dde.crisis sur Copenhague, les deux crises eschatologiques et notre psychologie

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Mis en ligne depuis ce matin, sur ce site pour nos abonnés à ce service, sur notre site partagé de libraire en ligne edde.eu (vente par numéro), le numéro du 10 janvier 2010 de dde.crisis.

Ci-dessous, on trouvera le sommaire de la rubrique dedefensa, qui s’attache à différents aspects de notre crise générale à partir du sommet de Copenhague de décembre 2009 sur la question de la lutte contre la crise de l’environnement, de l'échec de ce sommet qui est celui de la global governance, de l’apparition de la possibilité de mouvements prenant en compte la crise générale hors des structures de direction politique devenues impuissantes. Ces différents phénomènes mettent en évidence combien la crise actuelle, qui est de plus en plus identifiable comme la crise terminale de notre “deuxième civilisation occidentale”, est composée de deux crises eschatologiques directement liées et s’alimentant l’une à l’autre: la crise eschatologique de l’environnement et la crise eschatologique du système. Dans ce dernier cas, la totale perte de contrôle du système par ses directions justifie d’effectivement d’identifier la crise du système comme “eschatologique”. La conscience de ces crises nous parvient, non par l’information et la communication officielles, qui sont totalement paralysées dans un travail de propagande nihiliste consistant à nier, le dos au mur, l’évidence de ces mêmes crises, mais par “la porte de derrière” de notre conscience que constitue l’accès direct à nos psychologies, et la marque de plus en plus puissante faite sur nos psychologies par ces crises. Ainsi, sans aucune communication officielle et même contre la communication officielle, à partir de psychologies alimentant des jugements adéquats, créons-nous nous-mêmes nos propres canaux de communication et entretenons-nous nous-mêmes des appréciations qui prennent en compte et affirment la réalité de ces crises eschatologiques.

Sommaire de cette rubrique dedefensa de dde.crisis du 10 janvier 2010:

« Etat des crises du monde. • Retour sur la conférence de Copenhague sur la crise environnementale dans son ensemble, avec la mise en évidence de l’antagonisme entre la crise du monde et notre système de civilisation, et la transformation de la structure crisique en une “spirale de crise”. (Page 2) • La conférence de Copenhague constitue une marque convaincante de l’échec de la “global governance”, voire l’acte de décès de cette conception qui constitue la projection exécutive de la globalisation. (Page 3) • Une des réactions les plus remarquables à l’échec de la conférence de Copenhague, l’affirmation d’un courant nommé “localisme” qui tourne le dos au pouvoir politique suprême et à la dimension centralisatrice et globalisatrice à laquelle il sacrifie. (Page 4) • Question sur le localisme: s’agit-il d’un courant qu’on pourrait qualifier d’“antimoderne”, selon la définition que développe André Compagnon dans son livre sur ce courant original de la littérature et de la pensée françaises? Dans tous les cas, les élites politiques y sont insensibles et se trouvent dépassées par cette évolution. (Page 4) • La conférence de Copenhague et le désordre qui l’a accompagnée ont mis en évidence qu’il y a désormais deux crises eschatologiques (crises hors du contrôle humain): la crise de l’environnement et la crise du système. (Page 5)

»La structure devenue spirale • A côté de la crise eschatologique de l’environnement, la réalisation qu’il y a une crise générale du système (de notre “deuxième civilisation occidentale”) et qu’elle est elle aussi eschatologique s’accompagne de la réalisation de la tendance accélérée au destructivisme de ce système. (Page 6) • Bien plus qu’une “prise de conscience” exprimée d’une façon politique, la réalisation de l’aspect eschatologique de la crise du système est un processus qui est en train d’imprégner la psychologie collective. (Page 7) • Comment se concrétiserait l’hypothèse d’une prise en compte de la réalité des deux crises eschatologiques par la psychologie plus que par la pensée et le jugement? (Page 8) • Le plaidoyer pour l’importance que nous apportons à la psychologie dans l’évaluation de la réalité et des effets de la crise de civilisation et des deux crises eschatologiques: la psychologie est-elle “la porte de derrière” pour notre prise de conscience de la crise? (Page 9)»


Mis en ligne le 10 janvier 2010 à 14H49