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373Selon Tom Hayden, ancien activiste célèbre du mouvement anti-guerre durant la guerre du Viet-nâm, devenu depuis parlementaire radical (Californie) et chroniqueur indépendant, il y a effectivement un processus secret tendant à des décisions radicales en Irak, avec retrait US, installation d’un nouveau pouvoir, retour (avant la fin de l’année) sur la scène politique irakienne de Tarek Aziz, l’ancien ministre des affaires étrangères de Saddam. Baker, qui serait le machiniste de ce “complot” essentiellement avec des Irakiens et des Jordaniens, compterait sur Aziz pour rallier les Sunnites et le parti Baas clandestin à un nouvel arrangement.
Rice (elle est restée proche de Bush-père et, par conséquent, de Baker) participerait à cette affaire. Au moins un détail donné par Hayden sonne presque incontestable tant il restitue l’atmosphère d’affrontement interne de l’administration GW :
«Secretary of State Condoleeza Rice personally appealed to the Gulf Cooperation Council in October to serve as intermediaries between the US and armed Sunni resistance groups [not including al Qaeda], communicating a US willingness to negotiate with them at any time or place. Speaking in early October, Rice joked that if then-Secretary of Defense Donald Rumsfeld “heard me now, he would wage a war on me fiercer and hotter than he waged on Iraq”, according to an Arab diplomat privy to the closed session.»
Hayden, dont le texte est repris sur Information Clearing House ce 22 novembre, termine par un commentaire plutôt ambigu quant au crédit qu’il faut apporter aux perspectives de paix, ou d’arrangement dans tous les cas, ainsi ouvertes :
«It must be emphasized that there is no reason to believe that these US gestures are anything more than probes, in the historic spirit of divide-and-conquer, before escalating the Iraq war in a Baghdad offensive. Denial plausibility – aka Machiavellian secrecy – remains American security policy, for understandable if undemocratic reasons.
»Yet Americans who voted in the November election because of a deep belief that a change of government in Washington might end the war have a right to know that their votes counted. The US has not abandoned its entire strategy in Iraq, but is offering significant concessions without its own citizens knowing.»
Mis en ligne le 23 novembre 2006 à 08H58