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424Après une “réflexion” commencée le 11 juin avec les trois suicides de Guantanamo, les institutions européennes et le Conseil (l’Autriche en assurant la présidence) ont décidé de placer “très haut sur l’agenda” de la rencontre au sommet USA-UE du 21 juin à Vienne la question de la fermeture de la prison de Guantanamo. La décision est manifestement une décision contrainte, jugée inévitable en raison des événements et de leur écho en Europe.
Il s’agit d’un cas très spécifique d’influence d’événements médiatiques épars, et sans liaison entre eux, sur la décision politique. Une source au Parlement européen explique que « s’il n’y avait pas eu, coup sur coup, l’affaire des trois suicides et le sondage du PEW Center sur l’image de l’Amérique dans l’opinion publique, les dirigeants européens n’auraient certainement pas soulevé le problème. Ils savent bien que c’est un sujet que détestent les Américains et tout se serait passé comme si Guantanamo n’existait pas… »
L’affaire des
Mis en ligne le 18 juin 2006 à 13H54