Barroso et les banlieues

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Le président de la Commission européenne Barroso est inquiet à cause des événements en France. Il craint une contagion, notamment en Belgique (des incidents ont eu lieu le 6 novembre au soir, avec une dizaine de voitures brûlés à Saint-Gilles, près de la gare du Midi, suivis les dex soirées suivantes par d'autres incidents du même type). Il envisage l’hypothèse que, dans un tel cas, les institutions européennes seraient considérées comme une cible potentielle pour des émeutiers et des casseurs, avec les mesures de sécurité qui s’imposeraient dans ce cas.

Ces derniers jours Barroso a consulté en interne, de façon informelle, divers services et fonctionnaires. Il s’agit de recueillir des avis sur les questions liées à cette hypothèse : la possibilité que de tels événements surviennent, comment y faire face, etc. « Barroso est terrifié notamment à l’idée que de tels événements conduisent à l’installation d’un véritable état de siège pour les institutions, commente une source européenne. Le Berlaimont entouré de dizaines de policiers et ceinturé de barbelés, ce serait catastrophique en terme d’image pour la Commission européenne. »


Mis en ligne le 9 novembre 2005 à 07H21