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894Les interventions de Tony Blair n’ont pas suffi. La réponse de l’administration a été un nyet catégorique. Le moteur Rolls-Royce/GE F136, qui devrait être mis en compétition avec le moteur F135 de Pratt & Whitney pour équiper la version STOLV du JSF (le F-35B), est abandonné par le Pentagone. Le budget qui lui était alloué a été supprimé, selon des informations officieuses qui paraissent bien fixées désormais, à quelques jours de la présentation au Congrès du budget FY2006 du Pentagone.
La seule chance qui reste pour le moteur Rolls Royce, c’est que les délégations des États où se trouvent les usines GE qui est associé à Rolls, parviennent à restaurer les fonds dans le budget lors de l’examen du Congrès. Ce n’est pas assuré, dans la mesure où des compensations peuvent être prévues pour General Electric. Le seul argument sérieux en faveur d’une restauration des fonds est celui de la concurrence (du monopole): si GE, à la suite de cette décision, abandonne le domaine du moteur d’avion de combat, Pratt & Whitney resterait seul motoriste américain du domaine. D’autre part, il est certain que le budget FY2006 sera chaudement discuté au Congrès, ce qui peut favoriser une restauration du budget.
En attendant, les Britanniques se trouvent dans une position encore plus dramatique dans le dossier JSF qui les oppose aux Américains. Ici, c’est l’agence Associated Press (sur le site CTV.CA) qui présente le prochain budget, à partir de documents officiels auxquels elle a eu accès : « One plan would eliminate funding for an alternative engine for the Joint Strike Fighter, the military's next-generation combat plane. [...] The Joint Strike Fighter engine is being built by General Electric and England-based Rolls Royce, and the plan to dump them as suppliers has triggered intense lobbying, including a handwritten note from British Prime Minister Tony Blair to Bush.
» On the homefront, the close to $2 billion cut would hit General Electric engine plants, and possibly jobs, in Ohio and Massachusetts and a Rolls Royce plant in Indiana. “This is a big question for GE,” said Loren Thompson, military analyst with the Lexington Institute think tank. “They could get shut out of the fighter engine business over the next 10 years.”
» The proposal would benefit Connecticut-based Pratt & Whitney, which got the original contract for the Lockheed Martin aircraft, and delivered its first engine last month. GE spokesman Dan Meador said the alternate engine program provides competition for Pratt & Whitney, helping to drive down costs while also providing a back-up if problems arise. “It's very important to GE and Rolls Royce, and we're performing well,” he said. »
Mis en ligne le 28 janvier 2006 à 16H06