Donald, Mélanie et la guerre des sexes en occident

Les Carnets de Nicolas Bonnal

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Donald, Mélanie et la guerre des sexes en occident

Nous sommes en Espagne, pays où je ne lis que la presse people : c’est la seule qui fasse son métier et qui ne raconte pas trop d’ordurerie. Le détritus socialiste El Pais recrache froidement le NYT (vive Wall Street, vive Obama, mort à Poutine et la Russie) et la presse de droite (ABC ou la Razon) est encore plus débile. Le regretté Guy Sorman y tient même une chronique pour justifier le génie libéral de nos banques, les bienfaits de la vague de réfugiés ou des sanctions antirusses. Quand je veux comprendre ce qui se passe en Espagne, je relis Quevedo, Gracian et mon vieux maître Ortega Y Gasset. Eux ne vieillissent pas.

La presse people donc. La prestigieuse revue Hola !, qui encense les amours du Nobel de littérature Vargas Llosa, cesse la première toute diabolisation du Donald et décrit la vie de sa belle épouse Mélanie, qui fut traînée dans la gadoue par la presse-système durant la noble campagne de la Clinton. On montre l’appartement géant de Central Park, celui qui fut utilisé par Taylor Hackford dans son chef d’œuvre l’Associé du diable. Hackford explique dans son commentaire que Donald fut princier pendant le tournage et qu’il a une dimension baronniale (on aimerait bien de telles explications à la télé socialo). Et Hola ! émerveillé montre l’intérieur du Boeing, les hélicos, la Floride hispanique de Mar-a-Lago, Trump Tower et tout le reste.

Les ploucs prétendent que Trump fait nouveau riche. En réalité il est Ancien Régime, il est princier,  il est baroque, il est rococo (comme son duplex de 2000m2), il est tout ce qu’on veut sauf « nouveau riche américain ». Trump aime l’Europe et les châteaux, les statues et les tapisseries, le chic et le stuc de nos anciens monarques. Le reste est littérature et ce n’est pas à des ploucs à trois kopecks de décréter s’il est vulgaire ou pas.

Trump se sera marié deux fois à des européennes, à des femmes slaves en plus. Moi aussi ma femme est slave et je m’en trouve très heureux. On a en a un peu marre parfois des  femmes savantes, des révoltées, des redresseuses de torts, des humanitaires de type totalitaire, des Merkel qui laissent le continent se faire envahir de machos parce qu’elles s’en veulent de n’avoir pas de progéniture.

Trump en outre a divorcé mais sa première femme Ivana a été magnifique durant toute la campagne. Ils sont restés bons amis, mieux que DSK et ses poules, mieux que Clinton et Lewinsky. Comme je l’ai dit dans mon livre, Trump a claqué le désastreux féminisme américain déjà dénoncé par Tolkien ou Chesterton. On ne peut que le féliciter pour ce trait chevaleresque  supplémentaire !  Car certains chevaliers remettent les mégères au pas, lisez mon livre sur le Graal !

La guerre des sexes sera gagnée par les hommes et les femmes qui les aiment. On rappellera que la guerre contre le fascisme fut gagnée par la sainte Russie communiste  grâce aux femmes qui se sont sacrifiées pour mettre fin au règne obtus de la raison germanique.