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3779Récemment sur les plages en Espagne on a fait la fête en s’inspirant du grand incendie de Notre-Dame qui a visiblement enchanté tout un monde, comme en son temps la chute des deux tours. Le feu des gargouilles et du chef-d’œuvre gothiquedécrypté en son temps par Fulcanelli suscite des vocations festives. Je le dis parce que c’est la presse locale qui s’en est fait l’écho. Euphoriquement.
Que brûlera-t-on tantôt pour danser ?
Concernant les grands travaux et la symbolique luciférienne nous sommes en France en avance. On découvrira le Paris maçonnique de Dominique Setzepfandt, qui narre le recouvrement de cette capitale par la symbolique antichrétienne depuis deux siècles et demi ; et on lira toujours du même auteur le livre sur Mitterrand (décidément on n’en sort pas de celui-là, entre le festif, le New Age, la haine du local et le culte de Mammon) grand architecte de l’univers, qui expliquait à quelle sauce nous mangeraient les bâtisses comme la grande arche, la pyramide, la gondole et les satanées colonnes du palais-Royal.
Concernant la pyramide on rappellera cela :
« Le ministère de la Vérité frappait par sa différence avec les objets environnants. C’était une gigantesque construction pyramidale de béton d’un blanc éclatant. Elle étageait ses terrasses jusqu’à trois cents mètres de hauteur. De son poste d’observation, Winston pouvait encore déchiffrer sur la façade l’inscription artistique des trois slogans du Parti :
LA GUERRE C’EST LA PAIX
LA LIBERTE C’EST L’ESCLAVAGE
L’IGNORANCE C’EST LA FORCE
Le ministère de la Vérité comprenait, disait-on, trois mille pièces au-dessus du niveau du sol, et des ramifications souterraines correspondantes. »
George Orwell avait compris que le monde moderne serait pavé de bonnes intentions…
En réalité on sait très bien que la terre se recouvre d’immondices lucifériennes ; à l’intention sournoise des élites correspond l’indifférence du troupeau hébété des citoyens – ou sa curiosité ludique (cf. Paucard et sa crétinisation par la culture). Il y a les labyrinthes, la tour de Babel tronquée et européenne, les guidestones de Géorgie qui prônent l’extermination élitiste de 90% de la population de cette planète ; il y a l’affreux siège de la BCE, l’affreux musée Guggenheim de Bilbao, il y a les épouvantables tours de 5 à 800 mètres que l’on bâtit partout, il y a la pyramide ziggurat de Dubaï (un monument, celle-là, voyez son site Wikipédia), la satanique et reptilienne salle d’audience du Vatican, qui n’a pas attendu notre jésuite illuminé pour nous montrer ce qu’il était devenu !
Guénon évoque en effet la dimension sinistre et anti-traditionnelle – du point de vue chrétien – de saint-Pierre de Rome ; le cinéaste soviétique Andreï Tarkovski était effaré de voir ce qu’était devenu l’art catholique ; Huysmans dénonça l’appétit de laideur qui déshonore l’Eglise romaine, etc.
Je ne m’étendrai pas plus, voyez les blogs traditionnels qui se spécialisent dans ce domaine sinistre. Et consultez vigilantcitizen.com.
Pourquoi dire cela ? Je repensai à Hitchcock et à ce démoniaque conditionnement architectural dans ses films : Washington, capitale maçonnique (bâtie par un « frère » français) dans l’Inconnu du Nord-Express. Dans la mort aux trousses, voyez la gare centrale, bâtie par Vanderbilt, les présidents du mont Rushmore et la baraque du panthéiste Frank Lloyd Wright, qui inspira Ayn Rand et le film le rebelle de King Vidor. La symbolique du pont et des musées va très loin aussi dans Vertigo. Et on ne parlera pas du motel de Psychose…
Marrs développe un chapitre fondamental à propos de l’architecture illuminée des milliardaires américains. Et de citer le Biltmore Estate, géante mansionnéogothique construite par Vanderbilt à la fin du dix-neuvième siècle, qui servit de décor à maints films, notamment à Bienvenue Mr Chance, génial hommage luciférien aux simples d’esprits (l’enterrement de l’oligarque dans une pyramide dotée de l’œil qui voit toutest un sommet du genre). Le cinéma grouille de clins d’œil maçonniques.
La planète dévastée par le règne de la quantité se recouvre donc d’obélisques, de mastabas, de pyramides, de temples gréco-latins (cela fait une paille, depuis la Renaissance en fait, et c’est venu de la romaine et anciennement catholique Italie), de bâtiments en l’honneur de Cybèle ou de Lucifer, ou de qui l’on voudra. Texe Marrs, qui avait bien expliqué l’initié qu’était en vérité Donald Trump (voyez son codex magica), a consacré un magistral ouvrage à cette obsession américaine et planétaire de l’architecture illuminée. La mondialisation de l’économie devenue folle(Debord) a liquidé tout reste traditionnel et fait émerger une culture de masse du satanisme qui s’adonne à cœur joie à désosser nos âmes. Il y a la mode, la musique et le showbiz comme toujours, et aussi – et surtout – l’architecture dite moderne.
René Guénon – symboles de la science sacrée (Gallimard)
Nicolas Bonnal – Mitterrand le grand initié (Albin Michel) ; Hitchcock et la condition féminine (Amazon.fr) ; la culture comme arme de destruction massive (Amazon.fr)
Texe Marrs – Codex magica ; mysterious monuments
Dominique Setzepfandt – Mitterrand le grand architecte ; Paris maçonnique
George Orwell – 1984 (ebooksgratuits.com)
Alain Paucard – La crétinisation par la culture (Age d’homme)
Ayn Rand – The fountainhead