Calderon désigné, les ennuis commencent

Bloc-Notes

   Forum

Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.

   Imprimer

 401

Son élection confirmée par le Tribunal Fédéral, le Mexicain Felipe Calderon est officiellement le nouveau président du Mexique. C’est dire si les problèmes commencent pour le Mexique, malgré les soupirs de soulagement de toute la presse MSM du monde occidental.

Le concurrent de Calderon, Lopez Obrador, a déjà annoncé son programme de résistance civique, qui doit commencer le 16 septembre par un très grand rassemblement à Mexico, aboutissant à la constitution d’un “contre-gouvernement”. Cette évolution potentielle d’affrontement se dessine alors que le Mexique est dans une crise insécuritaire profonde à cause des problèmes de drogue conduisant autant à la délinquance qu’à la corruption. Avec de très récents troubles dans le Yucatan, deux Etats du Mexique au moins se trouvent déstabilisés à cause de réactions populaires contre des gouvernorats.

Un commentaire intéressant après la confirmation de Calderon et les perspectives ouvertes par les projets de Lopez Obrador est fait par George Grayson, expert sur le Mexique au College of William & Mary en Virginia. (Extrait du Houston Chronicle du 6 septembre.) Grayson envisage la réussite de l’initiative Obrador et la “cohabitation” de deux gouvernements…

« Lopez Obrador supporters say their goals include social equality, redistribution of wealth and a creating a government that serves the poor, not the rich.

Calderon will have to find a way to rescue the middle class while creating jobs and growth, said George Grayson, an expert on Mexico at the College of William & Mary in Virginia.

» “Calderon is going to see an explosion of haves and have-nots in Mexico,” he said.

» But political strife may make it difficult to take care of the have-nots, he said.

» Even so, Lopez Obrador's promise to create a shadow government may be just what Mexico needs, Grayson said.

»  “Mexico is an extraordinarily wealthy country. It isn't Bangladesh,” he said. “But it's been afflicted by poor leadership or self-serving leadership and that's going to have to change.” »


Mis en ligne le 7 septembre 2006 à 09H00