A la Commission européenne, on solde les restrictions et on explore les définitions

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Le Président de la Commission européenne, le Portugais Barroso, se réveille assez régulièrement avec l’idée qu’il est temps de marquer son pontificat d’une œuvre essentielle. Le bruit a donc couru récemment, dans les murs “désamiantés” de la Commission, que le Président avait décidé que les services divers de la Commission allaient réduire leurs frais administratifs.

«Vaste programme», comme disait de Gaulle s’arrêtant devant un char exposé à son inspection, et sur la tourelle duquel l’équipage espiègle avait inscrit à la craie : “Mort aux cons”. (Pardonnez-nous de ressortir si souvent cette anecdote. Considérez qu’elle est un peu notre devise.)

Quoi qu’il en soit de la vastitude du programme, les services divers de la Commission, appréhendant la tempétueuse directive interne de l’exigence présidentielle, se sont mis à recenser les montants de leurs frais administratifs. On est ainsi parvenu à un résultat brut assez étonnant, avant même de parler du volume des économies possibles : selon les DG, les services, etc., l’identification de ce qu’est un “frais administratif” dans les diverses activités et dépenses varie de 1 à 10, avec le volume budgétaire variant à mesure.

Par conséquent, la suggestion qui court désormais est que la révolution bureaucratique du Président Barroso ne devrait plus être “réduisez de 25% vos frais administratifs” mais bien : “Entendez-vous sur l’identification de ce qu’est un frais administratif”. On obtiendrait ainsi une réduction notable du personnel par indisponibilité définitive pour des questions tenant aux troubles psychologiques, troubles moteurs, tendances suicidaires et ainsi de suite.


Mis en ligne le 27 septembre 2006 à 15H03