Ce qu’on attendait d’Angela Merkel

Selon le journaliste indépendant Mike Whitney, basé à Washington D.C., l’administration GW attendait beaucoup de l’arrivée d’Angela Merkel au poste gouvernemental suprême en Europe. Avec l'échec de Merkel, la déception est à mesure.

Voici ce qu’en dit Whitney. Au regard des erreurs considérables de prévision qui sont coutumières à Washington, l’ampleur des ambitions que cultivait Washington rend la spéculation crédible, en même temps qu’elle renforce l’appréciation qu’on pourrait avoir des liens entre Merkel et les Américains.

« The administration believed that Ms. Angela Merkel would win a hands-down victory; putting a fellow neocon in the drivers-seat of Europe's largest economy. It would be like having Maggie Thatcher in Bonn. Merkel could be counted on to support the expansion of NATO (which is, to say, the extension of American power), to dismantle the social-welfare system, energize the privatization processes, quash the movement for an independent EU military, strengthen ties with the US and Israel, and disrupt European solidarity. All this fits within the Washington neocon vision of a balkanized, free-market Europe operating as a subordinate to its US overlords. »

Mis en ligne le 25 septembre 2005 à 11H50