Donation mensuelle : le dernier souffle

Notre situation

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Donation mensuelle : le dernier souffle

Nous faisons ici un dernier appel pour cette donation du mois de mai, à deux jours de sa clôture. Comme l’on peut le voir avec la barre de comptage en haut de page, nous sommes encore loin de notre “seuil minimum” de fonctionnement, ce que nous désignons comme le moyen d’assurer un « fonctionnement minimum des fonctions essentielles du site».

Pour diversifier cet ultime rappel, nous donnons ci-dessous deux extraits de nos précédents messages concernant cette donation, les 27 et 22 mai respectivement, en remontant dans le temps.

• Un extrait de notre message du 27 mai 2013.

«... Ainsi laissons-nous à notre lectrice Natacha le soin de plaider pour notre compte et pour notre cause, et, en même temps, de réhabiliter à nos propres yeux ce qu’elle va même jusqu’à désigner comme une “chronique” (ce que nous désignons nous-mêmes sous le nom de rubrique Notre situation).

»“Pour en revenir à l'essence de votre message, vous écrivez que votre rubrique pour la donation mensuelle ne suscite plus beaucoup de réactions, et que celles-ci sont ‘restrictives mais très bien attentionnées à notre égard’ et suggèrent que cet exercice mensuel est inutile voire contre-productif si non teinté d'humour ou de légèreté. Pour ma part, j'ai beaucoup d'intérêt à suivre ces messages, qu'ils soient inspirés ou non, car Dedefensa est propulsée par votre esprit, votre verve et votre énergie, et cette rubrique mensuelle en est (à mon avis) le pouls, qui nous renseigne sur l'état de vos finances. Dans notre monde, on ne peut pas maintenir un site internet digne de ce nom sans l'or vil, et vos messages ont le mérite de le rappeler. D'ailleurs, vous parlez ici de rubrique, mais à mon avis cette rubrique pour la donation n'est autre qu'une chronique. En ce sens, on pourrait même, en exagérant à l'extrême, oser un rapprochement sémantique: la rubrique pour la donation mensuelle est un peu comme une piqûre de rappel révélant la maladie chronique de la fin du mois, cette fin de mois où toutes les interrogations, toutes les angoisses sont permises. Sous cet angle, Dedefensa n'échappe pas à la trivialité des cycles, comme n'importe quelle autre ‘entreprise’ (ou n'importe quel autre ménage pour le rapprocher d'une situation plus individuelle). Et c'est à ce moment critique et chronique, que le soutien des lecteurs s'avère crucial. L'un des problèmes qui pourrait se poser, c'est si le lecteur ‘lambda’ de Dedefensa, dans sa propre vie, se retrouve concerné lui aussi par sa propre fin de mois”...»

• Un extrait de notre message du 22 mai 2013.

«Nous savons que ces temps sont à la fois extrêmement durs, cruels, si déstructurants qu’ils touchent affreusement nos équilibres psychologiques. Nous sommes même persuadés qu’il y a un rapport entre ce que nous nommons “la crise d’effondrement du Système” et le comportement, disons presqu’inconscient, de nos lecteurs (qui restent constants en nombre) vis-à-vis de causes publiques et d’actes d’engagement comme le soutien à dedefensa.org est à sa façon. Nous pensons que cette “crise d’effondrement” est entrée dans une phase psychologique nouvelle, aigue, depuis quelques mois, et que cela se reflète de façon assez remarquable dans l’aspect statistique de notre affaire de donation, – avec des interventions (financières, donc de solidarité) de nos lecteurs beaucoup moins nombreuses, beaucoup plus contenues, beaucoup plus retenues, – essentiellement et soudainement depuis décembre 2012, où il nous est devenu très difficile, comme l’on dit d’une façon peu engageante, de “boucler nos fins de mois”. (Nous parlons aussi bien du résultat final que de l’évolution de la donation à partir du “19 courant...” et de nos “messages“ d’appel et de rappel.)

»Ce sentiment d’un changement de “tonalité” de la crise ne concerne pas seulement le corps de ce message, il implique un jugement général de notre part et il devrait faire l’objet de l’un ou l’autre texte à cet égard, sur ce site. Il s’agit de l’observation que notre “crise d’effondrement“, crise générale par définition, est effectivement entrée dans une phase nouvelle, non pas spécifiquement d’elle-même mais dans la perception que nous en avons. (Le rapport entre les deux, rythme de la crise et notre perception, n’est pas direct ni proportionné parce que la dynamique de la première est constante mais dissimulée [les termites] et que la seconde n’y réagit que par saccades.) Nous pensons que les psychologies, la psychologie collective touchée par les effets des événements et les impressions des grands courants métahistoriques, et par conséquent les psychologies individuelles qui en recueillent elles-mêmes les effets secondaires par le biais du collectif, ont incubé un fait nouveau. Il s’agit bien entendu d’un “fait” méritant des guillemets par rapport au sens commun subverti par le Système et qui lui est hostile, puisque fait non exprimé consciemment, et encore moins répandu dans le système de la communication où les forces du Système ont leurs positions et leurs diktat. Il s’agit, à notre estime qui est de l’ordre de l’intuitif, du fait de l’inéluctabilité de cette crise, c’est-à-dire le fait que cette crise est inéluctablement celle de l’effondrement – “effondrement du Système”, certes, mais effondrement tout court finalement, ou disons de façon plus symbolique la crise de la Chute...»


Mis en ligne le 30 mai 2013 à 05H44