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434Rapide commentaire de deux articles que nous avons présentés dans un autre Bloc Notes aujourd’hui. Il s’agit du commentaire de Michael Portillo dans The Sunday Times et de l’éditorial de The Observer. Les deux veulent nous convaincre que les special relationships USA-UK doivent durer, perdurer et durer encore. Tous les arguments sont excellents. Quand nous en arrivons au principal, ils sont tellement excellents qu’ils s’emmêlent un peu.
Résumons.
Portillo nous dit: « None of the world’s great problems can be ameliorated without America’s engagement. Even today, Europe’s security rests on an American guarantee. »
L’ Observer nous dit : « The tectonic plates of world power are shifting. As economic superpower, the US will soon be challenged by China and India. In this new world, Britain's special relationship with the world's most powerful democracy is a prized strategic asset, not just for us but for Europe as a whole. »
Que se passe-t-il? La “plus puissante démocratie du monde” nous est-elle indispensable parce qu’ “aucun des grands problèmes du monde ne peut être amélioré sans l’engagement américain”? Mais qu’est-ce que donc que l’indispensabilité d’une alliance avec “une superpuissance économique” sur le déclin puisque promise à “être rapidement défiée par la Chine et par l’Inde”? Faut-il aller sous son aile parce qu’elle est la plus forte ou aller à son secours parce qu’elle est en décadence? Une seule certitude à sortir de tout cela : la confusion des esprits lorsqu’il s’agit démontrer la quadrature du cercle, — la nécessité vitale de l’alliance américaine alors que cette alliance nous entraîne vers des abysses inexplorés.
Mis en ligne le 2 avril 2006 à 17H31