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1468On a bien du mal à fixer son attention sur telle ou telle ‘subcrises’ à mesure que de nouvelles surgissent comme une pandémie à l’échelle globale : Syrie, Géorgie, et même Roumanie (notez celle-là), toutes directement enfantées par la GrandeCrise, toutes selon les mêmes enjeux des réactions de la Résistance contre le Système qui ne cesse d’en susciter de nouvelles. Alors, il faut faire un choix de commentaire, à chaque fois renouvelé, à chaque justifié par des aspects inédits qui le distinguent.
Cette fois, on prend la Roumanie, car je trouve fort original et sympathique de voir survenir en grand appareil Robert Kennedy Junior et Tucker Carlson pour converser chaleureusement à la télévision roumaine avec le candidat arrivé en tête au premier tour de la présidentielle, énorme surprise d’un politique qui déteste l’UE, n’aime guère l’OTAN et n’a aucune hostilité paranoïaque contre les Russes... Comme si l’administration Trump était déjà installée, prête à contrer les manœuvres CIA-MI6 dans leur sport de prédilection sur leurs terrains favoris...
Quoi qu’il en soit et pour résumer le tout : preuve écrasante que le Système, le ‘DeepState’ ou ce que vous voulez dans le genre, est totalement déchaîné-paniqué ; qu’il fait feu de tout bois mais le bois est humide, qu’il pédale comme un fou mais qu’il perd les pédales ...
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3 décembre 2024 (11H15) – Cette considération (« Ca devient de plus en plus fou ») commence le message de ‘Daily Romania’ sur tweeterX, annonçant la visite de RFK Jr. et de Tucker Carlson en Roumanie. Les circonstances sont extraordinairement complexes et potentiellement explosives.
D’abord, quelques faits :
• Les deux hommes viennent pour une conversation télévisée que modérera Tucker Carlson.
• RFK Jr. bavardera avec Călin Georgescou, candidat indépendant à la présidence de Roumanie, plutôt prorusse, nettement anti-UE et plutôt anti-OTAN, qui a créé une énorme surprise en arrivant premier avec 22,94% des voix devant la candidate chère à Bruxelles et à la CIA, Elena Lasconi avec 19,14% des voix.
• Tout est impeccable pour ce qui concerne la structure opérationnelle et “morale” de l’événement : RFK Jr. vient présenter son livre (en roumain, supose-t-on) anti-Covid, – dont Georgescou a écrit la préface pour cette version roumaine : on suppose que le contenu du livre enchante nos deux larrons.. Titre du livre pour plaire au ‘DeepState’ et à ‘Big Pharma’ :
« The Real Anthony Fauci: Bill Gates and Big Pharma and the Global War on Democracy and Public Health »
« La vérité sur Anthony Fauci : Bill Gates et Big Pharma, et la Guerre Globale menée contre la Démocratie et la Santé Publique »
Comme les dieux sont habiles et vigilants ! Par cet entrelacs de manœuvres complexes mais de plus en plus identifiables, progressent dans l’esprit des observateurs et du public des perceptions de plus en plus marquées : qui fut anti-Covid hier équivaut de plus en plus à celui qui est prorusse aujourd’hui. La GrandeCrise fait le ménage et met de plus en plus chacun à sa place.
• Ces quelques détails ont été donnés notamment par le site ‘facti.bg’, qui nous permet ainsi de préciser ce que l’on sait en espérant qu’il y a là un compte-rendu en tous points conformes aux consignes de rigueur et d’absence de censure de la Commission européenne :
« La préface de l'édition roumaine du livre a été écrite par le candidat indépendant à la présidence de la Roumanie, Calin Georgescou, qui a atteint le second tour des élections présidentielles, a recueilli 22,94% des voix au premier tour.
» Selon la chaîne de télévision Realita Plus, Robert Kennedy Jr. et Calin Georgescu tiendront une discussion animée par le journaliste américain Tucker Carlson. La chaîne de télévision a l'intention de diffuser en direct cette rencontre qui devrait avoir lieu le 5 décembre. »
Comme on le comprend, on se trouve en pleine effervescence électorale, avec la terrifiante nouvelle et surprise épouvantable qu’un candidat antirusse et antiSystème (certains doutent de sa conviction mais la seule chose qui importe est sa position dans l’élection) se trouve en tête. Depuis le résultat du premier tour, les manœuvres se multiplient pour contrer Georgescou, dont une demande de recomptage des voix sans qu’aucune plainte n’ait été déposée (erreur de casting dans le scénario).
« Lorsque la volonté du public commence à aller à l’encontre des desseins de l’establishment progressiste, ils mentent et trichent, et ils croient que leur comportement est justifié car tricher est un “moindre mal” par rapport à la montée des mouvements de droite. Les conservateurs, dans leur esprit, sont le mal ultime.
» C’est ainsi que nous obtenons des scandales fabriqués comme le Russiagate et le dossier Steele ; un cirque d’accusations conçu pour prouver que l’ingérence russe a conduit à la victoire surprise de Donald Trump aux élections de 2016.
» Il n’est peut-être pas surprenant que la même cabale utilise des tactiques similaires dans d’autres élections clés à travers le monde pour contrecarrer toute majorité de vote qui lui serait défavorable. Cela semble être le cas en Roumanie, où Calin Georgescu a récemment remporté une victoire surprise au premier tour des élections présidentielles. » (‘ZeroHedge.com’)
Cette élection est vitale au moment où le Pentagone est en train d’achever les travaux d’installation de la plus grande base US de l’OTAN (elle détrônera Ramstein,, en Allemagne), fichée à la frontière de la Russie, avec des batteries de missiles sol-air annoncées comme anti-iraniennes (missiles iraniens passant par la Sibérie), et dont les missiles sol-air peuvent devenir sol-sol avec têtes nucléaires et frapper Moscou en une poignée de minutes.
Mais si Georgescou est élu ? Là, il y aura du sport sous les applaudissements de détachements de la 58ème Armée de la Garde (russe) envoyés au repos sur la frontière, face à la nouvelle base de l’OTAN. Il n’est par exemple pas certain que ce projet immobilier du Pentagone plaise à ce qui serait un nouveau président Georgescou.
L’affaire roumaine qui était au départ complètement pliée constitue pour les restes de l’hégémon US, et pour le bordel bruxellois dirigé par la mère der Leyen, un cas tout à fait capital à cause du rôle stratégique de la Hongrie 1) pour l’aide à l’Ukraine, et 2) surtout et par-dessus tout, pour la gigantesque base US fondé sur le simulacre d’une défense anti-iranienne et destinée à pointer un revolver postmoderne sur le cœur de la Russie. Or, la victoire de Georgescou implique un nouveau et puissant courant opposé à cette base, et peut-être même (la logique du retrait jouerait à plein) un retrait de l’OTAN.
L’actuel cafouillage, brutalement suscité et splendidement amplifié par la venue de Kennedy-Carlson, représente un très sérieux problème. Ce n’est pas une intervention directe de Trump mais cela y ressemble fort, avec un de ses ministres vedettes proclamant ses liens avec le candidat Georgescou. Comment dénoncer cette intervention, surtout avec un ministre du prestige de RFK Jr. ?
Le dialogue avec Georgescou devrait aller comme sur des roulettes et passer au niveau politique, ou plutôt susciter une résurrection de l’affaire Covid-19 comme complot globaliste et ainsi renforcer considérablement Georgescou. Dans cette circonstance nouvelle, la CIA et le Pentagone, déjà cibles privilégiées de la doublette Musk-Rawaswamy se trouvent brutalement là aussi dans une position extrêmement affaiblie, – en même temps que le complexe de bases d’agression encerclant par inadvertance la Russie et la philosophie neocon. Le « Ca devient de plus en plus fou » de ‘Daily Romania’ devient de plus en plus justifié et approprié, tant la manœuvre RFK-Carlson, adoptant complètement la tactique agressive de leurs adversaires pour la retourner contre eux (Sun-tzu), innove de façon quasiment artistique, section littéraire, dans le domaine de l’ingérence antiSystème.
Certains, – selon une source américaniste bien au fait des choses bruxelloises et sans accent trop marqué, – vont même avoir à difficilement digérer dans ce cas des mesures autoritaires, illégales et totalitaristes dans le domaine bureaucratique, comme cette directive sans aucun précédent de van der Leyen interdisant à tous ses commissaires, fonctionnaires de haut rang, etc., la moindre évocation en public de Trump et de son équipe au moins jusqu’au 20 janvier. Que fait-on alors avec RFK, ministre de Trump, en Roumanie le 5 décembre ? On dit que le nommé ‘X’, également connu comme ‘Z-comme-Zorro’ discute avec le fourbe Georgescou, pour éviter tout choc émotionnel aux troupes communautaires de la Leyen ? (C’est une ‘cancellation’ au moins temporaire de Trump & Cie de la part de la cheffe stalinienne du Politburo, rien de moins. On n’attendait pas moins, justement, de cette élégante personne au port prussien revu Arno Brecker.)... Ou bien on ne dit rien et on tire les rideaux des fenêtres du train en panne en faisant « Tchouc-tchouc-tchouc” comme s’il avançait ?
RFK Jr. + Carlson en Roumanie dans de telles circonstances, – voulue, pas voulue, que m’importe ! – c’est une manœuvre napoléonienne de communication.
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