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491015 juin 2019 – L’idée de l’hypothèse d’un falseflag d’origine américaniste ou associés à propos des attaques dans le Golfe est envisagée avec une certaine générosité d’esprit, presque du libéralisme de cette sorte dont est faite cette vieillerie pré-postmoderne de Premier Amendement de la Constitution des États-Unis ; une hypothèse qui ne choque pas grand’monde finalement, et c’est une belle et franche nouveauté, – comme si la bienpensance égarait de plus en plus souvent, grâce à l’aide de l’administration Trump, ses anathèmes anti-“complotistes”, – croiriez-vous cela, ô bienpensants ?
L’hypothèse a l’avantage de bien correspondre aux événements et circonstances en cours, aux habitudes désormais bien établies de l’administration Trump reprenant une tradition américaniste remontant au moins à l’explosion provoquée du Maine dans le port de La Havane en 1898 pour donner aux USA une bonne raison, d’envahir Cuba et de chiper l’île aux Espagnols, avant d’y établir une belle et bonne démocratie dirigée par “un salopard, mais c’est notre salopard”. C’est encore bien plus net, bien plus franc du mensonge et de la dissimulation avec l’administration Trump, où vous pouvez dire aussi bien téléréalité ou tweet que falseflag, où le mensonge est simplement une façon particulièrement rock’n’roll de respirer comme lorsque Pompeo évoque son passage à la CIA (« I was the CIA director. We lied, we cheated, we stole ») ; alors, parler ainsi de coup fourré/falseflag n’est même plus être “complotiste”, – c’est être comme eux, être rock’n’roll, bref avoir de l’empathie pour eux puisque c’est se mettre à leur place...
... Tout cela pour dire qu’un falseflag dans le Golfe, jeudi, par une jolie brise fraîche qui fait claquer le flag, cela aurait en plus la vertu de donner une mesure ironique de la bassesse de sous-sol de cette époque. En effet, dans ce cas l’explication de l’attaque dans le Golfe serait, à notre sens, moins de provoquer les Iraniens en les chargeant de cette vilenie (pour ensuite les attaquer, God on Their Side ? Trump n’est pour l’instant pas très preneur) que d’empêcher le vote des résolutions du Sénat contre des vente d’armes aux deux pays du Golfe du Qatar et de Bahrein. Dans tous les cas, on peut avancer, vis-à-vis de l’hypothèse envisagée, le fameux “tout se passe comme si...”, car les choses ont paru être fort bien coordonnées même si la partie au Sénat et au Congrès est loin d’être jouée.
(Cela écrit, qui aurait mérité beaucoup plus de conditionnel selon le jugement de la bienpensance, – d’où toutes nos excuses, – laissons là les spéculations de téléréalité-“complotiste”, et faisons comme si un tel simulacre pouvait être une narrative acceptable, disons une narrative comme une autre.)
• Alors que des résolutions bloquant des ventes d’armes au Qatar et à Oman étaient assurées de passer au Sénat, les attaques de la journée de jeudi ont poussé la direction républicaine, qui est contre, à précipiter le vote ne doutant pas, – ce fut le cas, – que sous l’influence émotionnelle de la nouvelle des attaques, certains sénateurs partisans des résolutions changeraient de campo. Ce fut le cas, et d’ailleurs aussi bien pour des démocrates que pour quelques-uns des républicains favorables à la résolution, et cela malgré l’intervention passionnée de Rand Paul. Les résolutions ont donc été repoussées et l’administration a gagné un répit, mais de justesse, mais seulement pour le Qatar et Bahrein, et l’offensive va se poursuivre au Sénat même, et également et surtout à la Chambre comme l’a annoncé Pelosi... Voici pour jeudi :
« Lors de deux votes surprenants jeudi, le Sénat a rejeté les projets de loi du sénateur Rand Paul (R-KY) visant à bloquer les ventes d'armes américaines à Bahreïn et au Qatar. Le vote de Bahreïn a été de 43-56 et celui du Qatar de 42-57. [...]
» Les deux votes étaient considérés comme hautement susceptibles de passer lorsque la décision inattendue et précipitée de la direction du Sénat a été prise pour qu’ils aient lieu jeudi. La décision est sans aucun doute liée aux attaques dans le golfe d'Oman, qui a incité un certain nombre de sénateurs à voter en faveur de la poursuite des ventes d'armes.
» D'autres votes sont attendus la semaine prochaine sur la cessation de ventes d'armes américaines à l'Arabie saoudite. Les votes saoudiens sont considérés comme assurés de passer.... »
• Un point parmi beaucoup d’autres qui va dans le sens d’une attaque-montage, type classique false flag, concerne les charges qui ont touché au moins un des navires. Les USA sont ici largement mis en cause, sur le fond de l’activité telle qu’elle a été décrite au Congrès, ci-dessus, qui constitue une cause bien suffisante pour cette intervention ; comme on devrait commencer à le savoir, la vente d’armes est l’un des principaux thèmes sinon le thème central de la philosophie grandiose soutenant la politique extérieure de Trump...
Il a été largement signalé par le propriétaire d’un des bateaux (le japonais) touché, à partir du témoignage de son équipage, que le navire a été attaqué par des “objets volants” et non par des mines. Le site WhatDoesItMeans (WDIM) remarque alors à ce sujet, toujours selon sa même technique à laquelle il ne faut pas accorder une attention particulière sinon pour les obsédés du Russiagate qui se précipiteraient dans le panneau, de citer un poseudo-rapport de sécurité nationale circulant au sein du gouvernement russe, qu’il y eut durant la journée de jeudi pendant les incidents, la présence constante d’un P-8 Poseidon de l’US Navy de reconnaissance et de détection électroniques, mais également armé de torpilles légères qui ont la caractéristique de ne pas pénétrer dans l’eau/sous l’eau, mais de rebondir sur l’eau, – une torpille par ricochet, cela est également rock’en’roll...
« Bien que la couverture médiatique de ces attaques dans le Golfe d'Oman par les médias occidentaux se caractérise par une propagande hystérique et hyperbolique, le présent rapport du ministère [russe] de la Défense poursuit son enquête sur les faits connus, en commençant par l’aveu par l’US Navy que l'un de ses avions P-8 Poseidon “a survolé la zone toute la journée” dans le golfe d'Oman lorsque ces attaques ont eu lieu, – et le P-8 est un avion dont les armements comprennent la torpille légère avancée Mark 50 ayant une tête explosive de 100 livres et la torpille légère Mark 54 ayant une charge militaire de 98,6 livres. Les deux, lorsqu'elles sont tirées à partir de cet avion, peuvent voler immédiatement au-dessus de la surface de l’eau en faisant des ricochets sur l’eau comme une pierre pour frapper les navires à la ligne de flottaison ou immédiatement au-dessus afin d'éviter le blindage sous-marin utilisé pour la protection contre les mines. Les deux torpilles peuvent, en effet, apparaître à un navire cible comme des “objets volants”. »
• Il y aussi la comédie-bouffe des “otages” pris par les Iraniens. Il s’agit des 23 hommes d’équipage du pétrolier Front Altair, norvégien et touché par une des attaques, parmi lesquels on trouve onze Russes. Pour les “officiels” US, 1) les 23 marins ont été “capturés” par les Iraniens, et 2) ils sont détenus comme “otages” en Iran. C’est dans tous les cas ce qu’expliquait Fox News :
« Des responsables américains ont déclaré à Fox News que l'équipage de l'un des deux pétroliers endommagés dans le golfe Persique avait été arrêté par les Iraniens jeudi après avoir été secouru par un autre navire marchand.
» L'équipage du Front Altair a d'abord été secouru par le Hyundai Dubaï, selon des responsables américains, mais des canonnières iraniennes ont rapidement encerclé le navire et exigé que l'équipage soit livré. Le commandant de bord s'est finalement exécuté et a ordonné à son équipage de se rendre. »
Là où l’épisode devient complètement bouffe, c’est d’abord avec des photos où l’on voit les membres d’équipage tailler le bout de gras, confortablement installés et regardant la télévision ; et surtout avec la nouvelle que la Russie a officiellement remercié l’Iran pour être venu au secours des onze parmi les 23 marins du Front Altair qui sont de nationalité russe, de les avoir mis à l’abri, de leur avoir fourni vêtements secs, sandwichs, bières non-alcoolisées (conforme-chiite), TV ouverte à profusion. Poutine est-il pris en otage par l’Ayatollah Khamenei ?
• Il est enfin intéressant de revenir sur un point mentionné dans notre texte d’hier, qui concerne la réaction de la presseSystème. Contrairement à ce qui est écrit dans l’extrait ci-dessus de WDIM, cette réaction n’a justement pas été, comme elle l’est d’habitude bien entendu, celle d’« une propagande hystérique et hyperbolique ». Il est vraiment intéressant de lire certains commentaires, et non pas simplement de les signaler, comme celui que fit CNN après les attaques, commentaire effectivement déjà signalé mais qu’il faut effectivement lire en détails pour mesurer à quel point cette poutre-maîtresse de la presseSystème qu’est ce réseau a pris de liberté avec ce qui semblerait être, – mais est-ce bien le cas ? – la ligne officielle du Parti :
« Parlant de CNN, on notera que nous sommes vraiment entrés dans une terra incognita lorsque même les experts de la chaîne évoquent pour leurs téléspectateurs la question d’un ‘falseflag’ :
» “L'Iran ne semble pas avoir beaucoup à gagner. Dites ce que vous voulez sur les intentions malveillantes de Téhéran, il reste que ces incidents exacerbent le battage mondial en faveur d'un plus grand isolement et stimulent ceux qui cherchent à exercer une pression militaire sur l'Iran. L’économie de l’Iran est en mauvais état. Avant que le président Donald Trump ne retire les États-Unis du JCPOA (communément appelé l'accord nucléaire iranien), Téhéran était au sommet de son influence régionale. Avec la diminution des ressources économiques, sa puissance est susceptible de diminuer.
» “Les incidents se sont également produits au beau milieu d'une visite à Téhéran du Premier ministre japonais Shinzo Abe, qui essayait apparemment de servir de médiateur sur l’accord nucléaire (bien que Tokyo dise qu'il n'est pas un envoyé pour Washington). Les attaques apparentes dans le Golfe ont éclipsé la visite d’Abe, un effet peu intéressant pour l’Iran qui recevait quelqu'un que Trump appelle un ami.
» Et vraiment étonnant, encore ceci de CNN :
» “Le principal homme politique modéré iranien, le ministre des Affaires étrangères Javid Zarif, a eu raison de souligner que “les soupçons proférés ne nous permettent certainement pas de nous approcher de ce qui s’est probablement passé ce matin”. Lorsqu’un parti [tel que l’Iran] est si facilement blâmé, c’est qu’il est probablement irréprochable ou incroyablement stupide.” »
Il y a quelque chose d'essentiel qui prend forme dans tout cela. Si l’on résume, on isole à peu près quatre points :
• Qui que soit l’auteur de l’attaque, – y compris les Iraniens éventuellement, tout est possible, – il reste que tout le monde, y compris les milieux presseSystème et élites-Système, évoque directement ou pas la possibilité, la probabilité, etc., d’un falseflag qui, directement ou indirectement, impliquerait l’administration Trump.
• Certains dans la presseSystème, aux USA, n’hésitent pas à dire : “Mais non, les Iraniens ne sont pas si bêtes, ils n’auraient pas fait une sottise pareille” ; ce qui est façon de dire en le sous-entendant dans un bruit assourdissant : “Alors, puisque ce ne sont pas les Iraniens, c’est le gouvernement US, ou les Israéliens, ou tiens, pourquoi pas les Saoudiens...”.
• Les Saoudiens, justement ! Le gouvernement Trump a neutralisé sous le coup de l’émotion deux votes au Sénat, contre des ventes d’armes à des pays du Golfe, prélude de l’attaque directe du Coingrès contre l’Arabie ; l’opération a été réussie à l’aide à peine de quelques voix qu’on a réussi à remettre dans le droit chemin. Plus que jamais, on est décidé, à la Chambre et au Sénat, de foncer contre les Saoudiens. Maigre pitance pour une opération qui aurait dû lever une unanimité de la représentation nationale et balayer toute tentative parlementaire contre l’Arabie, parce que l’Arabie est l’allié principal des USA contre l’Iran.
• Par conséquent, il résulte de tout ce qui précède qu’effectivement il n’y a pas eu, il n’y a pas une mobilisation bipartisane des élites, du DeepStateet du reste, comme il y avait eu au contraire mobilisation totale contre l’Irak en 2003, contre la Syrie à plusieurs reprises, contre la Russie en permanence, etc. Cela ne veut pas dire, ni qu’on est devenus antiguerre, ni qu’on aime les Irakiens du temps de Saddam, les Syriens, les Russes, les... Iraniens, etc. Cela veut dire que le réflexe d’unité bipartisane de l’establishment n’existe plus.
Pour faire une transition vers nos conclusions, lisons ces quelques phrases de notre excellent James Howard Kunstler, lors d’une interview radiodiffusée du 7 mars 2019, rediffusée sur Russie Insider, avec transcription du dialogue de Kunstler avec son ami Chris Masterson... Kunstler répond à la première très longue question de Masterson sur “mais qu’est-ce qu’il se passe donc dans la direction, l’establishment, les élites aux USA, à New York City et à ‘D.C.-la-folle’ ?” « Dites-nous ce que vous avez en tête à ce sujet... »
« Je pense que ce qui se passe vraiment, ce qui se cache derrière cette folie, c'est l'effondrement très étrange et mystérieux de la classe intellectuelle en Amérique. Désormais, il y a cette catégorie de personnes dans les médias et le milieu universitaire, des personnes très instruites, il y a la bureaucratie permanente du gouvernement, et tous ces gens croient désormais à des choses complètement folles, ils proposent des choses dangereuses et ils semblent tout simplement avoir complètement perdu le sens d’un jugement raisonnable. Cela nous dit certaines choses à propos des folies collectives. D’une certaine façon, on doit reconnaître que certaines choses, certains comportements et jugements sont au-delà de la portée rationnelle de notre capacité d’analyse. Vous savez, vous êtes dans une terra incognita de l’émotion collective, la même au fond, qu’il s’agisse des moutons qui vont au suicide en groupes se jetant de la falaise ou des gens de l'Upper East Side de Manhattan qui déchirent leurs chemises et se couvrent la tête de cendres.
» Je pense que la vraie question que vous devez vous poser est “qu’est-ce qui arrive à une société quand la classe pensante ne peut plus arriver à penser ?” Pour moi, c'est la chose la plus dangereuse. Et la capacité faussaire et mensongère dont ils font preuve est étonnante. Le New York Times a fait une chose incroyable il y a dix jours. Ils ont publié un éditorial principal de David Leonard, et le titre de l'éditorial était une question qui se résumait à ceci : “Alors, vous ne croyez toujours pas à l'ingérence russe ?” Vous voyez ? Ce qui est curieux, c'est que c'était le seul éditorial de la page d'opinion [Op-Ed page] de ce jour-là qui ne comportait pas de section de commentaires. Ils posent la question et ils refusent d’entendre les réponses. Parce que j'aurais été heureux d'écrire et de dire “non, je n’y crois toujours pas, je fais partie des 1 416 personnes qui pensent vraiment que c’est du n’importe quoi délirant”...»
Kunstler a donc exposé le mystère irrésolu et insoluble dans les conditions actuelles de cet effondrement intellectuel et rationnel des élites, – le même qui affecte les élites français, comme celles des pays du bloc-BAO, certes. Nous partageons complètement son analyse, à Kunstler, et même nous allons plus loin, plus avant... Aux USA, dans les élites libérales-progressistes, dans les élitesSystème, – celles dont Kunstler décrit l’état intellectuel d’effondrement, – une obsession absolument émotionnelle jusqu’à la folie domine, au-delà de la haine des Russes qui est le produit de ceci qui domine tout : la haine de Trump, non pas à cause de sa politique, de son caractère, du personnage, – Dieu sait pourtant qu’il y aurait de quoi, – mais plus simplement et fondamentalement parce que c’est Trump, comme ils le sentent inconsciemment mais si profondément, parce que c’est Trump et que Trump les a mis dans cet état et les y maintient.
Vous comprenez alors que c’est un événement exceptionnel qui, comme le dit Kunstler si justement, est « au-delà de la portée rationnelle de notre capacité d’analyse ».Ce n’est certes pas nous qui prétendrions le contraire, nous qui citons constamment des forces supra-humaines qui sont à l’œuvre.
Par contre, cette situation telle que décrite nous fournit une explication acceptable, qui se résume à ceci : la haine de Trump, même si elle est inconsciente dans ce cas, si elle ne s’exprime pas en tant que telle, etc., pour éviter le crime de lèse-Majesté de ne pas souscrire à une croisade belliciste gouvernementale, par contre les conduit à avoir un jugement objectivement presque équilibré, presque honnête, et à avoir cette attitude générale de refus de mobilisation furieuse et de masse contre les Iraniens... “Jugement presque équilibré, presque honnête”, par haine de Trump, rien d’autre, parce que Trump joue son jeu comme tous les présidents US, maîtres du falseflag, l’ont toujours fait, mais lui sans aucune précaution, avec désinvolture, mentant comme d’autres goûtent un met de qualité, accusant les Iraniens comme on boit un bon vin, – bref, lui comme ce Trump-qu'on-hait absolument...
(... Avant, demain matin ou un peu plus tard, de proposer, Trump, une rencontre avec l’Ayatollah, lui toujours aussi faux et fou du collier, toujours aussi indifférent à tous les caractères compliqués et de peu de rapport d'intérêt, d’honnêteté, de droiture, de loyauté, de confiance, – car de tout cela, Trump se fiche comme de sa première tour en or massif. Il a une sorte de sincérité du simulacre qui n’est pas sans nous fasciner...)
Donc, ce n’est pas parce que Trump fait des sales trucs, ou parce que sa politique est menteuse, risquée, déloyale, etc., qu’ils ne s’unissent pas en un concert bipartisan caractéristique de la Grande République depuis des lunes, homme blanc ! Et vous aussi, Africains-Américains nouveaux-venus et si antiracistement accueillis au creux de cette haine commune, ce legs de la civilisation qu’est la-haine-de-Trump ! C’est parce que c’est Trump, et parce qu’ils haïssent Trump, comprenez-vous à la fin ?
L’émotion fondamentale, irrationnelle, « au-delà de la portée rationnelle de notre capacité d’analyse », qu’est l’événement nommé “la-haine-de-Trump”,qui serait presque un concept après tout, se révèle comme un élément psychologique d’une telle puissance qu’on peut commencer à penser qu’il pourrait bouleverser les habituels facteurs formateurs des grandes dynamiques déstructurantes et dissolvantes de la politique extérieure, dite “de sécurité nationale”, des États-Unis. Du coup, on pourrait se retrouver, en ajoutant deux facteurs négatifs (deux facteurs de folies) à une situation positive ; les fous de “la-haine-de-Trump”, serait contre Trump qui est fou à sa façon, donc contre sa politique qui est à plus d’une reprise et en plus d’une occurrence, complètement folle et hyper-agressive. Ils seraient contre cette politique, non par raison ni mesure, mais par “haine-de-Trump”, inconsciemment sans doute et qu’importe.
Est-ce ainsi que l’on peut expliquer l’étrange épisode en cours dans le Golfe, entre les “ronds dans l’eau du Golfe” et les “ronds-carrés dans l’eau du Potomac” ? Cela conviendrait bien, et aux dieux, et à cette étrange époque que nous vivons.