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310Retenez le nom, assez exotique, du député démocrate de Hawaii Neil Abercrombie. A la Chambre des Représentants, Neil Abercrombie préside la sous-commission des forces aériennes et terrestres de la Commission des forces armées (HASC). Son influence est considérable au sein de la puissante HASC. Il a déjà annoncé la couleur en intervenant avec succès pour réduire la production du JSF au profit de la relance du deuxième moteur pour ce programme (décision à confirmer par le Sénat, qui y est également favorable).
Neil Abercrombie s’élève contre la vente envisagée de F-22 au Japon, comme le signale une note de Aviation Week & Space Technology du 21 mai, selon une argumentation musclée qui lève le voile sur ses intentions.
«HASC Panel Chairman Opposes Selling F-22s to Japan
»The Japanese military may be eyeing the Lockheed Martin F-22 Raptor as a candidate to update its fighter forces, but Rep. Neil Abercrombie (D-Hawaii) says no one should expect any support from him. Abercrombie, chairman of the House Armed Services air-land forces subcommittee, calls himself “a real reactionary” when it comes to selling sensitive defense technology — like the stealthy fighter's cruise missile-detecting radar and wideband data links — to foreign governments. “I'm probably to the right of Duncan Hunter on this transfer-of-technology question,” says Abercrombie, referring to the former House Armed Services Committee chairman, now its ranking Republican and a candidate for president. To Abercrombie, the technology-transfer issue has nothing to do with humoring U.S. allies. “It has everything to do with corporate profits — and they're making plenty as it is,” he says.»
Ces remarques diverses permettent de fixer l’atmosphère qui va régner au Congrès avec cette législature démocrate.
• Neil Abercrombie plus dur que Duncan Hunter surnommé “Mr. Buy-American-Act”, il faut le faire. Cela signifie que la barrière déjà solide élevée contre les transferts de technologies va être encore renforcée.
• L’intérêt de Neil Abercrombie, vieux dur original, barbu et militant de la cause progressiste, est que sa position est complètement anti-business (anti-industrie de l’armement) au contraire du corrompu notoire Duncan Hunter. Neil Abercrombie ne cédera évidemment pas aux arguments des industriels, comme il arrivait parfois (rarement) à Hunter de le faire, lorsqu’il dérogeait à sa position de protection des technologies de sécurité nationale. Le verrou est encore plus méchamment tiré.
• On peut en tirer les conclusions qu’on peut pour l’avenir de la coopération des armements et pour certains programmes type JSF…
Mis en ligne le 24 mai 2007 à 13H56