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2037Il faut partir de l’idée qu’il y a dix ans ou quinze ans, et d’ailleurs toujours dans les sphères de nos élites-Système, le terme de “complotisme” était un de ces anathèmes qui doivent vous étendre net et raide, sans vie ni connaissance de rien... Pour prendre des analogies, le concept est du même cru que celui de “négationnisme” lorsqu’il s’agit de la Shoah et de l’attaque 9/11, de même que “nazi” à tous les coups quoique un peu moins percutant qu’avant depuis la crise ukrainienne, et bien entendu “fasciste”, grand classique inscrit à tous les répertoires. (Quoique... “Fasciste”, un peu article en solde, mais fonctionnant encore assez bien, avec garantie d’efficacité type-“politiquement correct” s’il est assorti d’un qualificatif : islamo-fasciste, populiste-fasciste, narcisso-fasciste [invention dde.org pour Trump], “facho” [pour faire peuple bon-chic-bon-genre, bien vu dans les rédacs’ parigote et sur le zinc des cafés étudiants].).
Aujourd’hui, plus rien à craindre, le renversement est complet. Le complotisme est l’une des armes principales du Système, il est partout présent, il est le miel, le nectar, la semence même des narrative avec son compère qui procède d’elle, le déterminisme-narrativiste. Une fois qu’on est parti dans une affirmation complètement faussaire jusqu’à la débilité profonde d’un événement, il faut suivre et confirmer sans cesse, et pour cela le complotisme est d’un appoint infiniment précieux. L’“interférence complotiste russe” dans élections USA-2016, – quoiqu’il en soit de la vérité-de-situation qui est pour l’instant un autre problème, – s’est imposée comme un facteur essentiel de l'élection USA-2016, né directement, presque avant-terme, d’une intervention complotiste massive de la bande Clinton/DNC (direction du parti démocrate, aux ordres d’Hillary), avec le soutien implicite de BHO qui a désormais pour rôle essentiel de jouer au golf et de dire Amen à tout ce qu’entreprend Hillary. Ainsi écrivions-nous notamment ceci, le 25 juillet, alors que débutait dans la panique la “convention démocrate de désignation d’Hillary Clinton” (plutôt que le titre officiel de Democratic National Convention), inaugurée par la bordée fameuse de WikiLeaks, de la fuite des 20.000 e-mails exposant crûment les manipulations abjectes-et-obscènes du DNC (cela entraînant la démission immédiate de cette incroyable créature, montage complet de corruption, qu’est Deborah Wasserman-Schultz, la directrice du DNC jusqu’au 25 juillet) :
« ...Ce à quoi, les démocrates, en Panic Mode d’une façon générale, en un premier temps et sous l’initiative furieuse d’Hillary, répondirent à l’attaque WikiLeaks/Assange que tout cela était un coup monté des Russes, c’est-à-dire de Poutine, c’est-à-dire de Trump puisque le candidat républicain est, c’est bien connu, un quasi-agent du KGB, un Manchurian Candidate... Il s’agissait clairement d’une initiative d’Hillary, et le texte de ZeroHedge.com, qui tente de démêler l’imbroglio des divers hacker type-Guccifer relayée par WikiLeaks, en rend compte en rappelant que le camp qui a de véritables liens avec la Russie, notamment avec la finance russe (investissement de la Clinton Foundation dans la banque russe Renaissance Capital), est bien le camp Clinton, au point que Poutine l’en “remercia personnellement” en 2010, lorsque se fit la transaction, comme Bill l’annonça lui-même publiquement à l’époque. Bref, la narrative du “complot Poutine/Trump-WikiLeaks/Assange”, c’était vraiment du très-très lourd (l’emploi du passé nous paraîtrait nécessaire car il semble bien qu’on n’en parle plus guère)... »
Grande, immense fut notre erreur, nostra culpa, nostra maxima culpa, avec cette phrase concernant le montage complotiste “Poutine/Trump-WikiLeaks/Assange”, mise entre parenthèses, du type “c’est vraiment trop gros pour qu’on continue à exploiter un filon aussi grossier” : « ...c’était vraiment du très-très lourd (l’emploi du passé nous paraîtrait nécessaire car il semble bien qu’on n’en parle plus guère)... » Que voulez-vous, il nous reste un zeste d’innocence intellectuelle et le réflexe d’un certain vieux bon sens, pour croire encore à la raison, à l’équité du jugement, à un certain respect de la vérité, enfin parce qu’il nous reste les souvenirs d’une vision cohérente des choses : la narrative étant tellement énorme et impudente, il nous semblait que ces gens, malgré leur immense corruption, surtout psychologique d’ailleurs, allaient reprendre le contrôle de leur sens commun et, après avoir lancé leur excrément-complotiste pour faire avaler la pilule de la corruption Clinton/Wasserman-Schultze/DNC, ils laisseraient tomber la narrative du complot... Nostra culpa, nostra maxima culpa. : jamais nous n’aurions cru qu’ils iraient aussi loin, – et ce n’est pas fini, – dans un exercice qui, par simple ricochet type-blowback, va évidemment leur revenir en pleine poire. Rétrospectivement, par rapport à la situation où nous sommes, cela en dit des volumes sur l’état de leur esprit et l’excitation de leur psychologie.
Au contraire, plus que jamais prisonniers du déterminisme-narrativiste et de leur croyances hallucinées, ils enfourchèrent tous (Système, presse-Système, BHO au golf, etc.) cet enfant à terme mais resplendissant du complotisme, et ainsi l’affaire devint une narrative absolument impérative qui caractériserait désormais la campagne du point de vue du Système. Plus personne de sérieux aux USA (c’est-à-dire dans le Système et presse-Système notamment) ne discute sérieusement l’évidence absolument écrasante de l’interférence, de l’intrusion massive de Poutine dans les élections USA-2016. Ce n’est pas une hypothèse, ni un soupçon très étayée, ni un verdict sans preuve absolue, c’est la Vérité (c’est-à-dire la narrative transformée en vérité-de-situation pour eux, les malade). Du coup, les antiSystème ont bien dû accepter ce fait et commenter, conjecturer en fonction de cela ; de même, et on les comprend, ils en sont eux-mêmes venus à envisager de développer des hypothèses complotistes qu’ils auraient eu normalement plus de retenue à exploiter ; mais vraiment, quand ces hypothèses complotistes concernent l’action du Système, on comprend aisément qu’il n’y ait aucune raison de ne pas les prendre en compte, et même tout le contraire.
Ainsi, récemment, parmi beaucoup d’autres, ZeroHedge.com avait-il commencé à développer sérieusement l’hypothèse d’une action complotiste (désormais le terme est non seulement acceptable mais quasi plein de noblesse de la pensée) du département de la sécurité intérieure (DHS) qui serait en train de prendre en main le contrôle des élections (« Why Is The DHS Preparing To Take Control Of The US Election? », le 31 août). Le 6 septembre, ZeroHedge.com développe l’idée, cette fois à partir d’une occurrence bien précise qui se trouve dans des déclarations d’Hillary, selon laquelle les Russes pourraient manipuler, non manipuleraient, – mais non enfin !, que les Russes manipuleront les votes USA-2016 c'est un fait, évidemment en faveur de Trump ! C’est comme si c’était fait...
« Well, it seems that Hillary is now joining in on the “fear mongering tour” telling a rally in Illinois that there is “credible evidence” for U.S. intelligence officials “to pursue an investigation into Russia's efforts to interfere with our election.” Per NBC News, when asked recently whether she thought Putin was interfering with U.S. elections in an effort to help Trump, Hillary responded with her favorite, folksy, Arkansas saying: “If you find a turtle on a fence post, it didn't get there by accident. I think it's quite intriguing that this activity has happened around the time Trump became the nominee.” [...] Hillary continued with the usual rhetoric painting Trump as just another of Putin's “useful idiots.”
» The Democratic nominee told reporters on her plane that Trump has ”urged the Russians to hack more, and, in particular, hack me, and he has generally parroted what is a Putin-Kremlin line.” The allegation against Russia by U.S. intelligence officials “raises further questions about Trump,” Clinton added, “and I think those are questions the American people should be asking and answering.” The Republican nominee, she said, has “very early on allied himself with Putin's policies … And he furthermore has praised Putin, he seems to have this bizarre attraction to dictators, including Putin.”
» Ironically, Hillary's comments came just hours after the Washington Post joined in on the accusations on “Russian plan[s] to disrupt November elections.” The report came despite a U.S. intelligence official cautioning the Post that there is no “definitive proof of such tampering, or any Russian plans to do so.” U.S. intelligence and law enforcement agencies are investigating what they see as a broad covert Russian operation in the United States to sow public distrust in the upcoming presidential election and in U.S. political institutions, intelligence and congressional officials said. The aim is to understand the scope and intent of the Russian campaign, which incorporates cyber-tools to hack systems used in the political process, enhancing Russia’s ability to spread disinformation.
» A Russian influence operation in the United States “is something we’re looking very closely at,” said one senior intelligence official who, like others interviewed, spoke on the condition of anonymity to discuss a sensitive matter. Officials also are examining potential disruptions to the election process, and the FBI has alerted state and local officials to potential cyberthreats. The official cautioned that the intelligence community is not saying it has “definitive proof” of such tampering, or any Russian plans to do so. “But even the hint of something impacting the security of our election system would be of significant concern,” the official said. “It’s the key to our democracy, that people have confidence in the election system.” »
Là-dessus, passons à TheDuran.com, le nouveau site d’Alexander Mercouris. (On notera précisément, car c’est important, que les deux sites, ZeroHedge.com et TheDuran.com, sont deux sites qu’on peut sans le moindre doute classer “antiSystème” mais qui doivent être également considérés comme très sérieux ; c’est-à-dire, rien à voir avec ceux qui, il y a quelques années, étaient accusés avec mépris d’être complotistes.) S’appuyant sur certains éléments et sur la réflexion générale de ZeroHedge.com, TheDuran.com annonce le 7 septembre ce qu’il désigne comme le “Plan B” qui est le plan final pour faire élire Hillary (le “plan A” étant le cas, assez grossier et barbare, d’une victoire régulière et démocratique aux urnes) ; cela, après une description épique de la mobilisation-Système générale de Hollywood à Wall Street, à la presse-Système, aux greens de golf du président, en faveur du sauvetage d’Hillary Clinton qui est en train de couler style-Titanic/TGV. Cette agitation n’ayant pas l’air de donner vraiment des résultats, alors il y aura, – alors, il y a sans aucun doute le Plan B !
« Call it “Plan B”…It’s all being laid out, right at our feet . On Google and Facebook, during US late night shows, through CNN, MSNBC, the Washington Post and New York Times. It will be the final death of whatever was left of American democracy. [...]
...Plan B is in full effect. The polls are tightening…and tightening fast. Hillary’s August cushion has completely evaporated. Hillary spent August in hiding. People asked questions. “Where is Hillary?” When she did appear it was a disaster. She coughs without end. When she does manage to string two sentences together all she can do is toss around blame for her utter incompetence, on other people and shadowy entities (“Alt-Right?”).
» The “things” that Clinton talks about, that derail her holy liberal ascendance to the thrown, is Plan B in full effect…and everyone is in on it. Plan B was unnecessary in August, but now the numbers coming in have unnerved the establishment. It is time to make Hillary’s presidency a 100% guarantee.
» ZeroHedge points out that…
» Just a few short weeks after Hillary Clinton’s convention propelled her to an 8-point lead among registered voters in an early-August CNN/ORC Poll, Clinton’s lead has largely evaporated despite a challenging month for Trump, which saw an overhaul of his campaign staff, announcements of support for Clinton from several high-profile Republicans and criticism of his campaign strategy. Hillary on the other hand, has suffered from the latest FBI document release Snafu, which has further dented her credibility, while concerns about her health continue to spread among the general public. [...] Numbers never lie, and the recent polling numbers (tweak them as much as you want), show Trump surging, and Hillary imploding. Plan B time.
» When Donald Trump wins the US Election, the Russian hacker narrative will be disseminated on to the dumbed down, conditioned public. Media, internet, social…full on distribution. The title is already in place…“Russian hackers, under the control of the evil Vladimir Putin, have the capability to hijack US election systems, in order to secure a victory for Russian controlled candidate Donald Trump,” unnamed NSA officials said to CNN. Barack Obama will spring into action and declare the entire US election process “may have been” hacked. Evidence is not needed, and can always be given in the form of tweets and FB posts, without having to actually disclose hard facts (those will be marked “C” for classified).
» Obama then suspends the election results.
» The NSA, FBI, CIA begin investigations into the possible hack as disclosed by unnamed sources. The Justice Department, under the always reliable Loretta Elizabeth Lynch, certifies all findings from the investigation.
» Hillary Clinton is declared the winner.
» Priority number one, Russian aggression. Syria no-fly zones are imposed to challenge Russia’s strength in the Middle East. US Secretary of State Victoria Nuland activates neo-nazi terrorists cells to stir up false flag in Ukraine. Sanctions are ramped up. The bankrupt and corrupt European Union leaders do as President Hillary commands.
» America’s cancerous internal problems are washed away under an all out economic, military, and cyber attack against Russia. China, is next. Don’t think for even one minute that the plan to steal the US election, when Donald Trump wins, has not already begun. Russia is being positioned to kill two birds with one stone. Hand Hillary the election victory, and then give the new President the casus belli to confront Vladimir Putin. A final Hollywood showdown between good and evil…distracting the American public from the mounting problems at home.
» ZeroHedge lays out how Plan B is quickly unfolding… » (Suit l’extrait du texte de ZeroHedge.com cité ci-dessus.)
Aussitôt publié l’article de TheDuran.com, qui s’appuyait sur ZeroHedge.com, le même ZeroHedge.com l’a aussitôt publié à son tour, tendant ainsi à renforcer, sinon à confirmer (là, l’hypothèse est un peu trop forte), l’idée qu’il avait émise dans son article cité. C’est une technique classique, non seulement des complotistes et des “narrativistes”, mais du journalisme en général, de façon à renforcer son propre crédit, à crédibiliser l’information et à s’affirmer auprès du lecteur comme une source sérieuse. Loin de nous dans ce cas, – on verra plus loin pourquoi, – de dessiner l’ombre d’un reproche contre ZeroHedge.com, selon une technique qui peut être jugée vraiment très délicate dans l’absolu éthique du journalisme ; “loin de nous”, d’abord et surtout parce que la presse-Système, la CIA, tous les organes publics et privés du Système utilisent jusqu’à plus-soif cette méthode pour “blanchir” leurs informations. Il n’y a donc, au nom de l’efficacité de la lutte contre le Système (Delenda Est Systema), aucune raison de ne pas retourner contre le Système ses méthodes courantes depuis quinze ans (pour être vraiment très modeste et nous en tenir à la séquence métahistorique présente). Maintenant, il faut aller plus loin et développer quelques remarques.
La première de ces remarques est que les deux sites en question, ZeroHedge.com et TheDuran.com, sont comme on l’a dit des références sérieuses de l’antiSystème. L’utilisation de cette technique par eux ne signifie pas, à notre sens, qu’ils sont moins sérieux, mais que l’atmosphère hallucinée et surréaliste instaurée par le Système dans sa bouillie extraordinaire de narrative qu’est devenue l’information autorise désormais qu’on prenne moins de gants, sinon plus du tout... Ce point est d’autant plus accepté par nous-mêmes que, comme nous l’avons dit, à notre sens la réalité est absolument pulvérisée et qu’il ne reste plus, pour bien saisir le sens des choses, qu’à poursuivre sans fin ni répit l’enquête continuelle pour distinguer des vérités-de-situation.
Cette nouvelle vérité-de-situation, – c’est le cas de le dire, – charge le journalistes antiSystème de responsabilités fondamentales, c’est-à-dire de s’engager dans des hypothèses avec suffisamment d’ardeur et d’aplomb pour faire comprendre qu’il y croit suffisamment, notamment parce qu’il dispose de l’expérience et d’une intuition pour son travail, pour que ces hypothèses soient considérées comme proches du vrai. (On ne parle pas des zombies-Système qui écrivent dans la presse, qui écrivent comme des robots n’importe quoi en se recopiant les uns les autres ; aucun intérêt de parler à l’un ou l’autre de la vertu de responsabilité, – même une perle à un cochon recevrait un accueil plus digne et quelque appréciation juste de la valeur de la chose.)
Cela ne signifie pas que nous soyons adepte du “complotisme” en tant que tel. Pour nous, le “complotisme” est un concept inventé pour caractériser des comportements, souvent excessifs, parfois mentalement perturbés ; en fait, nous voulons dire qu’il n’y a aucun rapport entre “complotisme” (voir des complots partout et surtout, préjuger sinon affirmer leur réussite) et “complots” (il y a constamment des complots et très, très peu réussissent, et quand ils réussissent on sait très, très rarement que la réussite vient d’un complot). Ce cas vaut pour la situation “normale” du monde. Aujourd’hui, nous ne sommes pas dans une situation “normale”. Il n’y a plus de réalité, il y a des narrative et des vérités-de-situation.
De notre point de vue, les narrative du Système sont nécessairement des complots, ou plutôt la situation du monde est exclusivement perçue comme complot puisqu’il s’agit d’expliquer rationnellement des situations à la fois inexistantes et mensongères. A moins de se démentir aussitôt (“Ce que je viens dire est faux”), il y a narrative prolongée et déterminisme-narrativiste, et donc “complot” pour lui donner quelque crédit, et alors le “complotisme” devient une sorte d’idéologie opérationnelle de la narrative. Ce que Clinton/DNC & toute la bande nous disent sur Trump-Poutine depuis fin-juillet, c’est une narrative qui a nécessairement besoin d’un complot pour exister. On ajoutera qu’il est très probable, non pas qu’ils y croient aussitôt, mais qu’ils parviennent très rapidement à y croire collectivement dur comme fer ; cela vaut évidemment bien plus sûrement dans l’atmosphère des psychologies épuisées par leur fonctionnement paroxystique et l’épuisement intellectuel que cela implique, notamment selon le processus du phénomène de groupthinking des bureaucrates multiplié par dix, à cause de l’atmosphère hystérique de la campagne, et amplifié encore par la perception sans cesse grandissante de l’importance accessoire de la réalité.
Dans cette mesure, ce qui a été développé conjointement par ZeroHedge.com et TheDuran.com, d’ailleurs à notre sens sans aucune consultation préalable d’aucune sorte (le croire risquerait de faire verser dans le “complotisme” initial) mais plutôt conformément à la navigation interne extrêmement dense entre les sites de la presse-antiSystème, a donc un pourcentage non-négligeable de rencontrer une vérité-de-situation. Si ce n’est directement le cas, d’une façon générale l’idée du “Plan B” est inspirante à bien des égards : elle peut pousser les Clinton/DNC & Cie dans leur état de quasi-transe à s’intéresser à cette formule, ce qui constituerait à tous les coups la mèche idéale pour faire exploser la situation interne aux USA...
(Contrairement aux craintes de certains qui verraient dans une telle hypothèse le type même de provocation pour installer une dictature/État-policer, etc., – conception conforme au “complotisme” qui dit rarement sinon jamais le vrai, – nous pensons qu’un tel développement conduirait au contraire, sans le moindre doute, au chaos interne et au risque de la désintégration des USA, tant les structures de ce pays sont divisées en plus d’être organiquement fragiles. Croirait-on par exemple que la police de Dallas, qui s’est fait tirer dessus par un sniper plus ou moins proche du group BlackLiveMatters (BLM) répondrait à l’injonction fédérale de réprimer des manifestations en faveur d’un candidat “déclassé” [Trump] qui a constamment défendu la police contre les émeutiers, notamment contre BLM ? A-t-on jamais entendu parler du phénomène de sédition dans les forces de l’ordre, surtout dans un pays où l’autorité est, dans la situation présente, si fractionnée et si corrompue ? Etc.)
Mis en ligne le 8 septembre 2016 à 10H49
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