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Le rétablissement inouï dans les primaires démocrates de Joe Biden contre Sanders, après le désistement en bon ordre des candidats qui lui prenaient des voix, est un événement extraordinaire et tout à fait courant dans la norme actuelle, — norme démente saupoudrée d’une excellente capacité de manipulation des suffrages, – du système de l’américanisme. Désormais, Biden est le favori de la prospective-Système, jusqu’à faire croire à certains dirigeants démocrates et du DeepState qu’il pourrait les débarrasser de Trump.
Mais nous ne sommes pas au bout, – ni de notre peine ni de nos surprises. Ici, nous n’abordons qu’un seul de ces problèmes qui encombrent le chemin de la campagne hors-normes USA-2020.
Il semble bien, en effet qu’à côté du personnage qu’on connaît et des conformismes divers qui en font un favori du Système, l’ancien vice-président soit affecté de graves problèmes de santé touchant son comportement et ses capacités cognitives. On trouve dans un texte de J. Hawk, sur SouthFront.orgce 7 mars 2020, un passage substantiel consacré à cette question, largement justifiée par nombre de comportements de Biden durant ces premières semaines de campagne.
La question, renforcée par le constat précédent, de l’opportunité de l’élection de Biden a déjà largement été abordée, et divers scénarios plus ou moins exotiques ou complotistes c’est selon, sont envisagés. L’un d’eux dit que si Biden est élu, il le sera pour démissionner quasi-immédiatement. On comprend alors, dans cette narrative, l’importance du choix du candidat vice-président par le candidat futur vainqueur malgré Alzheimer ; et d’ailleurs, toujours selon cette même narrative, non, ce serait plutôt une candidate vice-présidente : par exemple, chuchote-t-on, Hillary Clinton ou bien Michelle Obama... ?
« L’état de santé de Biden est tel que la décision d'abandonner Bloomberg comme “police d'assurance” [pour la candidature démocrate] était peut-être prématurée. Pour le dire clairement, les capacités cognitives de Joe Biden ont fortement diminué depuis qu'il est vice-président. Le plus grand atout de Joe Biden pour Obama a sans doute été sa capacité féroce de faire campagne et sa présence d'esprit pour la répartie. Aujourd'hui, Joe Biden oublie ce qu'il a dit deux minutes plus tôt, ne semble pas savoir dans quelle ville et dans quel état il se trouve au moment où il parle à la tribune, ne peut pas décider s’il se présente à la présidence ou au Sénat, et est enclin à faire des déclarations incohérentes, à la limite de la conscience, que les médias consciencieux continuent de qualifier de “gaffes” et ses plus ardents partisans de “bégaiements”. Lors des discours de victoire du Super-Tuesday, Biden a dû recourir à la lecture d'un texte préparé sur un téléprompteur, ce qui a conduit un expert de la télévision à louer la capacité de Biden à “finir ses phrases” sans même un soupçon d'ironie.
Mais si Biden devait souffrir d'une défaillance cognitive impossible à dissimuler au milieu d'un débat avec Donald Trump, qui est toujours un formidable orateur de scène, cela entraînerait des demandes de dossiers médicaux de Biden ou même une nouvelle évaluation médicale pour s'assurer qu'il ne souffre pas de symptômes sérieux et incapacitants de la maladie d'Alzheimer. Si Biden ne parvient pas à disposer à temps d’un esprit lucide pour affronter Donald Trump, l'état de sa santé mentale deviendra un handicap important. »
Mis en ligne le 7 mars 2020 à 16H05