Comment la Chine soutient l’Iran sous la protection de l’U.S. Navy

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Comment la Chine soutient l’Iran sous la protection de l’U.S. Navy

Loren B. Thompson, l’honorable correspondant de Lockheed Martin qui jouit de ce qui lui reste d’esprit à peu près libre dans ses commentaires généraux, notamment économiques, s’intéresse à une analyse de Bloomberg.News mettant en évidence comment la Chine profite de l’embargo US sur le pétrole iranien, en refusant cet embargo et en accentuant son commerce avec l’Iran à des conditions très avantageuses pour elle. L’Iran consent à de fortes réduction sur le prix de son pétrole pour accentuer l’engagement chinois dans ce commerce, et renforcer de ce fait l’opposition chinoise aux initiatives US. C’est une sorte de mélange de la vertu antiaméricaniste et de l’intérêt selon les normes du Système auxquelles personne n’échappe tant que le dit Système ne s’est pas complètement effondré.

L’étude montre que l’engagement US de protéger le commerce et le passage par le détroit d’Ormouz du pétrole profite bien entendu à tous, mais particulièrement à ceux qui font le plus de commerce dans ce cas. Ainsi en effet est protégé le pétrole iranien dont les Chinois font grand usage et ne cessent de faire de plus en plus grand usage, beaucoup plus dépendants du Golfe que les USA par exemple, – mais bon exemple, on s’en doute. Nous sommes dans une complète logique de globalisation, où tout se mélange, les intérêts commerciaux, les voies de communication, les intérêts de sécurité nationale et le comportement mégalomaniaque de qui l’on sait, malgré les énormes et nombreux antagonismes qu’on trouve dans ce “tout”. Loren B. Nous parle depuis Early Warning, ce 13 janvier 2012.

«Bloomberg News yesterday released a thoughtful analysis of how Persian Gulf developments are impacting global petroleum trade that puts U.S. security operations there in a new light. Reporters Indira A. R. Lakshmanan and Gopal Ratnam found that while America is leading military efforts to keep the Strait of Hormuz open, China figures to be the biggest beneficiary. The reason why is that as the U.S. and its allies move to cut off their purchases of Iranian oil as a way of pressuring Teheran to end its nuclear-weapons program, China can get big discounts – up to 40 percent – on its own continuing purchases of Iran's oil.

»According to the Bloomberg story, China imports about 5 million barrels of oil per day, half of which comes from the Persian Gulf region. The U.S. gets about 18 percent of its crude oil and petroleum products from the same region. But whereas U.S. imports of Persian Gulf oil originate mainly in Saudi Arabia, China gets a substantial share of its own imports from Iran. In fact, China is the biggest refiner of Iranian oil, consuming 22 percent of the country's oil exports. While other countries have been gradually turning to alternate sources as the U.S. and Europe impose economic sanctions on the Teheran government, Chinese purchases of Iranian oil surged nearly 30 percent in 2011.

»As sanctions begin to bite, China looks poised to reap big benefits in the petroleum prices it pays by demanding discounts from the increasingly desperate Iranian government. Teheran generates most of its budget from oil sales, so it is incentivized to sell more oil to China as U.S. allies like Germany and Japan turn to other sources. That gives Chinese oil purchasers considerable leverage in pricing their imports. The irony is that China is doing nothing to police Persian Gulf waters while America – a nation that is becoming less dependent on offshore sources of petroleum – pays most of the military bills to assure safe passage of oil out of the Gulf.»

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