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553Extrait du “courrier des lecteurs” de Aviation Week & Space Technology du 22 août 2005, cette lettre du lecteur Michael Jolley, de Tucson, dans l’Arizona. Sous le titre : “May Be the Problem Is BAE”, Jolley avance l’hypothèse que les tracas de BAE dans le programme JSF, protestant contre l’absence de transferts de technologies US vers la société britannique, tient au fait que BAE n’a rien à offrir en échange…
Notre hypothèse est que Jolley exprime un sentiment plus répandu qu’on croit à Washington, au Pentagone et dans l’industrie US, au point qu’on pourrait croire qu’il n’en serait après tout que le porte-parole. Au reste, est-ce tellement faux? BAE poursuit depuis près de dix ans une politique basée sur le seul profit, avec les effets dévastateurs qu’on sait sur sa base technologique. Pour les Américains, il n’y a rien là-dedans qui les pousse à faire des cadeaux à BAE.
Voici le message de Jolley :
« British Aerospace's Chairman Dick Olver's plea for lifting U.S. technology controls begs the question, what can BAE Systems bring to the table (AW&ST July 25, p. 66)?
» Even with existing U.S. controls in place, significant and unique technology comes from the U.K. through Rolls-Royce's supply of the lift fan and clutch system, a fundamental part of the F-35 Joint Strike Fighter. BAE's latest offering, the Eurofighter Typhoon, is judged as being barely competitive in today's military fighter market. The only way that BAE is adding significant leading edge technology is by acquiring North American established prime contractors that are deeply involved with advanced U.S. military programs.
» Olver's complaint that, under the current U.S. rules, the U.K. will have difficulty in maintaining and upgrading its JSFs hardly rings true. AV-8B Harriers built in the U.S. and operated by the Royal Air Force enjoy ongoing problem-free transatlantic upgrade and maintenance programs. »
Mis en ligne le 27 août 2005 à 14H40