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43927 juin 2011 — On débat largement aujourd’hui, in fine et de facto, à la fois de la signification du mot “guerre” et de la définition du phénomène de “la guerre”. Nous dirions que le deuxième point est enfanté par le premier, comme une obligation de la logique mais imposé par une circonstance sémantique faussaire. En d’autres mots, les obligations de subversion sémantique qui touchent systématiquement nos directions politiques incitent par nécessité à un débat sans la moindre substance sur la définition du concept de “guerre”.
Deux circonstances récentes, qui vont paradoxalement en sens inverse, ont mis en évidence ce “débat”. Ces deux circonstances sont en totale contradiction : l’une implique de facto l’extension du concept de “guerre”, l’autre implique in fine la contraction du concept de “guerre”. Le résultat est un désordre considérable, qui rend encore plus vulnérable notre pensée, c’est-à-dire la pensée-Système, en lui ôtant toute consistance et toute logique ; il s’agit d’une pensée qui se révèle sans substance et sans essence, – une “pensée” qui flotte dans un éther qui n’a plus aucune signification, une “pensée” utilitaire qu’on peut traiter comme un mouchoir en papier, – cela sert une fois, ensuite à la poubelle.
• Le premier fait consiste en une poussée conceptuelle du Pentagone pour faire de la “cyberguerre” un nouveau domaine conceptuel de “la guerre”, par le biais d’une déclaration selon laquelle une cyberattaque est un casus belli autorisant l’emploi de tous les moyens en riposte de la chose militaire. Nous avions étudié le cas le 1er juin 2011. Nous observions notamment :
«Il y a une volonté manifeste de faire entrer la cyberguerre dans un cadre légal, celui des traités divers existants, ce qui est une démarche majeure de légalisation qui promet des complications absolument dévastatrices. Certes, cette “légalisation” se fait dans un monde en plein processus de destruction de la légalité fondamentale. Mais le Système, qui préside à cette destruction du cadre légal général, entend continuer à affirmer une légalisation absolument factice sur les matières technologiques d’agression, notamment pour justifier la poursuite du développement de ces matières : quelle meilleure justification de la poursuite d’un processus que de l’“enfermer” dans un cadre légal, – puisqu’ainsi c’est d’abord le processus qu’on légalise?»
(La remarque sur le processus en cours de “destruction de la légalité fondamentale” renvoyait notamment à un de nos textes, du 16 mai 2011 et à une réflexion de Tom Engelhardt du 30 mai 2011. Ces deux références s’appuient notamment et principalement sur le cas de la “liquidation” de ben Laden, le 2 mai 2011.)
• Le deuxième fait renvoie au débat implicite sur une définition de la guerre, développé à l’occasion de la querelle entre l’exécutif et le législatif, à Washington, concernant le contenu du War Powers Act. Le “débat implicite” est en réalité une occurrence absolument faussaire, comme le montrait le député Ron Paul, puisque absolument sollicité par le besoin de l’administration Obama de justifier son refus de soumettre son engagement dans le conflit libyen à la sanction du War Powers Act. L’occasion a néanmoins été saisie par Jonathan Shell, le 21 juin 2011, et Tom Engelhardt, le 23 juin 2011, tous deux sur Tomdispatch.com, de débattre à propos de l’étrange définition de “la guerre” impliquée par l’argumentation de l’administration Obama à cette occasion.
Schell écrit notamment (les soulignés en gras sont de l’auteur) : «American planes are taking off, they are entering Libyan air space, they are locating targets, they are dropping bombs, and the bombs are killing and injuring people and destroying things. It is war. Some say it is a good war and some say it is a bad war, but surely it is a war.
»Nonetheless, the Obama administration insists it is not a war. Why? Because, according to “United States Activities in Libya,” a 32-page report that the administration released last week, “U.S. operations do not involve sustained fighting or active exchanges of fire with hostile forces, nor do they involve the presence of U.S. ground troops, U.S. casualties or a serious threat thereof, or any significant chance of escalation into a conflict characterized by those factors.” »
«In other words, the balance of forces is so lopsided in favor of the United States that no Americans are dying or are threatened with dying. War is only war, it seems, when Americans are dying, when we die. When only they, the Libyans, die, it is something else for which there is as yet apparently no name. When they attack, it is war. When we attack, it is not.»
Dans son texte, Schell met en évidence la pensée fondamentalement faussaire et subversive de l’administration Obama dans cette occurrence… Mais elle est faussaire et subversive par rapport au langage, c’est-à-dire par rapport à la conceptualisation de la réalité. Comme le suggère Schell, il s’agit d’une “guerre faite au langage” pour éviter d’avoir à parler de “la guerre” en soi, – ou pour transformer l’essence de “la guerre en soi” sans trop en parler explicitement. Schell commente l’interview donnée au New York Times par le conseiller légal du département d’État Harold Koh, qui semble être le père, ou le concepteur intellectuel, de cette étrange manœuvre de la raison sollicitée pour des raisons d’intendance (ne pas faire paraître l’administration Obama comme transgressant la Loi, ne pas lui faire perdre son précieux vernis d’administration “progressiste” qui donne tout son éclat à la narrative-BHO, – éventuellement pour la réélection qu'on sait, – et qu'on espère). Pour Koh, la question n’est pas de savoir qui a le pouvoir de déclencher une guerre, ou bien si le Congrès a vraiment le pouvoir d’interférer sur les pouvoir du président à cet égard, et dans quelle mesure, etc. ; la question est, dans le cas libyen, qu’il ne s’agit pas d’une “guerre ”, du point de vue US ; la question est que “la guerre” doit être fondamentalement redéfinie, d’un point de vue objectif.
«Koh has long opposed these interpretations – and in a way, even now, he remains consistent. Speaking for the administration, he still upholds Congress’s power to declare war and the constitutionality of the War Powers Resolution. “We are not saying the president can take the country into war on his own,” he told the Times. “We are not saying the War Powers Resolution is unconstitutional or should be scrapped or that we can refuse to consult Congress. We are saying the limited nature of this particular mission is not the kind of ‘hostilities’ envisioned by the War Powers Resolution.”
»In a curious way, then, a desire to avoid challenge to existing law has forced assault on the dictionary. For the Obama administration to go ahead with a war lacking any form of Congressional authorization, it had to challenge either law or the common meaning of words. Either the law or language had to give. »
Il y a des interventions qui fixent l’esprit d’une chose, y compris l’“esprit d’une administration” (administration Obama en l’occurrence) ou d’un gouvernement, y compris, au delà, l’esprit d’un temps historique. Nous dirions, dans ce cas, “l’esprit d’un temps historique” par opposition subversive au temps métahistorique auquel notre contre-civilisation est confrontée.
L’intervention de Harold Koh, la position de l’administration Obama, constituent des cas éclatants de l’avancement de la subversion de l’esprit, qui est une partie essentielle de l’entreprise générale de déstructuration. Cette subversion touche ici la notion de Droit ; ce n’est plus la contraction du Droit ramené de “l’esprit de la Loi” à “la lettre de la Loi”, mais “la lettre de la Loi” elle-même soumise à la subversion exercée littéralement (sic) contre la lettre, le Droit contracté jusqu’à être ramené à la subversion de la lettre de l’alphabet. L’idée exprimée par Schell est celle-ci : « In a curious way, then, a desire to avoid challenge to existing law has forced assault on the dictionary» ; nous proposerions de remplacer l’idée de “faire la guerre au dictionnaire” par l’idée de soumettre l’élément de base du langage (la lettre de l’alphabet) à la subversion déstructurante. Dans l’argument exposé par Koh, le mot “war” est composé de trois lettres, où le “w” n’est plus le “w”, où la “a” n’est plus le “a”, où le “r” n’est plus le “r”. Effectivement, le mot “war” ne signifie plus ce qu’il signifie selon les règles du langage considéré notamment comme un instrument de communication ; il signifie quelque chose où il y a guerre (“war”) lorsque vous essuyez des pertes humaines amies, et où il n’y a pas guerre lorsque vous n’en essuyez pas. En poussant à l’extrême cette idée, c’est-à-dire en poussant cette logique jusqu’à l’absurde mais sans en déformer le sens, on peut imaginer qu’une attaque nucléaire stratégique totale par surprise, qui anéantit le pays ennemi visé, n’est pas une guerre de la part de celui qui a lancé l’attaque puisqu’il n’essuie aucune perte amie dans la séquence envisagée ; par conséquent, l’agresseur n’est pas soumis aux contraintes et aux condamnations morales, développées à partir de la notion fondamentale du Droit, qui s’attachent à un agresseur dans la situation générale de la guerre. (Imaginez combien Hitler aurait apprécié.)
Il s’agit d’un “pas en avant” fantastique, ou fantasmagorique, dans le sens de la subversion du sens des choses, c’est-à-dire la subversion par déstructuration de la vérité. A cet égard, l’administration Obama va beaucoup plus loin que l’administration Bush. L’équipe Bush affirmait unilatéralement des positions qui violaient le Droit, la morale de la guerre, etc. Mais elle ne prétendait pas ne pas faire la guerre ; elle prétendait simplement faire une “guerre juste”, ce qui est évidemment hautement contestable, sinon risible lorsqu’on développe la critique de l’argument par le poids de l’évidence, mais ne constitue certainement pas une subversion de la vérité au point où l’on voit l’argument Koh-Obama nous conduire.
Certes, cela est fait pour ne pas avoir à se soumettre à la Loi (le War Powers Act) sans accepter l’idée que l’on viole la Loi, et sauvegardant ainsi sa vertu fondamentale pour une administration en activité. On admettra, dans ces circonstances et en fonction de l’importance des choses en jeu, que cette démarche est effectivement d’une lâcheté de conception sans équivalent, sinon celui d’une lâcheté absolue. Le prix à payer est effectivement la subversion absolue, ou déstructuration absolue, puisqu’il implique la subversion absolue du langage, voire de la lettre de l’alphabet. Ce faisant, l’administration Obama montre une soumission plus grande que ne montra l’administration Bush aux structures elles-mêmes subverties du Système (ici, l’idée du “respect de la Loi”, avec une “Loi” elle-même subvertie), en attaquant directement la vérité pour ne pas paraître déroger aux structures du Système. Elle se montre ainsi beaucoup plus conforme à l’idée de modernité, qui est évidemment la conception idéologique et historique fondamentale sur laquelle s’appuie le Système. Elle est absolument “progressiste” au sens que l’existence du Système, et du “déchaînement de la matière” dont le Système est l’expression, donnent à ce concept. Cette appréciation s’étend effectivement à l’exercice de la guerre tel que la conçoivent les libéraux progressistes, ou libéraux bellicistes (liberal hawks), et tel que cet exercice a été pratiqué depuis la guerre du Kosovo et la référence à l’interventionnisme humanitaire. Elle embrasse toute la pensée et l’activisme “progressistes”, sous le label terroriste de modernité, de la narrative de la démocratie à l’interventionnisme humanitaire, de l’Obama de “Yes we can” tel qu’il s’est révélé, au BHL-de-Libye.
Étant entièrement soumis au Système, ces conceptions et ceux qui les développent sont soumis évidemment à la crise du Système. En observant la similitude de cette acrobatie subversive contre les lettres mêmes du langage pour pouvoir dire ce qu’il faut contre la vérité, avec l’autre fait cité ci-dessus de l’inclusion de la cyberguerre dans le cadre de la guerre, on voit l’extension du concept de guerre (cyberguerre) accompagner sa subversion par une déstructuration qui est aussi une contraction (définition Koh-Obama). Cette extension est soumise complètement, dans son essence même, à la mécanisation, ou à la “technologisation” de la guerre. (Mais la “technologisation” serait une autre forme de la subversion du concept de “guerre”, correspondant à la crise du Système. Plutôt qu’un exemple à mettre dans la même catégorie que “la subversion du concept de guerre”, nous dirions qu’il en est une sous-branche comme l’est l’attaque contre les lettres de l’alphabet qui forment le langage.)
Inclure la cyberguerre dans la définition de la guerre, c’est inclure dans “le concept de guerre” et soumettre à l’acte de la guerre des actions qui n’ont aucune parenté avec l’acte de “la guerre en soi”. (Sinon, il faudrait inclure dans l’acte de “la guerre en soi”, la polémique satirique, la concurrence commerciale magnifiée par la publicité, les compétitions de football, la fierté patriotique pour son pays et pas pour d’autres, le dessin satirique, l’observation des autres et le renseignement sur les autres, la critique littéraire, etc.) La cyberguerre ne tue pas mais elle est incluse dans “la guerre en soi” par le biais de la technologie. Désormais, c’est donc la technologie, ou le système du technologisme, qui dicte le contenu de la guerre, qui définit les modifications de son essence même. (Jusqu’ici, la technologie pesait sur les conditions, la stratégie, l’orientation, l’opérationnalité des guerres. Là, il est question de l’essence de “la guerre”.)
En ce sens, la subversion déjà relevée dans l’affaire de la définition de “la guerre”, se retrouve ici, dans les actes d’un des centres du Système qu’est le Pentagone. On observera que l’affaire de la définition de “la guerre” par rapport au War Powers Act est indirectement retrouvée, et qu’elle aussi dépend indirectement de la technologie et du technologisme en général. L’absence de pertes humaines amies, dans les conditions postmodernistes que tout le monde connaît, est possible parce que l’on dispose de technologies très avancées, qui permettent de frapper douloureusement et catastrophiquement en se tenant soi-même hors de portée d’une riposte “de guerre” normale ; l’absence de pertes amies grâce à la technologie dit alors que vous ne faites pas la guerre même si vous commettez l’agression d’une guerre totale d’anéantissement de l’Autre puisque cela est possible grâce à l’emploi de la technologie.
(Bien entendu, parce que tout n’est pas si rose pour le Système et qu’il est en crise générale d’autodestruction directe et indirecte, l’adversaire en général a trouvé une riposte venue naturellement, qui est la “guerre de 4ème génération” (G4G), dont la définition est générale, multiforme, universelle, dépassant largement la notion stricto sensu de “guerre”. Cette G4G, à tout le moins, paralyse l’adversaire hyperpuissant dans l’emprisonnement d’une technologie devenue impuissante à frapper l’adversaire dans ses œuvres vives, le soumet à des contraintes psychologiques, et même, – horreur ! – à des pertes indirectes par des actions rudimentaires de terrorisme et de guérilla, ou de toutes les autres façons qui conviennent, dont l’aspect déstructurant de la psychologie et de la légitimité est reconnu. Le Système emploie toute sa hargne et toute sa subversion légaliste à tenter de discréditer cette guerre-là et à lui dénier l’identité de “guerre convenable”, à en faire une “sous-guerre” indigne de la régulation des “lois de la guerre”. C’est une tâche difficile, où le Système se discrédite souvent lui-même en même temps que l’adversaire ; pour cette raison, on peut dire que la G4G est une facette indirecte intéressante de la crise du Système.)
Effectivement, avec tous ces développements, avec cette “technologisation” qui est l’instrument principal de subversion du concept de “guerre” transformant un événement tragique de l’histoire humaine en une monstruosité difforme, totalement déséquilibrée, qui déstructure la civilisation jusqu’à l’entropie, qui est bien la progéniture du Système, – on passe alors, dans les chefs des serviteurs du Système type-Koh ou type-Obama, de la soumission au Système à la soumission à la crise du Système. C’est évidemment un cas inévitable avec l’emploi des technologies, qui représente la course vers l’impuissance totale, vers la paradoxale subversion du concept de puissance et nous fournit un exemple évident et un bon exemple, et un exemple vertueux pardi, du processus d’autodestruction du Système. L’emploi systématique, ou aveugle, des technologies, et le développement systématique/aveugle des technologies, mènent paradoxalement, comme on le sait désormais en abondance, à l’incapacité de remporter la victoire ou à imposer une défaite par impuissance autant que par destruction de ces concepts par déstructuration, – une de plus dans la dynamique du Système. Ce cas de déstructuration a été largement développé par le Système pour masquer ses impuissances, montrant par là qu’il développe lui-même des dynamiques contradictoires d’autodestruction. Justin Raimondo s’interrogeait, à propos de l’Afghanistan : «…does anyone, including the President, know what victory looks like
Dans tous ces cas, l’effet de la subversion est de déstructurer des concepts, mais seulement pour ceux qui agréent aux conditions imposées par le développement du Système, et ceux qui y sont soumis sans conditions, comme les directions politiques. Pour le reste, qui est l’essentiel, l’effet de la subversion est quasiment nul dans son entreprise de subversion de la vérité. La situation afghane (après la situation irakienne, avant la situation libyenne) autant que celle des rapports entre l’exécutif et le Congrès montrent que la subversion des concepts de “victoire” et de “guerre” n’a en rien changé la perception de la vérité des situations. La vérité n’est pas modifiée, d’ailleurs pour l’impérative raison qu’on ne modifie pas la vérité lorsqu’on est au niveau du sapiens standard, qui évolue selon les références du système du technologisme et du système de la communication. L’Afghanistan est perçu comme une défaite, même si un montage subversif a lieu, et le Congrès refuse la définition de “la guerre” que lui propose l’administration, explicitement par diverses déclarations, et implicitement en menant la vie dure au président du point de vue de la légalité de la guerre jusqu’à voter “démocratiquement” des lois objectivement subversives pour les activités du Système. La définition new age de monsieur Koh a autant de chance d’entrer dans nos esprits que la définition de la torture, également new age, de l’administration Bush.
Il est vrai que notre civilisation devenue contre-civilisation est en lambeaux. Clausewitz s’interrogeait sur “la guerre” (De la guerre) sans céder à cette subversion consistant à changer la vérité de la guerre pour pouvoir mieux conforter une position morale ou humanitaire, – et nous le citons, Clausewitz, à la fois pour évoquer notre nostalgie d’un passé absolument révolu où la pensée ne s’autodétruisait pas encore, autant que pour justifier notre titre. Le discours Koh-Obama est révélateur, tant d’un point de vue sémantique que d’un point de vue “opérationnel”, de la situation du Système, et de la situation d’une lâcheté complète du caractère et de la raison des serviteurs du Système. Il a été développé, non pour “changer la guerre” mais pour tromper le Congrès. On peut en mesurer les effets dans la vérité de la situation, tant en Libye qu’à Washington, dans les rapports du Congrès et de l’administration.
Aujourd’hui, la subversion des choses les plus profondes, comme le langage lui-même, n’a jamais été aussi forte, aussi vivace. Ses effets sur la vérité des situations n’ont jamais été aussi catastrophiques, ces situations de plus en plus hostiles au Système et cette subversion produisant encore plus d’effets nocifs, – déstructurants, certes ! – sur les psychologies et les situations des serviteurs du Système. Il y a maintenant un certain temps que nous avons passé le pic de l’efficacité du Système, entre la dynamique surpuissance et sa dynamique parallèle d’autodestruction. L’entreprise de déstructuration du langage ne produit qu’une poussée supplémentaire dans le sens de l’autodestruction.
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