Bolton a-t-il son propre agenda ?

Bloc-Notes

   Forum

Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.

   Imprimer

 454

Il ne faut surtout jamais désespérer de John Bolton, l’ambassadeur US à l’ONU et politiquement situé à l’extrême droite des néo-conservateurs. Bolton n’a pas vraiment accepté le tournant de la diplomatie US, dans la mesure où ce tournant peut réellement être considéré comme une défaite de la politique US et une mise en retrait de la politique d’attaque militaire contre l’Iran.

Paul Craig Roberts estime aujourd’hui sur Antiwar.com que Bolton « is using [his UN] platform to push America into war with Iran ». Roberts cite l’article du Financial Times du 9 juin, où Bolton, interviewé, clame hautement que l’accord avec l’Iran en train d’être négocié est voué à l’échec. Roberts écrit :

« In his remarks to the Financial Times, Bolton shows himself to be extremely disturbed by the prospect that the diplomatic efforts of Europe, Russia, and China could undermine the Bush Regime's plan to attack Iran. Bolton is doing everything possible to make certain that there is no diplomatic solution. »

Roberts estime que les plans d’attaque restent complètement d’actualité et qu’ils sont aujourd’hui activement poussés par les néo-conservateurs, après quelques jours de désarroi. La logique de Roberts conduit à conclure que si les idéologues extrémistes parvenaient à renverser la vapeur, une attaque contre l’Iran serait à nouveau d’actualité et qu’elle comporterait certainement une composante nucléaire.

« Nuking Iran is an essential part of the attack plan. The U.S. lacks the necessary conventional military force to invade and occupy Iran, but the use of nuclear weapons against Iran has a wider purpose. The neocons are determined not to have any more embarrassments, such as the Iraqi insurgency. By nuking Iran they intend to send a wider message that the U.S. will use every means at its disposal to ensure its hegemony. The neocons believe that the use of nukes will convince Arabs and the wider world that there is no recourse to accepting America's will. »


Mis en ligne le 12 juin 2006 à 07H56