Dame Greta et la chasse au petit blanc

Les Carnets de Nicolas Bonnal

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Dame Greta et la chasse au petit blanc

Avant d’évoquer la Greta, un rappel.

De tous les côtés on chasse le petit blanc. Il est macho, facho, blanco (dixit Manu Valls), réac, catho, chétif insecte excrément de la terre. Il a créé la démocratie et le monde industriel dont toutes et tous profitent, maintenant il faut l’exterminer, avec Bach et Mozart. Voyez comment Goldberg en parle dans son fascisme sociétal. Goldberg prophétise : le blanc sera le juif du vingt-et-unième siècle. Au point où nous en sommes, les camps ne sont qu’une question d’années, de décennies. Ne faudra-t-il pas empêcher le « féminicide » préventivement ?

J’exagère ? On se voit pour en reparler dans vingt ans ou avant. D’ici là j’aurais filé avec ma femme : fly, you fools !, comme dit Gandalf à ses compagnons dans la caverne, au moment de sombrer. On est plus ou moins à ce moment dans la lutte contre l’anneau de leur pouvoir hystérique et tentaculaire.

 Les élites cooptées et indéboulonnables ne savent plus comment s’en débarrasser, de lui et de Poutine et du Donald, qui incarnent ce souverainisme facho, macho, réac (faut se répéter, on n’a plus trop de mots…) et bien entendu antisémite. En Italie on veut abolir la famille, en France tout le reste. Ce pape antéchristique se fout de la famille, et les cathos qui restent applaudissent : l’important c’est le migrant et la pacha Mama. Le reste peut crever, et d’ailleurs ils n’étaient que mille autour de ce zombie blanc à Rome pour célébrer l’immaculée conception avec des propos caverneux, impropres et lamentables.

L’Espagne va se débarrasser de son hispanité. Le premier gouvernement d’extraction socialo-sociétal-Soros, d’ailleurs non élu, et devant liquider le pays… 

Je reconnais ici aussi (on me le reproche !) que les gens n’ont et n’auront que ce qu’ils méritent. On finira comme à l’âge des cavernes, a rappelé Poutine. Et aussi peu nombreux. Il y a toujours trop de collabos et j’ai déjà montré comment nous en sommes arrivés là à partir des Lumières, de Balzac, Poe ou Tocqueville. Le Français est parfaitement enthousiaste a dit Céline avant la raclée de juin 40.

J’ai aussi rappelé la face féministe de ce terrorisme d’Etat qui laisse les belles blondes se faire violer par milliers en Scandinavie. C’était avec Chesterton qui a vu le péril tout-puissant en Amérique, péril qui était présent dès le milieu du dix-neuvième siècle. D’ailleurs lisez Margaret Mitchell et son autant emporte le ventre (celui de la femme) en ce sens : pousser les mâles blancs à se tuer pour créer enfin la société féministe et multiraciale dont nous tirons un si grand profit.

« Elle n'avait ni la vie facile ni heureuse, mais elle ne s'attendait pas à mener une vie facile et, si son existence n'était pas heureuse, c'était là le lot des femmes. Le monde était fait pour l'homme et elle en acceptait l'ordonnance. L'homme était maître du domaine, la femme l'administrait. L'homme s'attribuait tout le mérite d'une bonne gestion, la femme louait l'habileté qu'il avait déployée. L'homme mugissait comme un taureau quand il s'était enfoncé une écharde dans le doigt, la femme étouffait les plaintes de l'enfantement de peur de le déranger. Les hommes étaient grossiers et s'enivraient souvent. Les femmes ignoraient les écarts de langage et mettaient les ivrognes au lit sans un mot de reproche. Les hommes étaient brutaux et ne cachaient pas leurs sentiments, les femmes étaient toujours aimantes, gracieuses et miséricordieuses. »

Quelle détestation, pas vrai ? Idem pour la case de l’oncle Tom ou les choquantes

J’écrivais ici-même il y a quelques années à propos de la crèche décrite jadis par Chesterton :

« La trique dans une main, les sucreries dans l’autre. Les peuples en Europe sont en effet toujours traités comme des enfants, et menacés s’ils se montrent récalcitrants. Les arguments des élites reproduisent en continu cet autoritaire schéma matriarcal.

Lagarde est là pour financer l’Ukraine, Ivanka pour inspirer la guerre, Merkel la soumission et le TTIP, Theresa May les retrouvailles avec les USA. Le fascisme à la sauce mondiale prend un visage féministe. Car le féminisme est une métastase du totalitarisme postmoderne. On retrouve comme toujours Tocqueville et son pouvoir prévoyant, tutélaire et doux, qui cherche à nous fixer dans l’enfance.

Ces froides fonctionnaires sans enfant remplissent nûment leur tâche ingrate, oubliant au passage que l’homme a été créé égal à la femme, l’électeur à son élu. »

Paul Craig Roberts écrivait récemment :

« La situation des viols est incontrôlable en Suède et en Norvège. En réalité, les femmes sont violées au coin des rues et sur les ferry-boats, malgré la présence d’autres personnes qui craignent d’intervenir à cause de la violence des envahisseurs immigrés ou par peur d’être accusées de délit de haine pour avoir porté atteinte au plaisir des immigrés envahisseurs. Comme les viols commis par les migrants envahisseurs sont rarement punis, récemment le viol d’une jeune suédoise a été diffusé en direct sur Facebook.

La Suède a le taux de viol le plus élevé de tous les pays, à part le Lesotho. La Norvège se classe au 10ème rang, ce qui est extrêmement élevé puisqu’on compte environ 200 pays. De plus, à peine un viol signalé sur dix est pris en compte en Norvège. Si le taux de viol en Norvège prenait en compte tous ceux qui sont signalés, il serait le plus élevé au monde.

En Suède et en Norvège, les responsables féministes du gouvernement sont plus déterminées à protéger les envahisseurs immigrés qu’à empêcher le viol des femmes. La raison probable est que ces gouvernements ne veulent pas reconnaître l’échec total de cette politique qui leur a attiré de nombreuses mises en garde. Ces gouvernements protègent les violeurs pour se protéger.

Pourquoi les gouvernements occidentaux favorisent-ils les envahisseurs immigrants contre les citoyens respectueux des lois ? »

On aura compris que le féminisme déteste les blancs, blanches y compris avant tout. Et c’est ce qui nous ramène à Greta.

Laurent Alexandre est parfois agaçant, ce n’est pas la question. Le fait qu’il soit insulté par sa scandaleuse fiche Wikipédia nous le rend sympathique. Il déclarait à Atlantico.fr, du courageux Serge Federbusch :

« D’emblée, une chose étonnante est que ce discours a été écrit, ce qui montre bien que les spin-doctors (ou communicants) qui manipulent Greta Thunberg se sentent tout puissants. Ils se permettent de dire que le CO2 n’est pas leur objectif contrairement au fait de mettre la société occidentale – responsable de tous les maux de la terre - à mort. Ils ont tout de même dit que la crise climatique est liée au patriarcat raciste, colonial, oppressif et qu’il est nécessaire de le démanteler. C’est un discours trotskiste, révolutionnaire au sens propre du terme et il est très étonnant de voir ce passage à l’acte car ils vendent la mèche alors que jusqu’à présent ils n’ont jamais dit quel était leur véritable agenda. On est passé en réalité de la défense des coquelicots à la volonté de détruire l’homme blanc, hétérosexuel, chrétien et européen. »

Et d’ajouter :

« C’est un discours qui fait de l’homme blanc hétérosexuel et père de famille le responsable de la totalité des malheurs sur terre. C’est une énorme faute de communication car on ne peut plus dire après un tel écrit «je ne m’occupe que de la science, du CO2, de la réalité scientifique ». C’est un discours politique extrémiste, masochiste pour l’Europe, qui est rendue responsable de tout ce qui ne va pas sur terre. »

Le bolchévisme féministe est nordique, protestant et américain à l’origine. En Europe ex-catholique il fait des ravages. Emmanuel Todd disait lui en couvrant les musulmans « L'Amérique, dont le féminisme est devenu, au cours des années, de plus en plus dogmatique, de plus en plus agressif, et dont la tolérance à la diversité effective du monde baisse sans cesse, était d'une certaine manière programmée pour entrer en conflit avec le monde arabe, ou plus généralement avec la partie du monde musulman dont les structures familiales ressemblent à celles du monde arabe, ce que l'on peut nommer le monde arabo-musulman. »

En y pensant, je crois que je finirai en Europe de l’Est ou dans un pays musulman, ce sera moins dangereux qu’en macaroni ou en Italie. Voyez les chiffres : moins de meurtres, moins de criminalité et moins de suicides. Parlez-nous après de leur barbarie, aux musulmans ? Il est vrai que si on amène une guerre civile avec des guerriers de la liberté à l’appui… il semble d’ailleurs que la culture du chaos soit telle en occident qu’il faille y imposer partout une guerre civile – ou incivile. On ronchonnera entre deux égorgements…

Emmanuel Todd ajoutait juste après :

« Il y a quelque chose d'inquiétant à voir une telle dimension devenir un facteur structurant des relations internationales. Ce conflit culturel a pris depuis le 11 septembre un côté bouffon et à nouveau théâtral, du genre comédie de boulevard mondialisée. D'un côté, l'Amérique, pays des femmes castratrices, dont le précédent président avait dû passer devant une commission pour prouver qu'il n'avait pas couché avec une stagiaire ; de l'autre, Ben Laden, un terroriste polygame avec ses innombrables demi-frères et demi-sœurs. Nous sommes ici dans la caricature d'un monde qui disparaît. Le monde musulman n'a pas besoin des conseils de l'Amérique pour évoluer sur le plan des mœurs. »

Espérons qu’on en reste au stade théâtral. Mais qui pensait en regardent le bouffonnant/théâtral dictateur de Chaplin que l’original envahirait Tchéquie, Pologne, Russie, Ukraine et massacrerait des dizaines de millions de personnes ?

Rappelons avec Goldberg que les féministes nazies expliquaient l’infériorité physique de la femme par le fait que ces salauds d’hommes les avaient privées de nourriture pendant des millénaires, alors qu’ils sortaient pour chasser... Cela me rappelle ces universités sociétales en Amérique où on nous explique que les noirs ont inventé la technologie en Égypte, et qu’on leur a tout piqué ensuite ! C’est Harold Boom qui nous disait que les carottes étaient cuites sur les campus dès 1959 !

Avec des arguments comme ça, on ne risque plus la discussion argumentative. Elle rappellerait la Grèce et son univers d’esprits blancs trop polluants…

 

Bibliographie

Jonah Goldberg – Liberal Fascism

Chesterton – What I saw in America

Atlantico.fr

Emmanuel Todd – Après l’empire

Nicolas Bonnal – Nietzsche et la guerre des sexes

Paulcraigroberts.org