… D’ailleurs, Blair, même en vacances, a senti le vent du boulet

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L’intervention, rapportée par Simon Walters du Daily Mail, de la “source” proche de Downing Street s’explique principalement par le sentiment que Tony Blair a désormais de la situation politique. Le même article du Daily Mail ne manque pas d’annoncer que Blair n’a pu empêcher une réunion de la commission des affaires étrangères des Communes, le 13 septembre, sur sa politique durant la crise du Liban.

« Foreign Affairs Minister Kim Howells, who has criticised Israeli attacks on women and children, is to be summoned before an emergency meeting next month of the Labour-dominated Commons foreign affairs select committee. (…)

» The decision by the foreign affairs committee to stage its emergency debate on September 13 — after Mr Blair opposed calls for a full recall of Parliament — is a further reflection of backbench unrest. »

Effectivement, la première intention de plus d’une centaine de parlementaires travaillistes, en révolte ouverte contre Blair, était d’obtenir une session extraordinaire complète des Communes. Mais cette demande valait surtout en cas de continuation des combats au Liban. Le cessez-le-feu en a réduit l’urgence et la nécessité, et Blair a pu obtenir que cette demande soit annulée. Mais il n’a pu empêcher cette réunion de la Commission, qui sera largement suivie et commentée.

Tout cela, — les confidences de la “source” et la réunion de la Commission — montre combien Blair est aujourd’hui sur la défensive. La révolte à l’intérieur du parti travailliste et jusqu’à l’intérieur de son gouvernement (Prescott) est très sérieuse. La situation politique intérieure est aujourd’hui très délicate pour Tony Blair et elle peut échapper à son contrôle à tout moment, comme par exemple lors du prochain congrès du parti travailliste.


Mis en ligne le 21 août 2006 à 06H11