Il n'y a pas de commentaires associés a cet article. Vous pouvez réagir.
492Interrogation (pour elle-même) d’une source européenne de haut niveau, manifestement peu favorable aux Britanniques, sur les perspectives de la fin de la présidence britannique (le 31 décembre 2005) : « Il n’y a aucun doute, comme les choses sont engagées cette présidence de l’UE devrait se terminer sur un désastre pour les Britanniques… Mais, les connaissant comme on les connaît, on se demande s’ils ne nous préparent pas un coup fourré en dernière minute… »
En réponse à cette confidence, il y a l’interview du Premier ministre Jean-Claude Juncker. (Interview au quotidien allemand Neue Osnabruecker Zeitung, dont les extraits sont rapportés avec délectation par le Daily Mirror, l’un des meilleurs ennemis de Blair sur Fleet Street.) Juncker n’a pas sa langue dans sa poche et il a durement affronté Blair en juin dernier. Cette fois, Juncker expédie Blair aux oubliettes de la plus humiliante des façons. Après avoir enterré la présidence britannique, ses promesses et ses échecs, il se permet d’avancer simplement l’espoir que la petite Autriche, qui succède au Royaume-Uni le 1er janvier 2006 à la présidence de l’UE, réussira là où Blair a échoué.
« “Britain's current presidency of the European Union will not be able to lead the 25-nation bloc out of its "deep crisis”, Luxembourg Prime Minister Jean-Claude Juncker was quoted as saying on Saturday.
» “The British presidency, which should have been leading the EU since July 2005, is not really leading and therefore cannot lead the EU out of the crisis,” Juncker said in an interview with Germany's Neue Osnabruecker Zeitung newspaper. “My hope is that Austrian Prime Minister (Wolfgang) Schuessel, who takes over the EU presidency on January 1, 2006, will plot ways out of the crisis,” he added. »
Mis en ligne le 26 novembre 2005 à 13H46