BPJ essaye d’arranger les bidons

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On connaît bien notre excellent ami Bruce P. Jackson (BPJ). On dit qu’il n’est pas pour rien dans la préparation de l’affaire de Vilnius et dans le discours qui marqua la chose (discours de Dick Cheney, très style néo-Guerre froide, — qui s’inspire des idées néo-conservatrices dont BPJ est si proche, — rassemblement enthousiaste de quelques petits amis d’Europe de l’Est que BPJ connaît si bien).

Mais les choses vont vite. Entre-temps, et vraiment très nettement depuis Vilnius, les Russes font savoir qu’ils ne sont pas contents du tout et qu’ils ont les moyens pour que la chose soit entendue avec le plus grand sérieux. Bref, on commence à savoir, notamment du côté de BPJ et des amis, que la Russie est redevenue un pays puissant et qu’elle n’a pas du tout aimé le discours de Vilnius. Il se dit par conséquent que certains des pays amis de BPJ et voisins de la Russie commencent à trouver l’aventure provocatrice un peu trop provocatrice. Certains l’ont fait savoir à BPJ.

Ainsi explique-t-on les réactions de BPJ à des questions du Guardian sur le thème : « The Russian bear is back — and this time it's gas-powered, — Petrodollars give Putin weight on world stage. » BPJ fait dans le style nuancé, complice, applaudissant au “débat d’idées” (ou à “la bataille des idées”) avec une Russie qui sait se faire entendre aujourd’hui, — tout en confirmant tout le bien qu’il pense du formidable discours de Cheney. Bref, tout va bien les amis et soyons tout de même un peu plus aimables avec Poutine qui commence à peser son poids.

Voici ce que le Guardian nous rapporte des remarques de BPJ : « Bruce Jackson, an influential neo-con lobbyist on Russia, said: « It's a difficult time now for the Russia romantics. The people who over-invested in this are in intellectual and political trouble right now.” (...)

» The Russian response [to Cheney’s speech] has been to warn of a new cold war. This seems an over-reaction but the frostiness does suggest what Mr Jackson calls the onset of a “soft war”. He welcomes it. “There's nothing wrong with a battle of ideas,” he says. “It's a soft power competition. It's desirable.”

» Mr Jackson sketches three fronts on the new battlefield of ideas and values between Russia and the west: “Our institutions versus their Potemkin institutions, free markets versus their coercive state monopolies, and our democracy versus their managed democracy. What we don't want is militarised competition.” (...)

» Mr Jackson also identifies the Caspian basin and the Black Sea region as the cockpit of the tussle between Russia and the west, a battle of ideas that is also a fight for markets and energy security. »


Mis en ligne le 14 mai 2006 à 12H37