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270721 décembre 2017 – Qui eût imaginé une seconde, par exemple en 1972, un Joseph Luns, “SecGen” tonitruant de l’OTAN, écrire un article avec l’actrice Raquel Welch sur leur ambition commune d’envisager quelques “jolies petites guerres” ? Ou encore, autre exemple dans les années 1990, côte-à-côte pour les mêmes mots, dans la même colonne, sur le même thème dont on vous dévoile au moins ceci qu’il est tout le contraire de la futilité, trouver réunies les plumes de Julia Roberts et de Javier Solana ? On peut ici garantir que l’une et l’autre hypothèse constituaient non seulement une impossibilité mais une pathétique incongruité, et cela sans pour autant mettre en cause la qualité, le rang, l’intelligence, le caractère de l’un(e) ou l’autre. Simplement, l’OTAN exerçait son empire sur une matière où les actrices, c’est-à-dire les vedettes de cinéma sexy-Hollywood, n’avaient aucune place d’animatrice, d’inspiratrice, voire de directrice purement et simplement.
(On notera, pour éviter tout procès en illégalité-sacrilège de notre pensée par rapport aux normes qui nous sont imposées sous la contrainte exercée au nom de la liberté et de l’égalité, que la réciproque est vraie, – ce qui devrait mettre à l’abri de toute accusation de “racisme sexiste”, ou bien “sexisme raciste de genre”, etc. En aucune façon un Secrétaire Général de l’OTAN, fût-il aussi sexy qu’un Soltenberg, l’actuel en charge, n’a sa place dans le monde du cinéma sexy-Hollywood des actrices qui, d’une certaine façon, n’a rien à envier à l’OTAN en fait de puissance brute.)
Le 10 décembre 2017, Angelina Jolie et Jens Stoltenberg ont fait jurisprudence, par rapport à l’OTAN et aux guerres que cette respectable organisation ne cesse de soutenir, d’entretenir et éventuellement de provoquer ; jurisprudence, précisons-le, en cette matière de la communication et de la moraline néo-nietzschéenne (“l’actrice sexy est quelque chose qui doit être dépassée”, selon “la théorie de la surfemme”), et qui plus est dans les colonnes glorieuses parce qu’elles sont également celles du temple du progressisme-sociétal, du Guardian en l’occurrence. Il ne faut pas s’y tromper, “Sire, c’est une révolution”, –mais après tout, cela convient bien à cette époque dont la folie catastrophique est nécessairement révolutionnaire.
Décrivant l’ardente nécessité que l’OTAN devienne une organisation avec comme principale mission de défendre “les droits de la femme” partout où ils sont menacés, bafoués, c’est-à-dire violés pour en venir à l’essentiel, Jolie et Stoltenberg écrivent in fine que pour cette noble cause il ne faut pas hésiter à lancer une guerre, dix guerres, cent guerres, – bref, des guerres... Les quelques lignes ci-après, extraites de la proclamation en question, en donnent l’esprit.
(Bien entendu, l’on doit savoir que lorsqu’une sommité de l’OTAN est signataire, même si c’est cosigné, d’un texte où l’on parle de “la prévention et de la résolution des conflits”, cela signifie que l’OTAN est prête à partir en guerre, n'importe où, n'importe quand et de toutes les façons.)
« Nous croyons que l'OTAN a la responsabilité et l'opportunité d'être une protectrice de premier plan des droits des femmes.
» En particulier, nous pensons que l'OTAN peut devenir le leader militaire mondial en matière de prévention et de réponse à la violence sexuelle dans les conflits, en tirant parti des forces et des capacités de ses États membres et en travaillant avec ses nombreux pays partenaires.
» Au cours des prochains mois, nous travaillerons ensemble et avec d'autres pour identifier les moyens par lesquels l'OTAN peut renforcer sa contribution à la protection et à la participation des femmes dans tous les aspects de la prévention et de la résolution des conflits. »
C’est WSWS.org particulièrement qui a attiré l’attention sur cet article en y répondant avec une virulence extraordinaire, correspondant à l’engagement des trotskistes de la IVème Internationale contre les campagnes de dénonciation et autres dans le cadre de ce que nous avons désignée comme la “crise sexuelle”/le “tourbillon sexuel” déclenchée avec le scandale Weinstein. La force de cet article de WSWS.org est telle qu’il est repris le 19 décembre 2017, par le site Russia Insider qui n’est pas précisément du parti des trotskistes.
(C’est un tête-à-queue étonnant alliant ici les trotskistes purs et durs généralement classés à l’extrême-gauche et des “dissidents” des pays de l'anglosphère prorusses et antiSystème, que le Système engage volontiers à classer plutôt à droite, sinon à la droite extrême de la même façon que Poutine est dénoncé comme tyran “réac’”, sinon “facho” par les mêmes sentinelles vigilante du tribunal permanent du conformisme-BAO. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises et des phénomènes de type “strange bedfellows” [d’“étranges alliances”] avec le désordre colossal développé par le Système et bousculant tous les rangements traditionnels.)
L’article de WSW.org, du 19 décembre 2017 et d’une main du genre féminin (reprise en français de l’article originel/anglais de Julie Hyland, du 16 décembre 2017), dénonce d’abord avec fureur cet assemblage Jolie-Soltenberg, affirmant que cette façon si étrange et grotesque d’affirmer les buts de paix et de concorde de l’OTAN féminisée et très sexy-Hollywood fait un effet tel que cet article “pourrait être pris pour une satire”.
« Le secrétaire général de l'OTAN Jens Stoltenberg et l'actrice Angelina Jolie ont joint leurs forces pour présenter l'alliance militaire menée par les États-Unis comme un modèle progressiste dans les politiques de genre et comme un “protecteur de premier plan” des droits des femmes. Leur article paru dans le Guardian la semaine dernière, “Pourquoi l'OTAN doit défendre les droits des femmes”, est présenté comme une mission commune visant à garantir la “promesse fondamentale de la Charte des Nations unies pour l'égalité des droits et la dignité des femmes”.
» On a peine à y croire. Écrit pour prendre la défense d'une organisation qui est la principale source de bellicisme, par son dirigeant et propagandiste en chef, dévot d'Ayn Rand et soi-disant “humanitaire”, l'article pourrait être pris pour de la satire. »
Un aspect intéressant de cet article est qu’il développe une rhétorique de très grande protestation contre l’idée que les femmes sont les principales victimes des guerres, y compris sur le plan sexuel d’ailleurs, alimentant ainsi directement dans la matière politico-stratégique opérationnelle le débat sociétal qu’implique l’intervention Jolie-Soltenberg. Ces observations rendent par contraste plus politiques encore les prétentions des auteurs Jolie-Soltenberg, et ce que l’auteur(e) de l’article WSWS.org désigne comme une « instrumentalisation du féminisme au profit de l'OTAN et de la réaction impérialiste ».
Ainsi trouvons-nous référencée une étude très intéressante affirmant que 80% des prisonniers politiques masculins dans un certain nombre de conflits principaux de ces dernières année répertoriés sont victimes de violences sexuelles et de viols. La chose est développée dans l’article d’une façon assez détaillée, dans la mesure où la défense Jolie-Soltenberg des “droits de la femme” s’appuie, selon la tactique employée par les milieux LGTBQ et les forces politiques qui les instrumentent, sur l’utilisation massive d’une victimisation non moins massive de la femme dans les conflits en général, aux dépens du constat implicite, par défaut pourrait-on dire, d’une culpabilisation à mesure, c’est-à-dire non moins importante, des hommes en général. Par conséquent, un petit détour vers les explications de WSWS.org est bienvenu...
« Un rapport de l'Institut international de recherche sur la paix d'Oslo intitulé ‘Les décès lors de conflits armés ventilés par genre’ (2009), par exemple, a utilisé différents ensembles de données et a investigué de multiples conflits et périodes afin de tenter d'établir qui est plus susceptible de mourir lors d'une guerre. C'est significatif puisque cette recherche suit les efforts de l'ONU qui tente de mettre l'accent sur le genre.
» [Le rapport] cite plusieurs études, impliquant les décès lors des conflits dans plus de treize pays, incluant entre autres l'Irak, la République démocratique du Congo et le Kosovo. Bien que leurs résultats varient, toutes ont montré une prévalence des morts violentes ou des traumatismes reliés à la guerre plus importante chez les hommes. La conclusion générale selon l'Institut est “que les hommes ont plus de chance de mourir pendant le conflit, alors que les femmes meurent plus souvent de causes indirectes après la fin du conflit”.
» Dans les cas de violence sexuelle, la réalité n'est pas si unilatérale que l’affirment Stoltenberg et Jolie. Une étude, qui fait autorité, effectuée par Lara Stemple du Health and Human Rights Law Project de l'Université de Californie, intitulée “Le viol masculin et les droits de l'homme”, note que la violence sexuelle contre les hommes a été utilisée en tant qu'arme lors de conflits militaires ou politique dans de nombreux pays, où 80% des prisonniers politiques masculins dans les conflits répertoriés ont indiqué avoir subi de la torture sexuelle ou le viol.
» De manière significative, elle cite Abu Ghraïb en Irak, où des soldats américains ont forcé les détenus à se soumettre «à des actes tels que d'être empilés nus les uns sur les autres, la masturbation de groupe et du sexe simulé. Plusieurs de ces actes étaient photographiés. Certains détenus ont été sodomisés et d'autres avaient des fils électriques attachés à leurs organes génitaux.”
» Le viol et la torture sexuelle sont apparemment monnaie courante en Libye suivant l'invasion appuyée par l'OTAN, qui a vu l'ex-dirigeant Mouammar Kadhafi être sodomisé par une baïonnette avant d'être assassiné par les forces alliées à l'Occident. Stoltenberg et Jolie s'en moquent totalement. Ils ne sont pas là pour prévenir les conflits, mais cherchent plutôt un prétexte pour en créer un. Ainsi, dans une version moderne du “fardeau de l'homme blanc”, ils préconisent la lutte pour le “changement culturel” et “l'égalité des sexes” à travers le canon d'une arme à feu.
» L'article est apparu dans le contexte d'une campagne agressive et antidémocratique sur le harcèlement sexuel ayant court à Hollywood, – un nouvel épisode de “chasse aux sorcières” aux USA. Amérique. Comme l'a expliqué le World Socialist Web Site, le mouvement “Me Too” est la tentative d'une section aisée de la classe moyenne pour obtenir une plus grande part de privilèges et de richesse.
» Stoltenberg et Jolie tentent maintenant d'utiliser le même genre de complaisance et d'indifférence à l'égard de l'inégalité sociale au sein de cette couche sociale pour renforcer le soutien au militarisme et à la guerre. Leur appel est une instrumentalisation du féminisme au profit de l'OTAN et de la réaction impérialiste. Ceci est spécialement nécessaire alors que l'alliance impérialiste prépare des crimes encore plus importants qui menaceraient l'humanité avec une nouvelle guerre mondiale, combattue avec des armes nucléaires. »
Il est vrai que les échos que l’on reçoit de l’OTAN, qui va très prochainement s’installer dans son nouveau et colossal quartier-général à Evere (en face de l’ancien), impressionnant de puissance postmoderniste et quasi-satanique, et donc symbolique de l’installation de l’OTAN complètement dans son époque, ces échos sont clairement marqués de la popularité de la dialectique LGTBQ, des considérations affectueuses sur “la théorie des genres” et autres affaires gravissimes pour notre destin commun. La communication, surtout, est soignée à cet égard. On y pratique la “langue du genre” comme si le genre était un bois d’une genre nouveau, indestructible et d’une effarante capacité d’influence ; l’on prend garde à l’orthographe “inclusive” et tout ce genre de choses...
Dans un tel contexte, il ne serait pas déplacé de prendre les paris pour savoir de quelle nationalité sera la “successeuse” (les guillemets sauteront vite) de l’actuel et révolutionnaire Secrétaire Général dont on pourrait imaginer qu’il vient de payer son deuxième mandat du tournant audacieux qu’il effectue en compagnie d’Angelina Jolie. Dommage qu’elle soit de marque américaine, la Jolie, car elle serait tout désignée pour cela. (L’on sait que la pratique de facto a toujours conduit les USA, dans leur grande générosité, à tacitement admettre que le/la “SecGen” doit être du genre européen pour figurer un simulacre d’équilibre, puisqu’ils ont tout le reste).
Mais la question qui se pose, qui est d’importance sans nul doute, est bien de savoir ce qui se passe exactement au cœur de l’OTAN, nous voulons dire dans l’évolution de son ontologie même. Dans ce moment de cette époque que nous vivons, dans les circonstances que nous connaissons, alors que nous commençons à prendre la mesure des déstructurations possibles sinon probables du rangement actuel du Système causées par ce que nous nommons “la crise sexuelle”/“le tourbillon sexuel”, dans le cadre de ce qu’il faut bien nommer d’une façon plus générale “la révolution sociétale”, le texte Jolie-Soltenberg peut très bien acquérir une valeur de symbole proclamatoire et d’aveu en même temps.
Le symbole proclamatoire, – on comprend dans quel sens et de quelle façon, appuyée sur le modèle LGTBQ et essentiellement sur le féminisme que certains jugent ainsi “instrumentalisés”. L’aveu, c’est plus complexe... Nous voulons dire par là qu’il y a, dans ce texte, et même si les co-auteurs n’ont pas de ces intentions-là et d’arrière-pensées trop en-dessous, une petite musique d’intrigue un poil complotiste. Nous sommes à une époque où sexy-Hollywood est devenu une place-forte de la politique de la postmodernité-tardive, où la voix et la position d’un George Clooney semblent parfois avoir plus de poids que celle d’un Rex Tillerson (l’acteur comme une sorte de secrétaire d’État à ses moments perdus, le contraire étant inimaginable). Il s’agit alors, pour bien comprendre cette (r)évolution de l’OTAN, de faire le compte des diverses positions des forces qui ont leur mot à dire pour la détermination du destin de l’OTAN, pour en arriver à répondre à la question de ce que nous nommons de l’expression très approximative de “féminisation de l’OTAN” ; la question de “la possibilité de la féminisation de l’OTAN”.
• On sait que l’OTAN est depuis l’origine la chasse gardée des USA, un outil dans la main de cette puissance. Mais aujourd’hui, de quelles mains s’agit-il alors que les USA sont secoués par les évènements de “D.C.-la-folle” ? La question est posée avec toute sa force depuis la campagne présidentielle et l’élection de Trump.
• Certes, le président c’est Donald Trump, – dans tous les cas jusqu’à nouvel ordre. Mais on sait la détestation où le tient le “parti’ progressiste-sociétal, qui est si puissant et si fortement implanté aux USA en termes d’influence et de communication, et qui, en plus de cela, n’a pas de frontières.
• L’on sait également que l’Europe n’a pas été très heureuse et ne l’est toujours pas avec ce Trump à la Maison-Blanche. L’OTAN n’a pas laissé filtrer grand’chose dans ce sens, parce qu’à l’OTAN on ne pense pas à cet égard, on exécute. Il n’empêche que notre hypothèse est tout de même que l’OTAN, au fond d’elle-même, n’a guère d’affection pour Trump, et qu’elle continue à le considérer de plus en plus comme un joueur un peu trop indécrotablement “solo”. On ne peut oublier ses foucades de la campagne électorale, ses exhortations du type-America First, ses affirmations selon lesquelles l’OTAN coûte trop cher, qu’il faut songer à la réformer extrêmement, et peut-être pire encore... En un mot, l’OTAN ne peut pas être à l’aise avec un tel président, et elle ne l’est pas.
• L’opposition sexy-Hollywood, qu’on peut même désigner plus honorablement sous son nom classique, sans nécessité du sexy, a joué un rôle important dans la campagne anti-Trump, et continue à le jouer. Mieux, le “tourbillon sexuel” à partir du scandale Weinstein, même s’il semble accuser Hollywood, en fait renforce Hollywood dès lors que se déchaîne l’offensive LGTBQ qui devient la doctrine officielle de cette forteresse postmoderne-tardive (Hollywood). Les actes et les contacts dans le domaine de la politique sont largement activés, et Soros est comme chez lui à Hollywood. Comment les acteurs et figurants politiques comme un Soltenberg, extra-américains mais complètement américanistes dans leurs psychologies corrompues et leurs privilèges courants, et qui n’aiment pas Trump, comment ne seraient-ils pas attirés par le poids politique de Hollywood qu’ils commencent à mesurer ?
Il n’est pas concevable qu’une usine à gaz de la sorte de l’OTAN, aussi vieille, coûteuse et totalement inutile, crachant partout la fumée chargée du poids de ses gaspillages et de ses inutiles planifications sans fin, brinqueballée de réforme en réforme et de stratégie en stratégie, ne soit pas envoutée par ce nouvel acteur, Hollywood et le progressisme-sociétal, venu de l’usine à rêves qu’est Hollywood. On pourrait donc se croire raisonnablement autorisés à estimer que l’OTAN va d’elle-même développer une stratégie-LGTBQ qu’aucun de ses membres ne pourrait révoquer, puisqu’il s’agit aujourd’hui de la principale force de communication du format totalitaire et de pression terroriste qui convient à l’évolution de nos mœurs. Comme on le lit dans le texte Jolie-Soltenberg, il s’agit bien de trouver de nouvelles ambitions, de nouvelles conceptions, de nouveaux objectifs opérationnels pour mener des conflits dont la cause essentielle devrait être cette stratégie-LGTBQ et les causes qu’elle intime de défendre, – si besoin par les armes (“It’s music” pour les oreilles de l’OTAN).
La péroraison de la proclamation-symbole de Jolie-Soltenberg le dit sans ambages : « ... Nous préconiserons également une action plus concertée dans le monde entier. En travaillant ensemble avec les entreprises, la société civile, les gouvernements et les dirigeants politiques, les organisations internationales telles que l'OTAN peuvent aider à mettre fin à l'impunité pour la violence sexuelle dans les conflits.
» Il est honteux pour l'humanité que la violence contre les femmes, que ce soit dans des sociétés pacifiques ou en temps de guerre, ait été universellement considérée comme un crime mineur. Il y a enfin un espoir que nous puissions changer cela. Nous le devons à nous-mêmes, hommes et femmes, et aux générations futures. »
Lénine ne parlait pas différemment, in illo tempore ; et Trotski pareillement d’ailleurs, ce qui explique sans doute en partie la hargne de la IVème Internationale qui apprécie justement cette étrange entreprise comme une concurrente si peu sérieuse de ses propres ambitions. Tous ces internationalistes saisissent mieux que quiconque le danger qu’on voit poindre.
Après tout, il y a quatre bonnes années (le deuxième mandat Soltenberg) pour écarter l’obstacle qui se dresse devant la désignation d’Angelina Jolie à la fonction de “SecGen” qui lui revient, et imaginer la stratégie à cet égard. Par exemple, pourquoi ne pas la faire “citoyenne du monde”, et ainsi le second mandat de Trump serait-il, devant une telle concurrence, réduit à une peau de chagrin. Ainsi nous autres, braves adversaires de l’emprise américaniste sur l’OTAN et sur l’Europe, serions-nous délivrés de cette pression infernale et l’OTAN deviendrait-elle vraiment l’organisation multinationale postmoderne-type, par conséquent enfin prête, sans réforme nécessaire ni vote à l'unanimité de son Conseil de l’Atlantique, pour son effondrement.
L’extraordinaire confusion des perceptions, des ambitions et des actes qu’introduit le LGTBQ, – d’abord le constat, puis l’organisation dynamique surtout dans le domaine de la communication, puis la doctrine-LGTBQ et la stratégie-LGTBQ conduisant à l’offre de son opérationnalisation, – fournit un élément de désordre d’une telle puissance qu’on ne peut envisager une seconde que des secousses elles-mêmes extrêmement puissantes ne naissent pas des initiatives qu’elle suscite et suscitera de plus en plus, dont celle que nous avons examinée. Manifestement, le Système essaie toutes les formules possibles pour trouver enfin sa voie diluvienne de l’effondrement. Cette machination autour du LGTBQ vaut certainement d’être tentée.