Chaos pour chaos…

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Chaos pour chaos…

1er octobre 2012 – On affine de plus en plus la conscience du chaos, essentiellement créé par le bloc BAO sous l’impulsion désormais directe du Système. On prendra deux déclarations de deux chefs d’État hors-BAO, pour illustrer ce que nous désignons comme cette conscience grandissante du chaos.

• Morsi, d’abord. Nous parlons de son discours à la tribune de l’Assemblée Générale de l’ONU. Selon le rapport qu’en fait l’AFP (via Spacewar.com), le 26 septembre 2012, la cible principale du président égyptien a été Israël, sur des sujets spécifiques (la possession d’armes nucléaires par Israël, le comportement d’Israël vis-à-vis des Palestiniens), et, d’une façon plus générale, à partir de ces sujets spécifiques, le comportement d’Israël par rapports aux règles et aux lois internationales : un comportement qui relève de “la loi de la jungle”… Morsi parle spécifiquement des “menaces” qui relèvent de “la loi de la jungle”, à savoir les menaces d’attaque préventives contre l’Iran, avec la bouillie des arguments autour de l’enrichissement d’uranium, des fausses traductions des discours d’Ahmadinejad, des “lignes rouges” que Netanyahou trace sur son schéma très primaire d’une bombe avec la mèche allumée, etc.

«Egypt's new president on Wednesday hit out at Israel over its veiled threats to attack Iran's nuclear facilities and the deadlock in the Middle East peace process. […] Without specifically mentioning Israel's undeclared nuclear arsenal, Morsi said the Middle East “no longer tolerates” any country's refusal to join the nuclear Non-Proliferation Treaty “especially if this is coupled with irresponsible policies or arbitrary threats.” “The acceptance by the international community of the principle of pre-emptiveness or the attempt to legitimize it is in itself a serious matter and must be firmly confronted to avoid the prevalence of the law of the jungle,” Morsi said.

»The election of the Islamist politician has unsettled ties with Israel, which has refused to rule out a military strike on Iran's nuclear facilities…

• Poutine, ensuite. Le 27 septembre 2012 (ici, sur Russia Today), le président russe a longuement parlé des relations internationales et de la responsabilité qu’il fait porter aux pays du bloc américaniste-occidentaliste pour l’état de chaos où se trouvent ces relations. C’est essentiellement l’attitude des pays du bloc BAO vis-à-vis du “printemps arabe” qui est mise en cause, et la doctrine dite du regime change qui va avec. Certains mots que prononce Poutine sont importants, tout comme les mots de l’introduction du texte de RT indiquant le sens du propos général («The Russian leader did not hesitate to name who is responsible for sowing the seeds of disorder that is gripping many parts of the world, including in Syria»).

«“Our partners just can't stop,” Putin said at a meeting with representatives of one of Russia's regions. “They have already created chaos in many territories, and now they are continuing the same policy in other countries, including Syria.” Commenting on the “Arab Spring” and the ongoing Syrian conflict, he said: “Our position is to help carry out changes for the better in all countries but not to try to force on them – especially by armed force – what we consider to be right.” It is important to encourage developments from within, Putin stressed.

»The Russian leader criticized the militant foreign policy of the West, arguing that Russia’s repeated warnings went unheeded. “We did warn that prudent action was needed and that it would be wrong to try to achieve anything by force, otherwise chaos would ensue,” he said. “And what do we see today? Chaos prevails.” […]

»The new tendency for ‘regime change,’ however, has not made these countries any safer. Indeed, in many cases the violence and chaos is worse now than it was before Western foreign intervention began. To support his argument, Putin recommended Western leaders remember the lessons of history so as not to “destroy Carthage again" in their relations with weak countries…»

Nous citons ces deux hommes parce qu’ils tiennent une place essentielle sur la scène de la situation du monde, notamment dans leur position stratégique d’être à la jointure des monde-BAO et monde hors-BAO, et de s’affirmer de plus en plus comme anti-BAO sur les questions essentielles qui structurent la crise générale du Système. L’intérêt de ces deux interventions que nous citons est qu’elles constituent incontestablement une violente attaque contre le bloc BAO, et que ces attaques portent moins sur des politiques spécifiques du bloc, que sur ces politiques spécifiques citées pour dénoncer une méthodologie générale, un comportement de substance, une psychologie très spécifique.

Le cas de Morsi est remarquable. On sait que le président égyptien a décidé d’établir d’excellentes relations avec l’Iran, et qu’il désapprouve les menaces d’attaque contre l’Iran. Mais il ne les désapprouve pas, notamment dans le cas de cette intervention qui est présentée ici, parce qu’il veut établir de bonnes relations avec l’Iran. Son propos est beaucoup plus vaste, beaucoup plus riche, sans aucun doute. Il désapprouve un “principe” qui est le contraire du Principe dans ce qu’il a de structurant, puisqu’il s’agit du “principe d’une intervention préventive” qui est, par définition, création même du désordre par son illégalité, son caractère de banditisme (“loi de la jungle”), etc. Morsi juge que la volonté affichée d’Israël d’attaquer l’Iran en anticipant que l’Iran va fabriquer une arme nucléaire et la lancer contre Israël, est une attitude inacceptable relevant de “la loi de la jungle”. Ce faisant, il porte le même jugement sur les USA, puisque la doctrine officielle des USA, depuis GW Bush, comprend essentiellement le “principe de l’intervention préventive”.

L’essentiel qu’on doit retenir, nous semble-t-il, est que Morsi se place moins à partir d’une position de partie prenante, en “prenant parti” (ce qu’il fait par ailleurs lorsqu’il développe sa politique), qu’à partir d’une position qui se veut “objective” et conforme aux règles et intérêts généraux des relations internationales. Il dénonce Israël (et les USA), moins pour leurs politiques que pour la façon dont ils contribuent à l’accentuation du chaos général. (Cela, même si, par ailleurs, il peut dénoncer spécifiquement les politiques.) Poutine, hors de la tribune de l’ONU, va dans le même sens. Il ne dénonce pas des politiques mais les effets généraux déstructurants de ces politiques. Il ne dénonce pas les actes, ou ambitions éventuelles, de pression, de conquête, d’intérêts, etc., d’un point de vue spécifique, mais ces actes et ambitions éventuelles comme aliments d’une politique générale dont le caractère principal est la déstructuration puis la dissolution, donc dans le sens évidemment d’alimenter le chaos.

On distingue même dans les paroles qu’il prononce une appréciation selon laquelle les pays du bloc BAO semblent ne pas pouvoir faire autrement que ce qu’ils font. (Poutine continue à les nommer à la manière russe “nos partenaires”, impliquant pour le sens général que l’on est dans une situation générale où tout le monde doit rechercher des arrangements au travers de négociations, donc tout le monde restant “partenaires” même lorsque les intérêts et les actes s’opposent.) Lorsqu’il dit “nos partenaires ne peuvent pas s’arrêter… Ils ont déjà créé le chaos sur de nombreux territoires, et actuellement ils continuent la même politique dans d’autres pays, y compris la Syrie”, Poutine semble constater qu’il existe une force supérieure qui pousse le bloc BAO, à laquelle le bloc BAO ne peut pas résister ; et le résultat est le chaos, qui est identifié aussi bien “sur des espaces” généraux que dans des pays. Le jugement concerne là aussi, et d’une façon encore plus précise qui tient aux responsabilités plus larges et à l’expérience déjà fournie des Russes des activités du bloc BAO. On rejoint la perception russe de plus en plus expérimentée et déjà ancienne (voir Rogozine le 4 août 2008) du schéma d’un système, – “le” Système, certes, – imposant sa loi aux pays du bloc BAO.

Cette notion de chaos comme effet de la politique générale BAO sur les relations et les situations internationales se retrouve évidemment dans tous les domaines. On la retrouve avec des affaires de type culturel ou pseudo-religieux (affaires Pussy Riot, Innocence of Muslims) et, d’une façon plus générale, dans l’utilisation des “valeurs” dans la politique extérieure ainsi élargie à un spectre qui prend lui-même une allure chaotique. On observe aujourd’hui, ce 1er octobre 2012, ce dernier phénomène et les réactions qu’il soulève. On observe également l’exemple de la guerre des drones, largement d’actualité (voir le 29 septembre 2012 et le 1er octobre 2012). Tout cela n’a qu’un seul effet principal, pour caractériser dans une unité significative les conséquences puissantes de ces diverses activités : le désordre dans un stade évolutif, fixant des situations de chaos qui ne cessent de s’amplifier, de se développer.

Bien entendu, les discours de Morsi et de Poutine tels qu’on les a définis, sont retrouvés de façon quasi systématique dans les pays qui, pour des raisons données, n’ont aucune raison justement, de ménager le bloc BAO, de le critiquer avec plus ou moins de vigueur. Des pays comme la Chine ou l’Iran, eux aussi, critiquent, à côté des politiques spécifiques où ils se trouvent engagés et auxquelles ils se trouvent confrontés, l’aspect déstructurant et dissolvant de la politique du bloc BAO sur les structures et les coutumes internationales. Il s’agit d’un thème qui se répand et s’impose avec de plus en plus de force, définissant de la sorte une critique fondamentale de ce qu’on verrait d’abord comme une sorte de “politique générale” du bloc BAO, qui devient de plus en plus, devant l’ampleur du phénomène tel qu’il se révèle, une “philosophie d’action générale” marquée par l’entraînement d’une puissance aveugle et irrésistible, cette puissance caractérisée par son nihilisme dans le fait de l’action, et son autisme complet dans le fait de l’information et de l’évaluation de cette action.

Marche inexorable de l’autodestruction

Ces critiques générales portées contre “le chaos” généré par la politique générale du bloc BAO représentent une tentative des divers pays impliqués de susciter une perception générale du danger de chaos, autant que de se protéger eux-mêmes contre ce chaos, et de développer leurs propres politiques dans un sens qui effectivement tend à contenir ce chaos. Cet exercice a nécessairement des limites, qui sont fixées par les positions acquises par les pays du bloc BAO, ou encore détenues par eux malgré un recul général de leur influence, qui sont également fixées par les propres intérêts de ces pays critiques du bloc BAO. Ces intérêts concernent en effet des situations de fait, fixées dans la réalité, qu’on ne peut sacrifier volontairement au profit d’une lutte contre le chaos dont on sait que la principale source de chaos profitera aussitôt pour pousser son avantage.

Un exemple caractéristique est celui de la Russie dans le cas de l’Afghanistan. Objectivement, les Russes devraient arriver à la conclusion que la présence seule des USA en Afghanistan représente une source de chaos pour toute la région, depuis que cette présence est active, – c’est-à-dire en fait, depuis la fin des années 1970, et, particulièrement, depuis la fin de la guerre russe en Afghanistan (1979-1988), quand les Américains ont joué un jeu complexe, comme à leur habitude, qui a suscité l’émergence de diverses forces de déstabilisation en Afghanistan et l’installation d’une situation déstructurée de chaos. Mais les Russes gardent, vis-à-vis de l’Afghanistan, une crainte très ancienne d’un foyer islamiste de déstabilisation pour eux-mêmes, et ils gardent dans ce cas le réflexe curieusement hérité de la guerre froide (malgré le rôle US durant leur guerre en Afghanistan, sur la fin de la période) de voir dans la présence US un élément important représentant une force stabilisatrice. (Ainsi avaient-ils jugé pareillement, en tant que Soviétiques, de la présence US en Asie du Sud-Est durant la guerre du Vietnam, ratant complètement l’effet déstabilisateur de la guerre du Vietnam aux USA, avec des avatars intérieurs pour suivre, – jusqu’au Watergate et à la démission de Nixon, – qui les affolèrent bien plus qu’ils ne les satisfirent.) Dans ce cas, les Russes tendent à favoriser le maintien de la présence US en Afghanistan, dans tous les cas jusqu’à une stabilisation et une pacification du pays, sans admettre que c’est l’action US elle-même qui accroît et renforce la déstabilisation.

Un cas égyptien se rapproche d’une situation similaire, par un biais différent. Il s’agit de la question du traité de paix, que Morsi veut amender en ôtant la nécessité de la démilitarisation du Sinaï, en rétablissant, avec la plus complète légitimité, la souveraineté égyptienne complète (avec militarisation à volonté) sur le territoire. Il s’agit en substance d’une démarche structurante puisqu’elle vise à rétablir l’exercice d’un principe fondamental, dans toute sa plénitude. Pourtant, nul ne peut douter qu’une telle initiative constitue in vivo une démarche formidablement déstabilisatrice, proche d’un casus belli, quand on considère la posture sécuritaire intransigeante d’Israël, particulièrement vis-à-vis de ce territoire. Mais là également, on se trouve dans une situation de quasi-blocage entre les options considérées, car la persistance de la démilitarisation du Sinaï alimente désormais directement un activisme sous diverses formes de divers groupes (islamistes et autres) générateurs de chaos, en même temps qu’un courant de contestation grandissant, réclamant jusqu’à l’abrogation du traité de paix, en Égypte même. On arrivera rapidement à un terme où la crainte de la déstabilisation impliquée par les exigences égyptiennes sera dépassée par le constat que la situation actuelle, ouvertement déstructurée, alimente une déstabilisation potentiellement pire. C’est une de ces occurrences qui constituent une menace considérable pour l’avenir, avec le constat que la présence même d’Israël, sinon son existence, est devenue, par diverses ramifications, effets et contre effets, productrice d’un chaos en constante augmentation. C’est ce type de prospective qui donne du crédit à ce qui serait une confidence sur une évaluation explosive de Henry Kissinger, selon Cindy Adams dans le New York Post du 17 septembre 2012 : «In 10 years, there will be no more Israel.»

A l’inverse, les exhortations avertissant des conséquences du chaos ou de “la loi de la jungle” dans les relations internationales n’ont aucune chance de rencontrer la moindre compréhension, et le moindre accommodement dans le chef des pays BAO. Au contraire, ces exhortations sont vues par ces pays comme autant de manœuvres sournoises ou à base d’ignorance de la haute culture politique, tendant à bloquer des politiques nationales justifiées, et la diffusion des “valeurs” générales (américanistes-occidentalistes, bien entendu) qui sont les mieux à même, selon leurs initiateurs, de faire avancer des situations politiques vertueuses permettant la stabilisation et une restructuration dans un sens vertueux. Dans ce cas, on se heurte à des conceptions totalement influencées par des psychologies caractérisées par de véritables pathologies, dans ces mêmes directions politiques américanistes-occidentalistes. (On a pu voir ces caractères de la psychologies et leurs effets dans divers textes, notamment le 11 juin 2012, le 29 août 2012, le 17 septembre 2012.) On ne voit pas la moindre chance que les exhortations à contenir le chaos, dans un tel cadre, puissent obtenir le moindre écho ; on voit au contraire toutes les chances pour qu’elles accentuent la poussée en cours… Celle-ci est d’ailleurs présentée, par les pays qui l’initient, selon l’argument de la vertu générale développée dans ces diverses politiques du bloc BAO, comme génératrice du contraire du chaos, – on dirait par définition, même si le “contraire du chaos” peut parfois avoir l’ai de flirter avec une conception telle que “le chaos créateur”, la chose retenue étant alors qu’il y aura création au bout du compte, donc stabilisation, voire structuration.

En d’autres mots, la prise de conscience d’un nombre croissant de dirigeants hors des pays BAO du développement du désordre aboutissant au chaos du fait de ce groupe de pays, des faiblesses et des revers de cette politique génératrice de chaos, rien ne paraît devoir ralentir l’évolution vers le chaos. Face à l’évidence des évènements, les incompatibilités de psychologie dominent et règlent les relations par les perceptions différentes, sinon antagonistes, qu’elles imposent. En ce sens, les interventions qu’on met en évidence, qui sont en général pleines de sagesse et de mesure, se révèlent comme un aliment supplémentaire pour l’aggravation de la situation. Elles interviennent relativement à une situation qui est déjà dans un processus de complet bouleversement apprécié par leurs propagateurs comme une dynamique de stabilisation vertueuse, et elles sont donc perçues comme des manœuvres vicieuses conçues pour bloquer cette dynamique. Elles n’ont aucune efficacité opérationnelle. D’autre part, leur échec s’explique, d’un point de vue plus haut, par le fait que nulle force humaine, fût-elle d’une intense sagesse, n’a la capacité de bloquer la dynamique du Système dans cette occurrence où sa surpuissance s’est mise au service de sa tendance à l’autodestruction.

Par contre, ces interventions ont une utilité en profondeur, en modifiant subrepticement, voire inconsciemment mais rapidement, la perception générale de la situation. Elles contribuent, peut-être décisivement, à substantiver et à faire réaliser d’une façon de plus en plus pressante la véritable dimension des dynamiques à l’œuvre aujourd’hui, et le véritable sens de la “crise haute” qui ne cesse de s’étendre et de lier les unes aux autres les différentes crises spécifiques. Elles conduisent à réaliser qu’il existe effectivement une force supérieure qui fait, notamment, que “nos partenaires ne peuvent pas s’arrêter…”, puisqu’emportés par cette force supérieure. Ces interventions permettent d’acquérir une vision plus générale de la situation dans sa globalité, justement en la globalisant plutôt selon les dynamiques en cours qui ne s’arrêtent à aucune spécificité géographique ou stratégique, qui suivent des courants déstructurants touchant tous les acteurs, et particulièrement les acteurs provocateurs du chaos. Ainsi, par exemple, de la crise iranienne qui semble sans fin, qui agit certes sur les relations avec l’Iran mais selon un degré de gravité déjà acquis et qui ne peut guère s’aggraver sinon par une attaque qui ne vient pas parce que tout le monde en a peur, mais qui agit également dans le sens du chaos sur la situation intérieure israélienne, sur les capacités d’influence des lobbies sionistes aux USA qui est en baisse aujourd’hui, sur les relations entre les USA et Israël, c’est-à-dire sur tous les facteurs générateurs de chaos.

Effectivement la position de dénonciation du chaos et de désignation du chaos par ces acteurs qui ont tendance à se tenir hors du Système provoque de multiples séries d’effets qui accélèrent l’action des ordonnateurs du chaos, c’est-à-dire favorisant objectivement la dynamique d’autodestruction dont ils dépendent en installant le chaos chez eux-mêmes. La “conscience du chaos” substantive le chaos et développe chez lui son aspect effectivement vertueux au bout du compte, en lui permettant de frapper ceux-là même qui, placés sous l’influence du Système, ont travaillé justement au développement du chaos… Cela signifie bien “chaos pour chaos”, comme Shakespeare avait choisi le titre de sa pièce Measure for Measure, d’après cette citation de la Bible : «For in the same way you judge others, you will be judged, and with the measure you use, it will be measured to you…», – ceci, si l’on veut, en appréciant que le chaos chez certains qui en ont l’habitude, devient pire chez les autres, qui n’ont l’habitude que de le semer chez les autres : “De la même façon que vous installez le chaos chez les autres, le chaos sera installé chez vous, et avec l’intensité que vous y aurez mis, il exercera la même intensité contre vous…”