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364On a vu l’horreur sans nom qu’ont suscité dans les différents milieux dirigeants et comme il faut les propos sacrilèges du Dr. Myers sur les special relationships. Les mesures idoines contre cet attentat contre la vérité officielle sont en préparation. Tout rentre dans l’ordre.
Eh bien non, pas vraiment…
Le plus étonnant est qu’on trouve dans The Times (Sunday Times) de ce matin quelques observations qui montrent que, malgré le rejet catégorique, méprisant ou furieux, des affirmations du Dr. Myers, notamment dans ce même Times, celles-ci ont finalement eu un effet en profondeur. Elles ont instillé un doute supplémentaire dans un cas déjà douteux (l’influence de Blair sur GW), au point que les missions de Blair pour influencer Bush, avec toutes ces histoires de “bridge” (Blair est-il spécialisé dans la construction de ponts?), sont par avance considérées avec un scepticisme inquiet, voire un pessimisme fataliste.
Lisez ceci, où l’on nous dit que Blair part à Washington pour tenter de convaincre Bush d’annoncer un désengagement d’Irak, conformément aux conseils à venir de l’ISG :
«The prime minister is also likely to face awkward questions about how much influence he has over the White House. Kendall Myers, a State Department official, said last week the special relationship between Britain and America was “totally one-sided”.
»A British official suggested that Blair might offer to be a “bridge” between the United States, Syria and Iran. But Bush is resisting efforts by the Iraq Study Group to pressure his administration into talks.
Ce qui nous conduit à une étrange conclusion : la vérité, même aussitôt dénoncée comme calomnieuse et détestable, aurait-elle plus de force qu’on ne lui en accorde généralement? Sans doute oui, à la mesure de la médiocrité des faussaires.
Mis en ligne le 3 décembre 2006 à 13H39