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7939 janvier 2025 (15H50) – Il m’arrive plus souvent qu’on ne croit, de jouer avec moi-même au “voyant”. D’une façon générale, je vous épargne ces escapades, par simple courtoisie et sens de l’extrême possibilité-probable du ridicule. Aujourd’hui, j’y sacrifie, – et d’ailleurs plus qu’au “voyant”, je parlerais d’une vision du symbole nous indiquant les heurts de la marche de l’histoire, lorsqu’elle se fait métahistoire.
Chacun doit savoir, avec plus ou moins d’intérêt et de précision, le fantastique incendie qui ravage les alentours de Los Angeles, et jusqu’à quelques points essentiels de l’immense mégapole elle-même. De Hollywood Boulevard ou de Sunset Boulevard, on voit les énormes volutes de fumées de l’incendie tout proche, qui assombrissent le jour comme un crépuscule sans fin.
Non seulement dans l’histoire de la de Californie mais dans celle des Etats-Unis, cet incendie aux multiples départs de feu est présenté comme la plus grande catastrophe de cette sorte (un incendie de région activé par des conditions météorologiques exceptionnelles, – un ouragan, habituellement accompagné de pluies, mais cette fois sans pluie et un vent d’autour de 150km/h, sur une région en sécheresse permanente). On peut suivre l’évolution de la catastrophe sur divers sites (‘Breitbart.News’, ‘ZeroHedge.com’), avec des photos extraordinaires des dégâts causés à une ville et à un symbole qu’on jugeait intouchables.
L’atmosphère surchauffée, avec des mesures folles prises dans l’urgence extrême (130 000 personnes évacuées) l’est aussi au niveau politique. La politique du maire, comme celle du gouverneur de l’État Newson, – tous hyper-progressistes et hyper-Woke, – est largement dénoncée, avec le rappel de coupures de budget des services publics de sécurité et du corps des pompiers pour transférer de l’argent vers l’aide aux immigrants. Certains avaient fait une prévision (ici enregistrée au cours d’une émission de radio de Joe Cogan en juillet 2024) dans le sens d’une catastrophe très proche. D’autres vont un pas plus loin, jusqu’à faire de cet événement monstrueux une attaque terroriste...
« Les incendies de Los Angeles ressemblent à du terrorisme.
» 1.Palissades
2. Pasadena
3. Sunset
4. Studio City» Ces endroits sont à des kilomètres les uns des autres. Êtes-vous censé croire que le vent téléporte un feu à des kilomètres de distance, mais jamais à mi-chemin ?
» Trump sera président dans seulement 10 jours environ.
» Inutile d’en dire plus. »
C’est aussi un coup formidable de plus porté à Hollywood, notamment avec l’un des points d’incendie le plus intense sur les rivages de Palissades où se trouvent de nombreuses résidences de stars. Trump a estimé que les compagnies d’assurance n’auraient pas assez d’argent pour rembourser toutes ces destructions évidemment couvertes à cet égard. L’affaire intervient après les désordres qui ont déchiré Hollywood depuis une dizaine d’années
• avec la déferlante ‘MeToo’ puis le wokenisme incorporé jusqu’aux excès les plus ridicules dans les productions cinématographiques depuis 2015 ;
• avec le soutien à Joe Biden et aux démocrates plongés dans leur gauchisme culturel jusqu’à l’étouffement, accompagné d’une obligation d’une haine militante incroyable à l’encontre de Donald Trump ;
• avec la victoire de Trump qui a conduit à un virage complet des studios qui sont en train de se débarrasser à très grande vitesse de leur antitrumpisme, comme les grands patrons des High Tech, type Zuckerberg ;
• avec des déclarations insultantes pour le public qui a voté Trump de grands noms du cinéma, et les ruptures de contrat des studios s’ensuivant avec des hyper-vedettes comme De Niro, Clooney, Julia Roberts, etc.
Il y a là également une dimension culturelle et politique d’une extrême importance. Un affaiblissement de Hollywood à un tel point, dans tabnt de domaines divers, jusqu’à une quasi-déconstructuration, c’est une menace grave contre l’“hollywoodisme” qui est le bras armé le plus puissant en influence de la doctrine de l’américanisme. Cela implique un signe d’une force peu commune d’une mise en cause de la puissance de la communication de l’américanisation.
Dans le contexte où l’on se trouve, ne vous étonnez pas si je fais l’hypothèse que cet énorme événement, aux interprétations nécessairement si diverses, porteurs de toutes les croyances et de toutes les convictions, – de tout ce qu’on appelle “les émotions”, –s’impose symboliquement, et peut-être exactement du point de vue chronologique, comme le point d’orgue de l’effondrement de l’Amérique, – à dix jours de la prestation de serment de Trump”, comme dit l’autre.
Je m’attarde à cette hypothèse simplement parce que, pour moi, le début opérationnel de la crise fondatrice de la désagrégation des Etats-Unis s’est produite à Los Angeles également, il y a vingt-huit ans. C’est dans tous les cas à partir de cet événement des grandes émeutes si singulières et si inhabituelle par rapport au standard de cette sorte d’événement, de la symbolique “Cité des Anges”, que j’ai daté le commencement de la GrandeCrise pour l’Amérique et par conséquent pour nous tous et toute notre civilisation.
Voyez le 17 juillet 2022, où je rappelais une fois encore cette limite extrême, pour moi, du début de la chose, – laquelle, ainsi, annoncerait sont achèvement catastrophique dans le « Chaos de l’Enfer » (‘ZeroHedge.com’) de Los Angeles-Hollywood :
« Aujourd’hui, le monde dans la communication, les indépendants-résistants comme je les appelle nouvellement (ne trouvez-vous pas que cela sonne comme les fameux “indépendants-paysans”, les proches de Pinay je crois, dans les années 1950), ou bien les antiSystème et les “dissidents” plus classiquement, tout comme ceux d’en face, les “Soumis”, les “Système”, les élites-zombies, – tout le monde dans la communication parle d’effondrement, de fin de civilisation, de Fin des Temps, toutes ces sortes de choses. Moi-même, je ne m‘en prive pas, et cela est pour dire que j’en ai toujours parlé, que je n’ai parlé que de cela, convaincu dès l’époque du début de ce site en 1999-2000 (et d’ailleurs avant, dans la lettre d’Analyse dd&e, dès 1992 et les émeutes de Los Angeles), de l’inéluctabilité de ce destin dans notre temps courant. »