Crise climatique : les républicains restent très sceptiques en songeant aux “flatulences des dinosaures”

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Depuis l’arrivée des démocrates à la tête du Congrès US le 7 novembre dernier, et depuis divers événements comme le rapport Stern, la question de la crise climatique semble avoir franchi un nouveau pas : cette crise étant admise, comment lutter contre elle? Il semble que, pour les républicains au Congrès, ce ne soit pas complètement le cas.

L’intérêt du texte de Richard Monastersky et Jeffrey Brainard, sur ConsortiumNews.com ce 22 février, c’est de nous montrer combien cette question reste très polémique, combien elle est hautement politisée, combien nombre de parlementaires républicains restent très hostiles à la poussée actuelle de lutte contre la crise, voire sceptiques à l’égard du fait de la crise elle-même ou de la place de l’action humaine dans cette crise.

Le texte concerne une audition semble-t-il mémorable, à la Chambre des Représentants le 8 février dernier. On y entend le député W. Todd Akin, un républicain du Missouri, demander : «Is it so bad if it gets warmer?» ; ou bien le républicain Dana Rohrabacher (ancien speechwriter de Reagan) de Californie évoquer les périodes anciennes de changement climatique et suggérant que certaines d’entre elles ont pu être largement influencées «by dinosaur flatulence».

Ce texte montre combien l’opposition idéologique, la distorsion partisane et l’absence complète de culture civique autant que scientifique, le mépris du bon sens marquent le débat politique à Washington. Il est introduit de cette façon par l’éditeur du site :

«After the Nov. 7 elections, many observers believed Republicans would moderate some controversial positions, from the Iraq War to their resistance to the science on global warming. But one of the surprises of the past few months is how many Republicans — from President George W. Bush to leaders of the new congressional minority — have stuck to their guns and dug in their heels.

»In this guest essay, Richard Monastersky and Jeffrey Brainard look at the hostile reaction that global warming scientists got from key House Republicans during a hearing in February…

»When Congress starts discussing the climatic effects of dinosaur farts, it treads on dangerous territory, given members' own reputations for producing hot air. But Rep. Dana Rohrabacher of California bravely ventured into that sensitive subject on Feb. 8, during a heated hearing on global warming in the House Committee on Science and Technology.

»In the three-hour session, members quizzed four scientists who had helped oversee a report issued by the Intergovernmental Panel on Climate Change, better known as the IPCC.

»While much of the hearing centered on technical aspects of climate science, the session produced some dramatic scenes of political theater, including a rare appearance by the speaker of the House of Representatives, Nancy Pelosi of California, before the committee.

»The fireworks underscored how politically charged the issue of climate change remains, even as several formerly skeptical members of Congress said they were now convinced that the problem is real.»


Mis en ligne le 24 février 2007 à 05H37