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657L’un des aspects de l’énorme polémique BAE-Yamamah est l’action du département US de la Justice (DoJ), qui a lancé une enquête contre le groupe britannique, et la capacité de la Maison-Blanche d’influer sur cette enquête. Des précisions à cet égard sont apportées par le Times de Londres, repris par un article du site de Lyndon LaRouche.
L’idée circonstancielle est que la Maison-Blanche est aujourd’hui trop faible pour faire pression sur le DoJ, que la direction politique du DoJ n’est pas très reluisante et singulièrement privée d’autorité avec le ministre Gonzales qui est sur la corde raide face au Congrès. C’est-à-dire que la situation normale est poussée à son extrême : la bureaucratie du DoJ agira selon ses intérêts et ses tendances, et ceux-ci la poussent évidemment à suivre une ligne dure contre BAE, ne serait-ce que pour renforcer sa propre position et rejoindre la tendance déjà perceptible au Congrès.
Devant cette situation et selon ce qui nous est dit dans l’article cité, le gouvernement britannique est très inquiet des possibilités de développement de l’enquête. Ce qui est caractéristique dans ce cas, c’est évidemment la situation de complète incertitude où se trouvent les Britanniques, face à un système (US) devenu insaisissable, un système très puissant mais qui n’a plus aujourd’hui de véritable direction, qui est absolument hors de contrôle.
«…[T]he London Times, the flagship of the Rupert Murdoch media empire, writes that “Washington sources indicated that the White House was powerless to stop the DOJ's inquiry” into BAE's bribery operations involving Saudi Prince Bandar Bin Sultan, the “go-to” guy for Dick Cheney's covert operations.
»The Times' June 28 story, called “Washington's Inquiry Leaves British Officials in the Dark,” says that the British government is “scrambling ... to find out how wide and deep” the DoJ investigation into BAE will be. The British government had not been contacted by the DoJ, and the government had not seen the subpoenas which the DoJ “presented to BAE.”
»One diplomat lamented, “Right now, we don't know exactly what powers they have. It will certainly be embarrassing, but we are trying to figure out if they can do long-term damage to the Government or to BAE.”
»President Bush “has no desire to embarrass Mr. Blair or Prince Bandar bin Sultan, a long-time friend of the Bush family,” says the article, but the White House is so “mired in controversy” over the Gonzales firing of federal prosecutors that “any further evidence of political interference would be incendiary on Capitol Hill.”»
Mis en ligne le 29 juin 2007 à 11H22
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