Des F-16 pour la Chine? (suite...)

A la suite des menaces tonitruantes de Chavez concernant le possible transfert de F-16 vers la Chine et/ou Cuba, l’ambassadeur US à Caracas a été interrogé. L’ambassadeur, William Brownfield, a répondu avec dignité et mesure qu’une telle possibilité devait être exclue, au nom du respect des engagements contractuels, qui est la clef de la dignité dans les affaires.

« US Ambassador to Venezuela William Brownfield warned that the sales agreement under which Washington sold 24 F-16 fighter jets to Venezuela “clearly and accurately” establishes that Venezuela “undertakes to seek advise (from the United States) before transferring such planes to any other country.”

» He said, however, that “in the end, governments have a right to outline their own defense and security policies.” But he added that negotiations took place back in 1982, and that “there is an agreement between the United States and Venezuela” and it does not involve any other nations. »

Ce raisonnement est trop impeccable pour être contesté, et il ne le sera pas. Ne le sera pas non plus, toujours au nom du même respect du principe essentiel des engagements contractuels, le fait que les USA s’engagent contractuellement à la maintenance et à l’entretien des avions qu’il a livrés au Venezuela.

Mis en ligne le 4 novembre 2005 à 13H40