de taxi a présenté une théorie cohérente de ce qui s’est passé, digne d’être étudiée au ministère des Affaires étrangères, qui répondait à toutes les questions qui me préoccupaient. Voici l’histoire. (Suite)
Vous avez peut-être déjà entendu l’histoire ? Sinon, voici le synopsis : “Le dictateur russe Vladimir Poutine a fait empoisonner le principal candidat de l’opposition russe, Alexei Navalny, la némésis de Poutine, avec du Novichok, une arme chimique de qualité militaire, interdite au niveau international. Navalny est tombé dans le coma et a été transporté par avion militaire allemand au centre médical de la Charité en Allemagne, où les experts médicaux militaires allemands ont trouvé des traces de Novichok sur son corps. Pour cet acte odieux, l’Occident, dans son ensemble, se regroupe et se prépare à imposer de nouvelles sanctions à la Russie, l’empêchant peut-être d’achever le gazoduc NordStream 2 sous la Baltique, qui devrait rendre l’Europe encore plus dépendante du gaz naturel de cette même Russie au lieu d’acheter du gaz naturel liquéfié bon marché et abondant aux États-Unis.” Si la lecture de ce qui précède n’a pas insulté votre intelligence, alors, avant de vous sentir vraiment insulté il y a une courbe d’apprentissage assez raide à gravir, mais je ferai de mon mieux pour vous aider à la surmonter. Et si vous vous sentez insulté, la question est de savoir à quel point vous êtes insulté. Parce que le dédain, la condescendance, l’arrogance, l’indifférence et le mépris pur et simple que vous manifestent ceux qui poussent cette narrative complètement fabriquée est si extrême qu’il n’y a qu’une seule réponse psychologiquement saine possible, qui est de rire, d’abord de l’ensemble du récit, puis de chacun de ses éléments, qui sont tous drôles en soi, comme un parangon de stupidité illusoire et malavisée. (Suite)